Ecrit le 7 janvier 2015
43 ans !
Eh oui, La Mée » est née en janvier 1972, sous l’impulsion de Jean Gilois (trop vite disparu) : journal irrégulomadaire d’abord, puis mensuel et hebdomadaire. Et toujours ’’tenu’’ par des bénévoles.
Merci à vous, amis lecteurs, que vous soyez abonnés ou acheteurs chez les marchands de journaux. L’an dernier, crise oblige, La Mée a perdu des abonnés. Elle n’est pas la seule hélas : toute la presse souffre. . Le plus touché, Libération, a subi un recul de 19% en moyenne entre novembre 2013 et octobre 2014. Le Monde a vu ses ventes en kiosque baisser de 11,51% sur la même période. La Croix, perdu 12,52% de ses ventes en kiosque, Idem pour Les Échos, qui recule de 13,65% en moyenne, Par ailleurs, la baisse de la diffusion des quotidiens nationaux se cumule cette année encore à une contraction des recettes publicitaires. Pour la Mée, pas de souci de ce côté-là : nous vivons sans publicité.
Les abonnements, en cette fin d’année, sont bien rentrés (mis à part quelques retardataires). Merci à vous tous ! Merci aussi à ceux qui font circuler le journal chez les voisins (quelquefois le même exemplaire fait 7 maisons), et chez les voisins.
Merci aussi à tous les bénévoles qui assurent la parution de La Mée, soit par une chronique régulière, soit par un coup de main matériel (tirage, pliage, mise sous bande, distribution, comptabilité). C’est un engagement régulier, contraignant.
Merci à vous tous qui faites passer des infos : vous êtes les yeux et les oreilles de La Mée car nous n’avons pas d’informateurs privilégiés. Merci aussi de vos encouragements qui aident à garder le tonus et l’enthousiasme. C’est important pour nous de connaître vos attentes, savoir si le journal répond à vos besoins.
La Mée, c’est un gros ’’boulot’’ : il faut toujours avoir l’esprit en éveil, ’’courir’’ aux rendez-vous pour rencontrer des gens, ramasser des infos, écrire en essayant de transmettre le plus simplement et le plus complètement possible, garder un esprit critique. Passionnant. Mais exigeant quand il faut aller rechercher des chiffres, des explications, dans un passé récent ou un peu plus lointain, pour éviter de se laisser manipuler, berner.
Alors bien sûr, il n’y a pas de « chiens écrasés » dans La Mée. Nous savons que des articles ’’people’’, un rien croustillants, feraient vendre davantage. Mais ce n’est pas notre boulot ! Pas de sport non plus. Pratiquement pas de ’’médailles du travail’’ ou de départs en retraite. Il y a d’autres journaux pour cela.
Notre priorité c’est, bien entendu, l’information locale, mais nous ne voulons pas nous en contenter car il importe de savoir, de comprendre ce qui se joue en France et dans le monde. C’est pourquoi vous avez droit à des articles ardus parfois (sur le TAFTA, par exemple) car La Mée sait que vous aimez réfléchir.
Enfin il y a le site internet qui fonctionne très bien et dans lequel les lecteurs peuvent retrouver facilement des articles passés.
Il y a deux choses qui manquent dans la Mée : d’une part le divertissement (mais heureusement nous avons des articles d’humour et d’humeur) et, d’autre part, une plus grande expression des lecteurs.
Pour autant, La Mée c’est décevant : on voudrait pouvoir être partout et tout dire et tout et tout. Mais la tête et le corps des hommes et des femmes ont leurs limites.
Alors, amis lecteurs, à vos plumes, à vos téléphones si vous voulez que La Mée parle de ce qui VOUS intéresse !
Signé : BP
Ecrit le 14 janvier 2015
Courrier des lecteurs
Un lecteur qui souhaiterait lire plus souvent des commentaires de lecteurs, écrit : « Le premier numéro de La Mée cru 2015 m’est apparu plus tonique, plus attirant ou alors séduisant. Mon sincère compliment pour un canard qui fête ses 43 ans ... et qui est toujours bien vivant.
J’ai aimé le terme ’irrégulomadaire’ du début, qui donne le ton, et tout l’article qui l’entoure. J’ai aimé cet appel du pied à s’ouvrir aux réactions du lecteur, à lui dire qu’il a constamment un droit de réponse ou d’intervention dans ses colonnes.
J’aime ce tenace combat des mots à la ’péppone-don camillo’ pour l’ouverture vers l’extérieur de sa propre ville. Et dieu sait qu’elle en a besoin, pas seulement en se comparant à ses plus proches voisins. Châteaubriant perd ses habitants en même temps que sa réputation. Et elle vieillit et s’appauvrit.
J’aime ces quatre pages d’histoire, incroyables de précision. Vivement la suite ... .
Enfin, pour y avoir écrit, j’apprécie avant tout l’ouverture d’esprit de ce journal, sa tolérance, tant que le sujet concerne de près notre vie, notre société, notre futur. Un grand coup de chapeau à tous les bénévoles qui, chaque semaine, « bouclent » La Mée. J’imagine que c’est un gros boulot. Et l’info inédite est sérieuse.
Pour finir, un presque slogan : « si La Mée l’a dit, c’est que ... » ».
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« Nous sommes très heureux de consulter régulièrement le site internet de La Mée, il est formidable au présent et au passé, les informations y sont précieuses mais … le journal-papier devient un peu inutile » écrit cette lectrice qui envoie un chèque de soutien. [Réponse : le site est mis à jour avec 8-10 jours de retard]
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Une lectrice envoie une petite fleur de joubarbe en disant « nul besoin d’être grand pour illuminer la vie ».
« Nous avons bien besoin de continuer à lire les infos d’une autre façon, et, dans la Mée, on trouve bien des infos qu’on ne trouve nulle part ailleurs ».
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Un autre lecteur écrit dans le même sens : « J’aime La Mée car elle donne des informations locales qu’on ne trouve pas ailleurs et un éclairage particulier sur certains problèmes ».
D’autres messages reprennent les mêmes idées. Merci à tous les lecteurs de la Mée et, oui, on continue encore ……… et on s’amuse aussi à voir qu’un édile qui, en 2001 a essayé d’interdire à La Mée d’être présente à la bibliothèque municipale, se fait maintenant le défenseur public de la liberté d’expression !!!
Ecrit le 4 mars 2015
Des images ... minables
Les lecteurs de la Mée le savent bien : les photos de ce journal ne sont pas fameuses en qualité, et trop petites (parce qu’il y a trop de textes !). Mais la semaine dernière, c’était le record de photos minables ……. parce que l’imprimante couleur que nous avons est tombée en panne. Et il a fallu tout tirer sur la ’’noire et rouge’’ où le réglage de la place du rouge par rapport à la place du noir est aléatoire.
Et maintenant faut réparer (c’est pas fait). Aucun réparateur de Rennes ou Nantes n’a voulu se déplacer. Finalement c’est Lyon qui envoie un de ses techniciens.
Tout ça, finalement, c’est parce que nous sommes un journal militant, et sans autre financement que les abonnements des lecteurs. Avec ça nous payons la Poste (cher !), le papier, l’encre et le remboursement des machines. Et c’est tout : pas de frais de personnel, pas de frais d’électricité, de déplacement… Et pas les moyens de remplacer une imprimante !
Ca coûte pas cher une imprimante, du moins quand il s’agit de tirer quelques feuilles. Mais, chaque dimanche, nous faisons au moins 2000 photocopies A3, il faut donc un matériel qui ne chauffe pas, qui ne roule pas le papier, qui accepte le recto-verso et qui fasse le travail assez vite.
Alors voilà le prix de la liberté d’expres-sion : vous avez un journal où les photos sont minables. Et nous ne pouvons pas faire autrement, même si ça nous désole !
Nous avons appris avec plaisir que le Conseil Régional des Pays de Loire a souscrit plusieurs abonnements à Charlie-Hebdo. Il a eu raison. Mais pour info, il ne paie aucun abonnement à La Mée !… Notre liberté, elle nous coûte cher. Mais on continue tant que … le découragement ne nous submerge pas !
Alors si, des fois, vous avez envie de critiquer La Mée, parce que c’est mal écrit, ou mal imprimé, parce que nos infos ne sont pas assez complètes, parce que nous manquons de ceci ou nous aurions dû écrire cela, … eh bien vous aurez raison ! Juste une idée quand même : nous vous invitons à essayer, par exemple en vous engageant à écrire une page par semaine, pendant un trimestre. Chiche !
Ecrit le 5 juin 2019
Oki c’est pas top !
La Mée est tirée chaque semaine sur une imprimante OKI en quadri-color, du beau travail … quand la machine marche. Oh oui, elle fonctionne bien, mais elle a besoin de poudre, de toner comme on dit. Mais il suffit qu’une des cartouches soit vide et tout est bloqué ! Ya qu’à commander de la poudre à temps ! Eh oui, mais depuis trois semaines le fournisseur parisien livre quand il a le temps. Résultat : depuis trois semaines il faut faire des prouesses pour faire le tirage. Et quand le tirage est fait, il reste encore trois heures de travail pour le pliage, l’expédition et le dépôt chez les libraires. Heureusement, pendant trois semaines, le magasin BLS impression , route d’Issé, a bien voulu assurer le tirage… Merci à lui ! Amis lecteurs, si vous recevez quelquefois votre journal en retard, pensez à nos difficultés, le retard ne nous est pas imputable !