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génial : la constitution au mot à mot
L’UNICE :
la voix des patrons
L’UNICE, c’est l’Union des Confédérations de l’Industrie et des Employeurs d’Europe, c’est-Ã -dire « le porte-parole des entreprises en Europe ». Ses 39 membres sont les organisations industrielles multi-sectorielles et les organisations d’employeurs de 31 pays européens, représentant plus de 16 millions d’entreprises, surtout des PME (petites et moyennes entreprises)
L’UNICE tient une réunion les 9, 10 et 11 juin à Bruxelles. A cette occasion l’organisation a invité les directions de l’OMC (organisation mondiale du commerce) et les Directions Générales de la Commission européenne ainsi qu’un millier de patrons européens.
Sur l’initiative d’ATTAC Bruxelles et Belgique ainsi que de différentes autres organisations une manifestation est prévue le 10 juin à Bruxelles. « Unissons-nous contre l’UNICE ». ATTAC France participe, elle aussi, en même temps que d’autres organisations françaises, à cette journée.
« Nous allons à Bruxelles pour manifester notre désaccord vis à vis de la collusion qui existe entre les multinationales et les politiques internationales ». Pour le mouvement ATTAC (association pour la taxation des transactions financières et pour l’aide aux citoyens) l’UNICE est tout un symbole, celui de « la collusion des intérêts privés et des politiques publiques ». ATTAC n’hésite pas à parler du « copinage des décisions et des décideurs internationaux en matière de commerce international »
L’UNICE -Union des Confédérations Industrielles et d’Employeurs d’Europe- est la voix du monde des affaires vis-Ã -vis des institutions de l’Union Européenne. L’UNICE existe depuis 1958. Son organigramme est identique à celui de l’Union Européenne, ce qui lui permet de s’y superposer. Elle comporte des groupes de travail réunissant plus de 1500 experts, élaborant plus de 100 propositions par an qu’elle soumet à la Commission Européenne.
Surprotection sociale
Comme dit un document interne de l’UNICE : « La tâche principale de l’UNICE est d’informer et d’influencer le processus de décision au niveau de l’Union Européenne afin que les politiques et propositions législatives ayant un impact sur l’activité économique en Europe tiennent compte des besoins des entreprises. ».
L’UNICE estime en effet que « pendant bien trop longtemps les politiques de l’emploi ont été essentiellement ramenées à des approches de politique sociale ». On notera le « trop longtemps » et le regret de législations sociales. L’UNICE (lire plus loin) parle même de « surprotection sociale ».
L’UNICE souhaite aller au contraire vers une accélération de la libéralisation des affaires et précise, au cas où nous n’aurions pas compris, qu’il faut, à son point de vue :
– réduire les charges fiscales et réglementaires excessives qui pèsent sur le secteur privé et augmenter l’efficience des activités du secteur public ;
– améliorer l’ouverture, la flexibilité et l’adaptabilité de tous les marchés ;
– encourager l’esprit d’entreprise et établir un meilleur équilibre entre les risques et les récompenses liés au fait de mener une activité économique en Europe (NDLR : de quelles récompenses peut-il bien s’agir ?)
Faîtes tout sauter
L’UNICE appelle à des réformes des marchés du travail, visant à :
– en augmenter la flexibilité
– diminuer les coûts globaux excessifs de l’emploi
– augmenter l’employabilité plutôt que la surprotection de la force de travail.
C’est au nom de l’économie de marché, de la libre circulation des capitaux en vue d’un profit maximum, que l’UNICE a pour ambition de relancer le projet avorté de l’OMC (organisation mondiale du commerce) à Seattle en novembre 1999, en vue de :
– éliminer les conventions collectives acquises au fil des luttes sociales ;
– démanteler les services publics, au nom des critères d’efficacité, de flexibilité et de compétitivité
– soumettre l’enseignement, les formations continues et permanentes aux impératifs de l’économie
– supprimer les allocations de chômage considérées comme une entrave à la recherche d’un emploi ;
– diminuer le budget de l’Etat, valoriser les fonds de pensions au détriment du système de pension par répartition
Europe - construction européenne - Bolkestein - Traité
constitutionnel - règle du pays d’origine - referendum
Europe - construction européenne - Bolkestein - Traité constitutionnel - règle du pays d’origine - referendum
Europe - construction européenne - Bolkestein - Traité constitutionnel - règle du pays d’origine - referendum
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Ecrit le 21 avril 2005 :
Le non bondit à 58% des voix (+5), selon un sondage BVA
Le non l’emporterait au référendum sur le traité constitutionnel européen avec 58% des voix, soit un bond de 5 points, contre 42% (-5) pour le oui, selon un sondage BVA pour l’Express rendu public jeudi.
La précédente enquête BVA-l’Express réalisée les 8 et 9 avril donnait 53% des intentions de vote au non, contre 47% en faveur du oui.
Dans le nouveau sondage, 29% des personnes interrogées (+7 points) n’ont pas exprimé d’intention de vote.
Cette enquête est la 21e consécutive depuis la mi-mars, tous instituts de sondage confondus, à placer le non en tête.
Un autre sondage rendu public mercredi, réalisé par CSA pour le Parisien, faisait apparaître une baisse de quatre points du non, qui reste toutefois majoritaire avec 52% des intentions de vote contre 48% pour le oui.
Selon BVA, 44% des sondés affirment souhaiter la victoire du non, contre 36% celle du oui, tandis que 20% ne se prononcent pas.
Toujours d’après cette enquête, les intentions de vote en faveur du non progressent fortement à gauche (+7 points) où elle totalisent désormais 66% contre 34% pour le oui. Les sympathisants socialistes se prononcent à 62% pour le rejet du Traité (+5).
Parmi les électeurs de droite, le rapport de force reste favorable au oui à 58%, comme lors du précédent sondage. Le oui gagne même un point chez les sympathisants UMP (69% contre 68%) et 5 points chez ceux de l’UDF (66% contre 61%).
Interrogés sur la personnalité qu’ils souhaiteraient voir succéder à Jean-Pierre Raffarin en cas de départ de celui-ci après le référendum du 29 mai, les sondés citent d’abord Nicolas Sarkozy (28%), loin devant Dominique de Villepin (13%), Jean-Louis Borloo (11%) et Michèle Alliot-Marie (10%). Le président de l’UMP est cité par 46% des sympathisants de droite et le ministre de l’Intérieur par seulement 15%.
Ce sondage a été réalisé en face-Ã -face les 18 et 19 avril auprès d’un échantillon national représentatif de 982 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).