Ecrit le 21 octobre 2009
La pauvret ?
Selon un communiqu ? de l’ONU (14 octobre 2009), « ?la conjugaison des crises alimentaires et ?conomiques a fait grimper le nombre de personnes affam ?es ? des niveaux sans pr ?c ?dent : plus d’un milliard d’ ?tres humains sont sous-aliment ?s ? »
« ?La quasi-totalit ? de ces individus vit dans les pays en d ?veloppement. En Asie et dans le Pacifique, leur nombre est estim ? ? 642 millions ; en Afrique subsaharienne, ? 265 millions ; en Am ?rique latine et aux Cara ?bes, ? 53 millions ; au Proche-Orient et en Afrique du Nord, ? 42 millions ; et dans les pays d ?velopp ?s, ? 15 millions ? », selon le rapport annuel de la FAO sur la faim, L’Etat de l’ins ?curit ? alimentaire dans le monde, pr ?par ? cette ann ?e en collaboration avec le PAM (Programme Alimentaire Mondial).
Et pourtant « ?nous disposons des moyens ?conomiques et techniques pour mettre un terme ? la faim. Ce qui fait d ?faut c’est une volont ? politique plus forte pour se d ?barrasser de la faim ? jamais. Il est fondamental d’investir dans l’agriculture des pays en d ?veloppement ? » dit M. Diouf pr ?sident de la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture).
Des milliards de pauvres, ?a fait pas riche
La France, elle, est un pays riche riche en pauvres. 13 % de la population, soit pr ?s de 8 millions de Fran ?ais, vivent en dessous du seuil de pauvret ? ! En 2007, 45% des Fran ?ais d ?claraient qu’il leur ?tait d ?j ?? arriv ? de penser qu’ils ?taient sur le point de conna ?tre une situation de pauvret ?. En 2009, ils sont 53%, selon le barom ?tre annuel Ipsos pour le Secours populaire .
30% de Fran ?ais disant avoir « r ?ellement » connu ? une situation de pauvret ?.
Ecrit le 28 octobre 2009
Heureusement qu’il y a des riches
Entendu un commentaire ? la radio l’autre jour : « ?heureusement qu’il y a des riches car ils peuvent aller au th ??tre, au restaurant. Cela cr ?e des emplois !? ». C’est bien vrai ?a ! Heureusement qu’il y a des gens qui prennent du plaisir pour permettre aux autres de travailler ! Et kic ?ti cora malaudo ?
Ceci prouve au moins, que la sottise est une chose largement partag ?e, quelle que soit la classe sociale !
Dans le courrier des lecteurs de Ouest-France du 20 octobre, Alain Besson ?crit :
« ?Plus j’avance en ?ge et plus le genre humain ne cesse de m’ ?tonner. A la lecture du forum d’/Ouest-France de ces derni ?res semaines, il m’a sembl ? que ce qui passionnait les foules » sentimentales " tournait autour de th ?mes aussi essentiels ? la bonne marche du monde que le rattachement de la Loire-Atlantique ? la Bretagne, l’avenir du football-club de Nantes et le fait de savoir si le muscadet est un vin lig ?rien ou breton()
Une information, parue le 14 octobre, en pages g ?n ?rales d’Ouest-France, est presque pass ?e inaper ?ue : le seuil de pauvret ? se situait d ?sormais autour de 910 ? par mois.
A 910 ? de salaire, ou de revenu, par mois, on se trouve ? cent euros de distance du Smic qui tourne autour de 1 010 ? nets mensuels. Si l’on sait qu’un studio de 35 m2, dans l’agglom ?ration nantaise et dans le secteur priv ?, ne se loue pas ? moins de 400 ou 500 ?, avant paiement du gaz, de l’ ?lectricit ?, des assurances et des imp ?ts, il est ais ? d’en d ?duire qu’il ne reste pour se nourrir et se v ?tir, au smicard ou ? la smicarde c ?libataire, que 300 ? 400 ?.
Certes, diront les plus optimistes, les HLM et le secteur social du logement pourvoient ? cette pression du march ?. A condition de pouvoir patienter sur les listes d’attente, des mois voire des ann ?es...
On peut donc affirmer, sans exag ?ration, que le Smic, en quelques ann ?es, s’est dangereusement rapproch ? du seuil de pauvret ?.
Sans disposer de statistiques pr ?cises, mais sans grand risque de me tromper, il ne me para ?t pas excessif de supposer que des dizaines de milliers de Nantais se d ?brouillent comme ils peuvent avec ces quelque 1 000 ? mensuels ; sans compter les rmistes, rsaistes, et petits retrait ?s tr ?s en dessous de ce seuil de pauvret ? mais qui (c’est bien le moins que nous leur devons) parviennent ? survivre « ?presque ? » ? ?galit ? avec le Smic gr ?ce ? la couverture m ?dicale universelle, ? l’aide personnalis ?e au logement, aux restos du cœur et autres formes de solidarit ? nationale ou associative. Et encore, s’agissant de la CMU notamment, tous n’y ont pas droit ! ?"

