Ecrit le 26 février 2020
Rasssurant
Les élections municipales sont prévues pour le 15 mars 2020. Le dépôt des listes doit se faire avant le 29 février. Ce qui se passe est bien rassurant ! En effet, alors qu’on croyait que les électeurs se désintéressaient de la politique, on constate au contraire une mobilisation.
Mobilisation des femmes, d’abord, c’est la grande nouveauté. Il y a toujours l’obstacle traditionnel : les femmes doutant d’elles-mêmes, n’osant pas se mettre en avant. Mais quand le pas est franchi, c’est bon et souvent elles refusent d’être là simplement en décoration. Dans les communes, même dans celles qui n’y sont pas obligées, les listes ont visé à la parité.
Mobilisation plus importante que prévu : il n’est pas rare de voir deux listes dans une petite commune de moins de 500 habitants !
Mobilisation des idées : les co-listiers ont des choses à dire, des projets pour leur commune. On constate avec plaisir que souvent les co-listiers discutent, apportent des idées, confrontent des points de vue.
Des difficultés
Des difficultés : dans telle commune des femmes ont refusé d’intégrer une liste en raison du comportement habituellement trop « macho » des premiers hommes inscrits, et elles participent à une autre liste !
Dans telle autre commune, une personne inscrite sur une liste regrette d’y être et préférerait être sur la seconde liste. Cela promet des majorités fluctuantes … Dans telle et telle commune, une liste s’est constituée mais personne n’accepte d’être maire !
Difficulté : il va falloir tenir compte des réalités, des lois, des pesanteurs. Tenir compte aussi des agendas : les responsabilités municipales sont chronophages….
A la Com’Com’ Châteaubriant-Derval, 14 maires sur 26 ne repartent pas : Derval, Erbray, Fercé, Issé, Jans, Lusanger, Marsac sur Don, Moisdon, Petit-Auverné, Rougé, Ruffigné, Soudan, St Julien de Vouvantes, Villepôt. Cela fait que 9 vice-présidents (et peut-être 10) sur 15 sont à changer. Il va y avoir des bouleversements importants à la Com’Com’ Châteaubriant-Derval.
Espérons que cela modifie le fonctionnement.
Ecrit le 26 février 2020
Salle municipale
Un Castelbriantais nous écrit :
Nous avons demandé la location d’une salle à la mairie de Châteaubriant à la mi-novembre en vue d’une fête de famille prévue pour le 23 mai 2020. Ce sera le week-end de l’Ascension et nous décidons de nous y prendre tôt pour réserver. En effet, nous savons qu’il faut un long délai avant d’avoir une réponse négative ou positive à une demande de location de salle municipale à Châteaubriant. Nous précisons que nous habitons Châteaubriant.
À ce jour nous n’avons toujours pas de réponse à notre demande. Au mois de janvier mon épouse se rend à la mairie pour prendre des nouvelles de la demande. Il lui est répondu qu’on ne peut pas lui répondre ! « Vous recevrez un courrier vous informant de la décision qui aura été prise »
Aujourd’hui 20 février, nous ne savons donc toujours pas si nous pourrons disposer d’une salle... Si la réponse est négative, il nous faudra rechercher un autre local. Comment pourrions-nous retenir un traiteur si nous ne savons pas quand et où aura lieu notre petite fête ? Comment envoyer des invitations auxquelles manqueraient ces renseignements ?
Cela nous amène à nous poser d’autres questions : Qu’est-ce qui explique un fonctionnement aussi lourd, aussi bureaucratique ? Serait-ce l’expression d’une volonté de contrôle visant, pour la municipalité, à se réserver le plus longtemps possible le contrôle et l’usage de ces locaux ? Serait-ce une manière déguisée de « pousser » au clientélisme. « Qu’est-ce qu’ils fichent à la mairie ? Je vais aller voir le maire qui va sûrement nous arranger ça ! »
Bien sûr, ce ne sont que des questions…
Ce qui nous semble évident, c’est que les citoyens traités de cette manière sont considérés comme bien peu de choses, comme quantité négligeable…
Stationnement
Des cars scolaires qui amènent des enfants au cinéma à Châteaubriant stationnent le long du trottoir rue Jean Jaurès en attendant leur sortie. Il y en a parfois trois d’affilée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité : les véhicules qui viennent de Béré doivent déboîter sur la gauche de la chaussée pour dépasser les cars mais n’ont aucune visibilité sur ceux qui débouchent de la rue de la Vernisserie pour tourner à gauche. Il en est de même pour ceux qui viennent de cette rue qui ne voient rien et peuvent se retrouver nez à nez avec un autre véhicule. Quant aux piétons ils doivent traverser le passage clouté qui est sur le ralentisseur au raz du nez du bus, ils ne voient rien et ne sont pas vus. Ils doivent prendre mille précautions pour ne pas se faire heurter par une voiture ou un deux roues qui arrive sur leur gauche. Le parking de la Vernisserie n’est sans doute pas accessible aux cars mais ceux-ci pourraient aller stationner ailleurs ?
Plongée dans le favoritisme
Au Conseil Municipal du 19 décembre 2019, il a été attribué une subvention exceptionnelle de 5000 € au Club de Plongée (104 adhérents) pour lui permettre d’acheter le compresseur nécessaire pour gonfler les bouteilles de plongée. Une deuxième subvention de 5000 € est accordée à ce club au Conseil Municipal du 18 février 2020.
Le maire justifie cette subvention en parlant d’une « association dynamique et reconnue » et en souhaitant jouer avec elle un « partenariat à fond ».
Question : n’y a-t-il pas d’autres associations qui, elles aussi, auraient besoin d’un peu d’air ?
Notons, par hasard, que le président du Club de Plongée est Elias Amiouni qui, est-ce un hasard, figure sur la liste du maire aux prochaines municipales.
D’autres associations à Châteaubriant, dynamiques et reconnues, n’ont pas réussi à obtenir, elles, un local ou même un rendez-vous !
Les faveurs des rois font des courtisans, et rarement des amis.
disait Sosthène de La Rochefoucauld-Doudeauville ; Le livre des pensées (1861)