Ecrit le 25 mars 2009
Les ?l ?ves de Seconde du Lyc ?e Guy M ?quet ont b ?n ?fici ? d’une journ ?e banalis ?e sur le th ?me R ?volte, r ?volution, subversion avec lecture des chroniques de la haine ordinaire de P. Desproges, d’une nouvelle de Stendhal : Vanina Vanini , du roman de G. Orwell : 1984 et du roman d’A. Nothomb : Hygi ?ne de l’assassin
ach, Alain Pouteau et trois élèves
En histoire / g ?o ils ont r ?alis ? des dossiers sur
– Voltaire ?crivain subversif ?
– les r ?voltes anti-fran ?aises en Europe pendant le 1er Empire (1789-1815)
– La r ?volution dans les Antilles fran ?aises (Ha ?ti- Martinique)
– les ?meutes de la faim dans le tiers monde
– la g ?ographie du terrorisme
En sciences (SVT, physique) ils ont ?tudi ? Galil ?e / Darwin ; et la r ?volution biologique avec Pasteur et Claude Bernard
En Arts Plastiques ils ont examin ? les œuvres qui ont fait scandale au d ?but du 20e si ?cle
Tous ils ont rencontr ? le conteur Alain Pouteau pr ?tant sa voix ? quelques unes de leurs « œuvres » : ?loge paradoxal de la paresse, ?loge paradoxal de la gourmandise ou de la col ?re. De beaux textes, ma foi !
Et puis Alain Pouteau leur a fait d ?couvrir des textes de Boris Vian (Le temps de vivre), de Jacques pr ?vert (d ?jeuner du matin ; Grasse matin ?e), de Nelson Mandela (Oser), Victor Hugo (Demain d ?s l’aube) et un texte de Jacqueline de Romilly sur la pr ?cision du langage : « ?C’est en exprimant correctement sa pens ?e qu’on peut la dominer, se faire comprendre et ainsi ?viter cet autre moyen d’expression qu’est la violence ? ».
La s ?ance s’est poursuivie par une discussion autour de la po ?sie. « ?A quoi ?a sert la po ?sie, monsieur ? » a interrog ? un ?l ?ve.
« ?La po ?sie, ce ne sont pas les vers, les rimes, les strophes. Tout ?a c’est de la technique. Ce qui compte c’est la musique cr ??e, dire les choses ? sa mani ?re, parce qu’il y a des choses qu’on est seuls ? vivre comme ?a. Nous avons tous besoin d’un texte qui nous parle, qui change la fa ?on de regarder les choses. Ce n’est pas le texte qui est important, c’est le fait d’ ?veiller une ?motion en nous ? ».

