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Sommaire
- 720 pages d’histoire ... pour (…)
- Sorti en poche
- Insécurité sociale
- Tant qu’il y aura des livres
- (Quo)tas de mots
- Concentration dans l’édition
- Quand le droit de dénoncer est (…)
- La littérature française pour (…)
- Chaton Doré
- Mystères en Bretagne
- La petite fille aux orties
- Mots pour Maux
- Saison de lecture 2005-2006
- Prix des lecteurs
- Ils m’ont volé mon enfant
- J’ai pris l’escalier
- Olivier Adam
- 720 pages d’histoire ... pour (…)
- Sorti en poche
- Insécurité sociale
- Tant qu’il y aura des livres
- (Quo)tas de mots
- Concentration dans l’édition
- Quand le droit de dénoncer est (…)
- La littérature française pour (…)
- Chaton Doré
- Mystères en Bretagne
- La petite fille aux orties
- Mots pour Maux
- Saison de lecture 2005-2006
- Prix des lecteurs
- Ils m’ont volé mon enfant
- J’ai pris l’escalier
- Olivier Adam
Histoire pour les nuls
Littérature pour les nuls
Insécurité sociale
Quotas de mots
Concentration dans l’édition
Solveig
kitandara
Nathalie Kuperman
Françoise Prun
Aziz Senni
Olivier Adam
720 pages d’histoire ... pour les nuls
Une œuvre de Titan : l’histoire de la France, du temps où elle était la Gaule, jusqu’Ã nos jours. Le livre vous convie à la visite sérieuse d’un grand monument (notre Histoire), en passant par les souterrains, en furetant dans les recoins, en ouvrant les petites portes des événements importants, indispensables-Ã -connaître. « De l’insolite, de l’inattendu, de l’attendrissant ou du révoltant vous attendent » au détour des pages.
L’épopée commence avec les premiers hommes, au temps où la Côte d’azur (actuelle) était sous les eaux (l’actuelle région d’Erbray aussi), au temps où l’homme dévorait les animaux tout crus et taillait les pierres pour en faire des outils et des armes. Il faisait un temps de chien à cette époque-là , avec des glaciations successives ........
Le livre se termine avec l’été 2003 et sa canicule ; avec mars-avril 2004 et les élections régionales et cantonales qui voient la victoire de la gauche ; avec Jean-Pierre Raffarin reconduit dans ses fonctions. A y bien regarder, le physique de Jean-Pierre Raffarin ne ressemble-t-il pas à celui de l’homme de Cromagnon ?
Cromagnon ? C’était quand, ça ? Un index bien fait vous renvoie aux pages 15 et 16 tandis que vos yeux s’égarent sur les mots voisins. Cromlech ? Ca vous dit quelque chose ? Et la chanson de Craonne ? Et déroulède ? Et Dame Basine (reine des Francs en 461) . Vous souvenez-vous de Childebert, Childéric et Chilpéric et du bon roi Dagobert ? Un chaud lapin celui-là , « enflammé de sales désirs » (d’après les chroniqueurs du temps), époux de Gonatrude (qu’il répudie), puis de Natechilde, Ragnetrude, Ulfonde, Vulféconde, Berthilde ...... Cherchez vous un prénom pour vos filles ?
On ne cesse de grappiller dans ce livre, découvrant le vase de Soissons, la loi salique, l’ordalie, les rois fainéants, l’emploi du zéro, les horreurs des Croisades et le roi Saint Louis qui, le premier, obligea les Juifs à porter une rouelle jaune.
Au hasard des pages on revoit la peste noire, la jacquerie cannibale, la vérité de La Palice, Robespierre et la dictature de la Vertu, le coup de Trafalgar et le coup de Jarnac, la casquette du Père Bugeaud, Gavroche et la vierge rouge, l’affaire Dreyfus et Félix Faure sans sa connaissance, De Gaulle et Mendès-France, Dien-Bièn-Phu et les accords d’Evian, Mai 68 et la pilule contraceptive.
De façon plus locale, Jean-Joseph Julaud met en valeur la bataille de Conquereuil (27 juin 992), la bataille de St Aubin du Cormier (26 juillet 1488), les amours de François 1er et de Françoise de Foix (dame de Châteaubriant), la décapitation du château d’Angers, l’édit de Nantes. Mais il oublie de citer les exécutions de la Sablière à Châteaubriant . [ndlr : un encadré « Guy Môquet » sera ajouté à la prochaine édition]
Des détails, vous voulez des détails ? Mais pourquoi donc Charles Quint avait-il toujours la bouche ouverte ? Pourquoi les Protestants sont-ils appelés des Huguenots ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’éminence grise et de poule mouillée ? Comment est né l’Arbre de Noêl ? De quand date le SMIG ?
L’auteur s’amuse, revoie au dictionnaire (au mot callipyge) pour citer Bonaparte disant de son épouse « Elle avait le plus joli ... du monde », joue avec la poésie (OTAN, suspends ton vol), et les nouveaux mots (Gai, gai, pacsons-nous !).
Une mise en page aérée, des paragraphes courts, des titres qui suscitent la curiosité, une façon agréable de raconter...avec mille et une anecdotes. Tout pour plaire.
L’histoire de France pour les nuls, de Jean-Joseph Julaud , 22,90 €. Ed. First.
découvrez le livre et l’auteur sur son site
Sorti en poche
(écrit le 19 avril 2006) Un champ de ruines ! Voilà ce que risquent de devenir vos connaissances en Histoire de France, si vous n’y prenez pas garde ! ... A moins que ce ne soit déjà fait et qu’il ne reste même plus de ruines !
Jean-Joseph Julaud a entrepris de tout reconstruire. Quelle différence y a-t-il entre l’homme de Cro-magnon et Jacques Chirac ? Le premier, homo habilis, ouvre le livre, au paléolithique. Le second, homo politis, ferme le livre avec l’échec au référendum européen. Le cépé..us interruptus s’est produit après la parution du bouquin. Tout va si vite !
Comme toute la collection des livres « pour les nuls », le récit est enlevé, riche en notations diverses et humoristiques, des Celtes aux moustaches « bovéennes » jusqu’aux intermittents du spectacle.
Paru en deux tomes, pour la poche, le livre est facile à lire, facile à offrir (11,90 €), véritable mine d’or de l’histoire de France, avec index et tout et tout, pour se repérer plus facilement.
Un « quizz des champions », in fine, ouvre la porte à tous les jeux de société. Savez-vous quelle est la décision prise par Charles IX en 1564 ? Non ? Elle a pourtant profondément modifié les habitudes des Français : le roi a décidé que l’année commencerait le 1er janvier, dès 1565. Ah mais !
Ecrit le 29 septembre 2004
Insécurité sociale
Le tour résolument punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du simple dytique ’crime et châtiment’. Il annonce l’instauration d’un nouveau gouvernement de l’insécurité sociale visant à façonner les conduites des hommes et des femmes pris dans les turbulences de la dérégulation économique et de la reconversion de l’aide sociale en tremplin vers l’emploi précaire. Au sein de ce dispositif ’liberal-paternaliste’, la police et la prison retrouvent leur rôle d’origine : plier les populations et les territoires indociles à l’ordre économique et moral .
C’est aux Etats-Unis qu’a été inventée cette politique de la précarité, dans le sillage de la réaction sociale et raciale aux mouvements progressistes des années soixante qui sera le creuset de la révolution néolibérale. C’est pourquoi ce livre emmène le lecteur outre-Atlantique afin d’y fouiller les entrailles de cet Etat carcéral boulimique qui a surgi sur les ruines de l’Etat charitable et des grands ghettos noirs.
Il démontre comment, à l’ère du travail éclaté et discontinu, la régulation des classes populaires ne passe plus par le seul bras, maternel et serviable, de l’Etat social mais implique aussi celui, viril et sévère, de l’Etat pénal. Et pourquoi la lutte contre la délinquante de rue fait désormais pendant et écran à la nouvelle question sociale qu’est la généralisation du salariat d’insécurité et à son impact sur les espaces et les stratégies de vie du prolétariat urbain.
Et il pointe les moyens de sortir du système répressif qui conduit les élites politiques à se servir de la prison comme d’un aspirateur social charge de faire disparaître les rebuts de la société de marché.
Chercheur au Centre de sociologie européenne, Loïc Waquant est professeur de sociologie et d’anthropologie à la New School for Social Research et à l’Universite de Californie-Berkeley. Il est notamment l’auteur de ’Les Prisons de la misère’ (1999) et de ’Corps et âme. Carnets d’un apprenti boxeur’ (2000).
Collection « Contre-feux »
http://www.agone.org/punirlespauvres
Format 12 x 21 cm, 364 pages, 20 euros
Ecrit le 23 février 2005 :
Tant qu’il y aura des livres
(Quo)tas de mots
La direction de Gisi, groupe de presse professionnelle (qui édite notamment les titres L’Usine nouvelle et LSA, libre Service Actualité) a annoncé le 29 janvier 2005 un plan de « restructuration » qui devrait se traduire par une réduction de 25% des effectifs (sur 390 salariés)
Les propriétaires, trois fonds de pension (Cinven, Carlyle et Apax) qui ont racheté ces titres à Vivendi en 2002, veulent augmenter leur rentabilité pour mieux les revendre dès que possible. Fidèles en cela, commente Libération (31/01/05), « Ã la stratégie des fonds d’investissement, experts dans les fructueux allers-retours (on rachète, on restructure, puis on revend en empochant une grosse plus-value) ».
Proprement scandaleux, le procédé n’en est pas moins entré dans les moeurs de la presse depuis quelques années.
LÃ où le cas Gisi surgit comme une nouveauté, c’est dans les critères retenus pour tailler dans le vif (ou, du moins, dans le fait que ces critères aient « transpiré » hors de l’entreprise...).
La direction avait commandé un audit au cabinet AT Kearney, « qui a dépêché sur place huit personnes à plein temps pendant douze semaines ». Ces « consultants » ont calculé le « taux d’utilisation » des journalistes.
« Un indicateur génial, dont AT Kearney détient le secret, précise Libé, pour calculer la productivité de chaque journaliste par mot publié » (sic). Conclusion : « le taux d’utilisation du journaliste » de l’Usine nouvelle serait de 60% (contre 70% à LSA et 80% à L’Argus de l’assurance).
La « logique » ne souffre pas l’ambiguïté : le journaliste est évalué en fonction de la quantité de mots produits (si l’on peut dire). Nulle place ici pour la qualité.
Alain Rémond dans sa chronique de Marianne (5/02/05), détaille la méthode.
Extraits :
" Les mots, les lettres, les virgules, les points-virgules, les points, les points d’exclamation, de suspension, d’interrogation, les parenthèses et les tirets, matière première du métier de journaliste, constituent un véritable enjeu, économique et financier (...).
Je ne connais pas la formule mathématique permettant de calculer le « taux d’utilisation » des journalistes. J’avoue que j’aimerais bien. Combien de mots faut-il écrire par jour ? Par semaine ? Par mois ?
Les mots composés sont-ils comptés double ? Les mots trop courts donnent-ils des pénalités ? La répétition des mêmes mots est-elle soumise à soustraction ? Le sens des mots, des phrases et des articles a-t-il la moindre importance ? Peut-on mesurer scientifiquement leur intérêt, leur pertinence ? Suffit-il d’aligner le maximum de mots dans le minimum de temps pour bénéficier d’un « taux d’utilisation » acceptable ? Prend-on en compte les gains de productivité ?
J’aimerais voir les huit gars d’AT Kearney s’installer dans mon bureau (...). Cher monsieur Rémond, nous avons noté que votre productivité laisse à désirer (...). Nous avons remarqué que, de temps en temps, vous relevez votre stylo, vous n’écrivez pas. Vous laissez passer de longues et précieuses secondes avant de continuer. Que de temps perdu ! Avez-vous pensé au nombre de mots que vous auriez pu écrire pendant toutes ces pauses improductives ? Et puis toutes ces ratures ! Vous le faites exprès, ma parole ! Tous ces mots rayés, biffés, après avoir été écrits. Que deviennent-ils, ces mots-là ? Ils sont perdus ! Gaspillés, dilapidés ! Vous avez pris du temps pour les écrire. Puis du temps pour les rayer. Du temps inutile. Non rentable. Autant en emporte le temps ! Or le temps c’est de l’argent ! Nous allons donc immédiatement suggérer à la direction d’amputer votre salaire du montant du temps perdu, indexé sur le nombre de mots sacrifiés et le taux de non-utilisation de tous les mots disponibles. On veut des mots, encore des mots, toujours des mots (comme chantait Dalida) ! (...) "
On aimerait se contenter d’en rire. Mais cette arithmétique cauchemardesque va jeter à la rue une centaine de salariés... Dans l’indifférence quasi-générale.
Par Jean Teulière
(revue Acrimed)
Ecrit le 23 février 2005 :
Concentration dans l’édition :
Quand le droit de dénoncer est en danger
Depuis la loi Lang imposant le prix unique du livre, peu de mesures ont été adoptées pour limiter l’action
des logiques capitalistiques dans l’édition. L’heure est à la concentration.
Des grands groupes comme
Hachette (Lagardère) ou Editis (Seillière via Wendel) détiennent-ils les clés de la culture
et de l’éducation ?
Alors que le groupe d’Amnesty International castelbriantais organisait sa bourse aux livres d’occasion, samedi 5 février, ses trois homologues rennais ainsi que divers partenaires de la solidarité internationale s’attelaient quant à eux au 5e salon « Plumes Rebelles », un bel évènement consacré à la littérature engagée. Entre autres thèmes tristement incontournables (tels les conflits tchétchène ou israélo-palestinien), c’est au livre lui-même que fut consacrée une conférence-débat, le samedi soir. Sous l’égide d’un journaliste du Canard Enchaîné, divers éditeurs échangèrent parfois vivement sur l’état de l’édition et l’organisation du commerce du livre en France. Si un relatif consensus veut que le livre ne soit pas une marchandise comme les autres, il semble pourtant soumis à des logiques économiques inquiétantes.
Le tollé suscité par le groupe La Martinière qui, au moment du rachat du Seuil, déclarait que chaque livre devrait être rentable illustre bien la conception du métier que s’en font les éditeurs exigeants : « Les livres qui marchent permettent de financer ceux qui se vendent moins bien » résume Marie-Catherine Vacher, d’Actes Sud, éditions spécialisées dans la littérature étrangère. Même si les perspectives de ventes sont faibles sur un ouvrage, l’éditeur doit pouvoir publier un livre qui lui paraît intéressant. Cela ne l’exonère pas pour autant d’être financièrement viable. Le risque serait de suivre l’exemple aberrant des Etats-Unis, où l’on exige 10 % de bénéfices annuels dans l’édition. De nombreux auteurs n’y trouvent pas de véritables moyens d’être publiés.
Douteux mélange
L’édition française est l’édition la plus concentrée au monde avec deux groupes qui se partagent 60 % du chiffre d’affaire (pour 35% de la production). Hachette, appartenant à Lagardère, par ailleurs vendeur d’armes, et Editis, propriété du groupe que dirige le patron du MEDEF (Wendel), offrent un douteux mélange des genres. Avec les folies puis la décadence de Messier à la tête de Vivendi-Universal
(VU), cela a failli être pire. François Gèze, directeur de La découverte raconte les trois dernières années de troubles. Hachette-Lagardère avait racheté VU-Publising, la branche édition de Messier (dont La découverte faisait alors partie) sur demande de Chirac pour éviter que le tout ne finisse dans des mains américaines. Manuels scolaires, poche, dictionnaires, Lagardère en avait trop. Bruxelles et la direction de la concurrence dénoncèrent cette fusion et c’est Wendel (Seillière) qui put reprendre une partie des activités éditoriales de VU-Publishing désormais sous le nom d’Editis.
La découverte se retrouve tout de même dans une position fort délicate au sein d’Editis. détentrice d’un fonds considérable pour la pensée de gauche, son propriétaire est le Baron Ernest-Antoine Seillière. Si François Gèze, rassurant, pense qu’il a les moyens de se battre pour garder sa liberté, ce n’est pas lui qui publiera une critique frontale du MEDEF. Pour Christopher Yggdre, de la jeune coopérative indépendante Co-errances, cela pose un problème politique majeur : « une partie de la littérature qui a nourri énormément de luttes sociales (depuis les années 60 ) » est propriété du patron du MEDEF, « c’est le décideur et lorsqu’il aura besoin de le faire savoir, il n’hésitera pas. »
Concentration
De plus, c’est non seulement l’édition qui est concentrée (de façon horizontale) mais également la diffusion (concentration verticale). Avec Interforum, Virgin, Relais H, les deux grands contrôlent ceux qui font le plus de volume (mise à part la FNAC) . Les libraires indépendants se retrouvent ainsi à négocier des remises avec une plateforme de diffusion qui possède aussi des concurrents directs. Ils ont parfois bien du mal à tenir face aux supermarchés du culturel et grandes surfaces. Heureusement, de nombreux irréductibles se battent pour garantir une diversité dans l’offre, là où les grands se focalisent sur les meilleures ventes.
Vivent les libraires
indépendants !
Les petits sont alors reconnus comme essentiels et c’était d’ailleurs l’esprit de la loi Lang : maintenir un réseau de libraires. Avec le prix unique du livre, on évitait que les gros jouent sur le volume pour baisser les prix et attirer encore davantage les lecteurs. S’il n’y avait que la FNAC ou Leclerc, ce serait catastrophique pour la richesse de l’édition.
Ainsi François Gèze considère que ce sont les indépendants qui créent la demande, ces « libraires de création » qui lisent, choisissent, conseillent, les lecteurs. « Les grosses enseignes ne font que suivre, elles ne prennent pas les risques. »
En outre, les indépendants offrent une information plus honnête que les médias (presse, radio, télé) sur les livres. Pour Marie-Catherine Vacher, « la critique littéraire au sens strict n’existe plus ». Elle dénonce la grande collusion « où tout le monde (journalistes souvent essayistes également) est dans le même milieu, dans le même bain, on parle des bouquins des copains. ».
C’est surtout le cas dans les romans, « on ne sait pas pourquoi tel livre va être chroniqué ou pas, hormis pour l’entretien d’un réseau... ». Les petits libraires redeviennent et c’est aussi leur intérêt, un intermédiaire essentiel, déclenchant même parfois des succès littéraires inattendus.
Un autre phénomène inquiétant, reflet de la mondialisation, irrite la représentante d’Actes Sud : les grands salons internationaux, où les éditeurs se retrouvent et parlent des nouveautés, viennent faire leurs courses, fabriquent une uniformisation avec au final « 20 pays qui achètent le même livre ! ».
En résistance, la coopérative Co-errances tente de mettre ses idées en pratique avec un système où l’édition commande à la diffusion, à l’inverse de la tendance actuelle. Elle mise sur les réseaux alternatifs, le bouche à oreille, les libraires indépendants mais aussi sur les rendez-vous citoyens comme Plumes Rebelles pour faire connaître ses productions. En dehors du système classique, ce choix politique limite l’impact des réalisations et les possibilités de toucher un public autre que déjà militant et informé.
Et le lecteur ?
Enfin, c’est peut-être vers le lectorat qu’il faut se tourner, le danger le plus grand auquel l’édition doit faire face est du côté de la demande : l’érosion du lectorat lui-même. Il y a de moins en moins de grands lecteurs (plus de 25 livres par an).
Les risques d’uniformisation de la production littéraire ne semblent pas préoccuper beaucoup l’opinion, et par conséquent les décideurs politiques. Libraires et éditeurs ont l’impression de défendre seuls l’intérêt général.
Marcel Tanguy
Pour en savoir plus : dossier du Canard Enchaîné « Tant qu’il y aura des tomes. »
La littérature française pour les nuls
Vous avez aimé « L’histoire de France pour les Nuls » ? Vous avez raison. Le livre s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires. Voici maintenant, juste pour la rentrée, LA LITTERATURE FRANCAISE pour les Nuls. Un livre à s’offrir. Un document de référence, le fil d’Ariane qui permet de retrouver un auteur, un roman, le thème central d’un œuvre.

Selon la formule qui fait son succès, le livre manie l’humour, voire l’ironie légère et multiplie les anecdotes et les détails : Bossuet et ses phrases en voûte, la chanson de geste tenue en laisses, Charles Cros et ses vers olorimes .... Il n’hésite pas les rapprochements audacieux entre les fabliaux et les Guignols de l’info.
L’épuisette
à mots crus
Le livre est semblable à une table d’orientation : d’un seul coup d’Å“il on aperçoit les titres de La Comédie Humaine (Balzac), « tout l’or de Verlaine et Rimbaud », et ce qu’il appelle « Les lettres militantes » (Montesquieu, Diderot, Voltaire, Rousseau) qui ouvrirent la voie à la mythique Révolution Française.
Jean-Joseph Julaud a le chic pour synthétiser un courant de pensée ou une époque. Par exemple, au XXe siècle, Gide, Colette, Mauriac, Bernanos, Malraux, Camus tracent « La géographie des passions », tandis que Maurice Leblanc, Fred Vargas, Georges Simenon, Boileau-Narcejac et autres San-Antonio sont les maîtres du « rompol » (roman policier). Jean-Joseph Julaud n’oublie pas de signaler d’illustres voisins : Edgar Poë , Conan Doyle, Agatha Christie ...
Pour les cinquante dernières années, Jean-Joseph Julaud cite Marguerite Yourcenar, Boris Vian, Nathalie Sarraute, Joseph Kessel, Daniel Pennac et même le sulfureux Michel Houellebecq avec son « épuisette à mots crus » où les scènes de sexe très hard, très détaillées, s’effectuent « avec une simplicité de recette de cuisine ».
Ne croyez pas que Jean Joseph Julaud s’en tienne aux grands classiques de la littérature ! Il va chercher Christine de Pisan et Madeleine de Scudéry et le pauvre Rutebeuf, il n’oublie ni Harry Potter, ni Charles Perrault, ni Aimé césaire, ni Caliste Beyala, ni Amélie Nothomb.
Le livre explique des citations devenues très usuelles : revenons à nos moutons ; je pense donc je suis ; tel père tel fils ; qu’allait-il faire dans cette galère....
Au passage, si vous placez dans la conversation .... « allons voir l’herbelette perleuse » nul doute que vous ne remportiez un petit succès.
Le livre est un hymne jubilatoire à l’écrit, sans rien de passéiste, avec le désir évident de faire découvrir la lecture, de favoriser l’expression de tous : il rappelle que Joachim du Bellay, pour enrichir la langue française, conseillait de « prendre dans la langue des ouvriers et des laboureurs les termes techniques qu’ils utilisent ». Le livre de Jean Joseph Julaud est donc écrit avec des mots simples ... ce qui n’exclut pas l’emploi de mots compliqués que l’auteur explique.
Un petit détour vers les dix plus beaux poèmes d’amour ... allons, fermez ce livre, il est temps d’aller dormir, vous y reviendrez grappiller demain, sûrement.
La littérature française pour les Nuls,
Par Jean Joseph Julaud, Ed. First
645 pages - 22,90 euros
Ecrit le 19 octobre 2005 :

Chaton Doré

A trois ans et demi, on se sent déjà très grand et on peut prendre tout seul des décisions : comme par exemple de ne pas aller à l’école, car c’est difficile parfois, de quitter son milieu tout doux, d’aller vers les autres et de vivre avec eux de nouvelles expériences... TIDANDARA, auteure de littérature jeunesse, présentera ses livres le vendredi 21 octobre à Châteaubriant, des livres où l’enfant peut être lecteur et acteur, où les adultes sont appelés à repérer leur place dans la crainte des enfants (endormissement, cauchemars, perte de sa place), dans leur refus des contraintes, dans leur découverte du monde (le partage, les gros mots, la conception d’un enfant)

Mystères en Bretagne
Un livre pour les enfants, pour tous les goûts : une histoire courte (La légende de la Côte d’Emeraude), un récit en BD (La fontaine de Margatte), un texte plus long (Le Lièvre d’argent) écrits à partir du monde magique et légendaire de la Bretagne.
Mystères en Bretagne, par Kitandara.
Ed. Art’Graf’
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La petite fille aux orties
Pour les amateurs de phénomènes para-normaux, voici Solenn, qui vient d’hériter de sa grand-mère : une grande maison que l’on dit hantée. Mais pourquoi cette marque rouge sur son poignet, semblable au torque des Vikings ? Pourquoi ces poupées que l’on dirait ensorcelées ? Pourquoi ce manuscrit qui semble prédire l’avenir ?
Solenn est-elle folle ? Ou chargée d’un grand dessein ? Est-ce bien sa grand mère Mamyso qui lui parle sans cesse ? Pourquoi les hommes qu’elle aime sont-ils tous condamnés à mourir ?
300 pages de questions et de tension, entre le présent et le passé, à la recherche d’un avenir qui se dérobe jusqu’Ã la découverte de Linad, la petite fille aux orties.
Linad qui signifie Ortie, en breton...
La petite fille aux orties, de Solveig, Ed l’Harmattan.
Du même auteur, le très émouvant « Ils avaient 20 ans en 1942 », histoire d’un couple de jeunes résistants

Mots pour Maux
Après La Petite fille aux Orties, et Linad « le temps des Druides et des Dieux », SOLVEIG Le Coze vient de publier « Linad et les loups ». Des livres qui traversent l’Histoire au hasard des légendes et des rencontres qui permettent de passer de l’enfance à la réalité. Des « mots pour maux » qui mettent une note d’espoir dans des faits divers parfois horribles
Saison de lecture 2005-2006
cécile Guichard, coordinatrice en animation du Réseau des Bibliothèques de la Communauté de Communes du Castelbriantais et Marie Chartres, agent du patrimoine de la Bibliothèque de Châteaubriant , ont présenté à la presse la SAISON DE LECTURE 2005-2006. :
– Rendez-vous entre un auteur et ses publics (huit rencontres dans l’année)
– Bébés lecteurs
– L’heure du conte (3-8 ans)
– Club de lecture (9-12 ans)
– Prix national « Incorruptibles » 13-14 ans
– Jurys littéraires 4-16 ans
– Prix des lecteurs castelbriantais (adultes)
Toutes les dates sont parues dans le journal « Inter-Mag » d’octobre 2005. Nous ne les reprendrons donc qu’au fur et à mesure des animations.
Prix des lecteurs
Huit titres sont proposés et disponibles à la Bibliothèque de Châteaubriant :
– Sous la pluie (Olivier Adam)
– La chorale des maîtres bouchers
(Louise Erdrich)
– Le dieu des cauchemars (Paula Fox)
– Le voyage d’Eladio (Hubert Mingarelli)
– Je m’appelle Esher Lev (Chaïm Potok)
– Du mercure sous la langue
(Sylvain Trudel)
– La bulle cauchemar (Sylvie Weil)
– Tu es une légende (Tim Winton)
J’ai renvoyé Marta
Dans l’urgence et l’affolement, Sandra engage une femme de ménage, Marta. Mais dès qu’elle prend son service, la maîtresse de maison perd le sens commun, néglige son mari, les enfants, son travail. Obsessionnelle, tel un fauve décharné, Sandra rôde autour de celle qui devient une intruse, un danger perpétuel. Entre soliloques, malentendus conjugaux et dialogues décalés avec Marta, Sandra réveille ses terreurs muselées, celles d’une enfant désarmée, seule face à une mère dévorante.
Du même auteur : Le contretemps ; Rue Jean Dolent ; Tu me trouves comment ; et Cinq sorcières
Nathalie Kuperman rencontrera les élèves de l’école primaire de Noyal sur Brutz le 8 novembre à 15h30, et le public le 8 novembre à 20h30 à la Maison de l’Ange
Cinq sorcières
Nathalie Kuperman
« Concours de beauté à Bouillatrouille »
Rapapouille se prépare pour le concours de beauté (de la plus laide) des sorcières. Mais une concurrente malhonnête lui a envoyé un lutin ...
« Joukipic la sorcière »
Gabriel fait un cauchemar dans lequel Joukipic la sorcière veut le faire cuire pour le manger... Il se réveille trop vite et la sorcière n’a pas le temps de repartir ...
« Crimini craint les chatouilles »
Crimini, une nouvelle sorcière, s’est installée au village de Clément-La-Forêt. Elle exige des habitants que chaque lundi un enfant vienne lui faire la cuisine, faute de quoi elle les changera en serpillières !
« Clochemine et la formule magique »
Sorcelinette, la fille de la sorcière Clochemine, a attrapé la varicelle. Sa mère va essayer plein de formules magiques pour l’en débarrasser ...
« Les vilains mots de Crapeluche »
Crapeluche, la reine des sorcières, est la seule à avoir le droit de prononcer les mots magiques à la naissance d’une petite sorcière. Mais aujourd’hui elle est enrhumée. Elle tousse et les mots se perdent, emportés par le souffle...
Une écriture pleine de mots amusants, pour lire et trébucher, et qu’on a envie de répéter toute la journée. Cinq histoires courtes et rigolotes à partager avec les plus petits ou à proposer en première lecture pour les lecteurs débutants. Éd. L’École des loisirs, coll. Mouche, mars 2005, 78 pages - 7,50 €
Source : http://www.comptines.fr/ARCHVIT.dir/Vit49.dir/01-07-05.htm
Ils m’ont volé mon enfant
A notre époque, on se scandalise à juste titre de voir des familles musulmanes imposer un époux à leurs jeunes filles. On se scandalise à juste titre de savoir que des familles africaines imposent l’excision à leurs filles. Ce sont là des pratiques barbares, faites au nom du respect de consignes religieuses ou ancestrales.
Dans nos sociétés occidentales existe aussi le respect de la cohésion du clan . Ou tout au moins le respect des apparences, du qu’en dira-t-on .......
Dans un livre paru en juin, une castelbriantaise raconte : « Ils m’ont volé mon enfant ».
1964, la jeune fille a 20 ans. Un grand amour de vacances et une grande culpabilité : « Je couchais avec un homme hors du mariage et mon éducation me l’interdisait ». Amour sans autre lendemain qu’un bébé qui s’annonce. Scandale dans cette famille de la bourgeoisie castelbriantaise qui se déplace jusqu’à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, parce qu’on disait que, là , un médecin provoquait des avortements...... Cela ne s’est pas fait.
Retour à la maison, et dans l’entreprise familiale, ce qui est un peu la même chose. Rendez-vous avec le curé de la paroisse , « je devais me conformer aux directives de la famille. La famille, on pourrait dire le clan : bourgeois de province et industriels du bois se sont mariés entre eux ».
Conseil de famille, « J’avais dû rester enfermée à la maison. Il était hors de question de me montrer. J’étais enceinte de cinq mois ». France est alors emmenée dans une clinique privée de Nantes. Pour quatre mois. « Enfermée dans cette chambre. Personne à qui parler. J’entendais les femmes accoucher. J’entendais leurs gémissements, la progression de leurs plaintes jusqu’aux hurlements parfois. Cela me faisait très peur ».
Et puis l’accouchement, seule, dans sa chambre, hors de la salle de travail. La petite fille qu’on enlève. « On l’a fait disparaître à peine née, je ne l’ai même pas touchée » . Le papier qu’on signe devant un officier de police. Et le retour au boulot. « L’honneur était sauf. Mes parents, la famille, tout le monde avait l’air satisfait, respirait, sauf moi. Quelque chose était cassé ».
Le livre retrace ensuite la quête de France, beaucoup plus tard, à la recherche de sa fille. Emouvant.
Ils m’ont volé mon enfant, par France Prun, Ed. Hachette
J’ai pris l’escalier
C’est l’histoire d’un jeune, Aziz Senni, né 40 jours trop tôt, quarante jours avant que son père ne revienne travailler en France. né sur le sol marocain, il sera Marocain, alors que ses plus jeunes frères et soeurs, nés sur le sol français, seront Français. Cela lui jouera des tours une partie de son existence. Par exemple, il aura beaucoup de difficultés à trouver des jobs d’été ..... sans parler de faire des stages au Canada ou en Grande Bretagne.
Résidant en banlieue parisienne, dans la Cité du Val-Fourré, il doit sans cesse se battre (au sens propre) pour ne pas devenir, aux yeux des autres, « une lavette, un paillasson sur lequel tous s’essuient les pieds, un fantôme qui se lève pour laisser la place à ceux qui la demandent, qui s’efface à chaque fois que passe un vrai mec ». Bagarre : la souffrance physique, la peur d’être abîmé, mais surtout « la souffrance morale, lancinante, l’inquiétude, la tension, le stress permanent que représentent les combats à venir, les coups à prendre que n’efface même pas un éventuel triomphe. »
Taxi-brousse
Baccalauréat, Brevet de Technicien supérieur, Aziz crée sa propre entreprise de transport, avec les instruments qu’on connaît bien chez nous (Boutique de gestion, ADIE, bourse Eden) : « plus rapide que le bus, moins cher qu’un taxi » dit la publicité des transports ATA. Il lui faudra affronter, là aussi, ceux qui veulent lui casser la gueule ! Mais il réussit à s’imposer et à créer un réseau de transport franchisé. Perspective : « 100 agences ATA d’ici 2009 » ......
Lire la suite dans le livre « L’ascenseur social est en panne, j’ai pris l’escalier » , de Aziz Senni - Ed Archipel.
Ecrit le 21 décembre 2005
Olivier Adam
Olivier Adam, 31 ans, est un jeune romancier déjà reconnu.
Ce mardi 13 décembre 2005, il a rencontré pendant plus de deux heures, les lycéens des classes de seconde VAM (Vente Action Marchande ) et 1 bac MVI (première bac pro Maintenance des véhicules Industriels) du LP Lenoir dans le cadre de rencontres de lecture organisées par la Bibliothèque de la Communauté de Communes du Castelbriantais.
Olivier Adam est né en 1974. Il a grandi en banlieue parisienne. Persuadé depuis toujours qu’écrire exige d’évoluer en milieu hostile, Olivier Adam quitte sa banlieue natale, le bac en poche, pour griffonner quelques textes tout en poursuivant des études de gestion et d’économie.
Il y côtoie des tas de types et de jeunes filles bien élevés et propres sur eux et s’initie aux joies de l’ambition.
Il est familier du monde des musiques rock...
Il rédigera ainsi un mémoire sur « l’économie de la poésie » à propos duquel il s’interroge encore.
NDLR : tant qu’Ã faire, pourquoi pas « la poésie de l’économie » ? !!!
En 2000, il publie son premier roman « Je vais bien, ne t’en fais pas » aux éditions du Dilettante, suivi de 4 romans aux éditions de l’Olivier et de 5 livres « pour la jeunesse ».
Il écrit aussi pour le cinéma pour lequel il a adapté deux de ses romans.
La rencontre, organisée en collaboration avec les professeures de Français des deux classes et la documentaliste du LP Lenoir, est l’aboutissement d’un travail de lecture des lycéens qui ont tous lu au moins l’un des romans d’Olivier Adam.
Questions-réponses
Votre rôle d’écrivain et les thèmes de vos fictions :
« La réalité est celle dont je souhaite témoigner en essayant de porter un regard juste sur ce qui nous entoure. J’explore ce qui révolte, effraie, fragilise ; je fais parler des gens qui sont dans le combat ordinaire de la vie quotidienne ».
Mes priorités :
« me confronter aux choses cruciales de la vie comme la perte des autres »
« regarder le monde de manière lucide »
« témoigner de la vie, du réel tels qu’ils me semblent-être ».
Qui sont vos personnages ?
« L’environnement social et géographique de mes personnages est le mien ».
« On n’invente qu’Ã partir de soi et de ses souvenirs ».
« Mais, si certains auteurs écrivent des autobiographies et se mettent à nu, d’autres comme moi mettent des masques, endossent un rôle pour dire une sorte de vérité personnelle. »
« J’ai écrit mes livres avec ma petite troupe de personnages »
A propos des pratiques addictives :
« Mes personnages sont souvent en situation de fragilisation personnelle ou sociale, les enjeux moraux de mes livres se jouent ailleurs ».
« mes personnages font ce qu’ils doivent faire ».
Pour moi, l’écriture, c’est :
« La volonté de dire l’essentiel en peu de mots... pour atteindre une forme d’émotion un peu nue. »
« Écrire, c’est un parcours solitaire, il faut apprendre tout seul. »
« La seule question en littérature c’est de savoir si c’est beau et si ça touche ».
Vos rapports avec les lecteurs :
« Lire, c’est se mettre à la place de quelqu’un d’autre, vivre à la place de quelqu’un d’autre, avoir une vie élargie »
" Je ne pense jamais au lecteur quand j’écris ;... mais à un moment donné, ça entre en résonance...
La littérature ça à voir avec la vie,... Écrire, c’est faire le pari que nous sommes tous les mêmes... mais c’est un pari aveugle ".
Mon dernier roman :
« Falaises », c’est trois mois pour écrire l’histoire, le premier jet et un an de réécriture après la première version.
(il y en a eu 17 !).
Le cinéma :
« Quand j’adapte un de mes romans, ou que j’écris un scénario, je me mets au service du réalisateur ; ce n’est pas moi le maître d’œuvre ».
« J’écris des scénarii plus politiques, par exemple sur Sangatte ou les mariages mixtes considérés à tort comme des mariages blancs ».
Mon objectif : montrer que derrière les situations, il y a des gens, montrer les choses du point de vue humain ".
sont actuellement en adaptation « je vais bien, ne t’en fais pas » et « sous la pluie » ; déjà adapté au cinéma « Poids léger »
Au cours de cette rencontre, Olivier Adam a insisté auprès des lycéens sur le travail d’écriture qu’il faut constamment reprendre :
" vos profs vous demandent de
réécrire... ?
... écoutez-les ! "
NDLR :
Olivier Adam aurait pu citer Boileau... !
B et R Le Gall
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