[ voir : pauvre forêt, en bas de cette page]
Écrit le 21 mai 2003
Musée ... des horribles
« Châteaubriant ville d’histoire, Châteaubriant ville d’avenir » c’est ce que l’on peut lire sur la « flamme » des PTT. Il paraît même que Châteaubriant a obtenu le label « ville musée ». Un projet de musée est en effet dans l’air. Mais où ? Pour y mettre quoi ? Avec quelles animations ? Là , apparemment la ville n’a pas de projet, sinon d’y mettre les « agents de médiation » à servir de gardiens. « Ce serait mieux que de les voir traîner la savate en ville » a dit un élu. Ah bon ? Nous on croyait que les « agents de médiation » étaient là pour assurer la sécurité des citoyens. Ce n’est pas le cas ?
Mais si elle n’a pas de projet, la ville a au moins de « belles » choses à montrer
Et d’une : deux grosses buses de béton, mises en place par le Conseil Général, dans lesquelles ont été plantées des tubes à barrières, décorent l’entrée du château, et sont destinées à accueillir des affiches pour des expositions. Ca manque pour le moins de goût devant un château classé Monument Historique. Elles ont pourtant été peintes en vert prairie. Même qu’un âne s’y tromperait !
[note du 6 juillet 2005 : Avec l’inauguration de l’exposition « des charrues et des hommes », l’ensemble a heureusement disparu....]
Et de deux :
Le splendide porche Ouest de la Maison de l’Ange , qui donne sur une belle petite cour, sert de local à poubelles. Six poubelles et des cartons, un record ! (note du 22 février 20004 : ça au moins, c’est réglé)
Et de trois : au pied de la jolie tour escalière située derrière la Maison de l’Ange , dans la Rue Basse, un socle en béton a été posé sur des dalles gravillonnées (pas de niveau d’ailleurs ! Il a même fallu une cale !). Un grand réceptacle pour les déchets, y a été déposé, avec trois ouvertures, deux vertes et une jaune. Il n’est même pas placé le long d’un mur, il n’est même pas caché par quelque verdure ! Voilà un bel exemple de mise en valeur du patrimoine bâti. Bientôt il sera décoré de quelque papier gras traînant là inopinément... Allez y faire un tour, cela vaut le spectacle ! (en revanche, celui qui est placé au Pont St Jean ne gêne pas).
Et de quatre : les deux bacs de collecte sélective placés depuis longtemps au Bout du Monde, côté Torche, détruisent l’harmonie du petit jardin de caractère, au pied du château, que les amoureux ont fui. De plus, des sacs-poubelle traînent autour.
Et de cinq : deux beaux graffitis évoquant une croix gammée et le sigle SS ont été peints sur la Poste cela fait plus de huit jours. Ils n’ont pas encore été effacés. Mais que fait donc la police quand elle se promène ? les trois ou cinq paires d’yeux ne voient pas plus les graffitis que les voleurs à la tire ?. Comme dit un adjoint au maire, il ne sert à rien que les « agents de médiation » se promènent toute la journée en ville. (ndlr : au 20 juin 2004, ces graffitis y sont toujours)
Ecrit le 28 mai 2003 :
Un musée doit être ouvert ou fermé
Le Musée de Châteaubriant a été précipitamment mis à l’abri en 1940, mais n’a jamais été fermé officiellement. Donc il est ouvert officiellement, sauf qu’il est fermé pratiquement et que les rares objets de valeur ont été confiés au Musée Dobrée. Mais puisqu’il n’est pas fermé (tout en étant fermé), le Ministre de la Culture a attribué à Châteaubriant, le 1er février 2003, le label « Musée de France ». Du coup le Conseil Municipal envisage « la réouverture du Musée » ce qui exige, selon Christian Bouvet, un « projet scientifique et culturel ». Il a raison, mais cela ne va pas être un mince travail. La première chose à faire : un inventaire des collections (le Conseil Général propose son concours gratuit). La ville s’engage à recruter quelqu’un pendant les vacances d’été, et à acquérir le matériel nécessaire (caisses de rangement, étiquettes, film à bulles, brosses, appareil photo, etc)
Françoise GENTIL, pour le groupe minoritaire, a signalé que tous les petits musées en fonctionnement actuellement sont confrontés à des difficultés telles
– La faiblesse des collections de base
– Les problèmes de personnel (nombre et formation)
– La sécurité des lieux
– Le budget d’acquisition qui se doit d’être conséquent pour assurer le maintien de la collection et l’enrichir, ainsi que pour assurer l’accueil d’expositions ponctuelles
Elle a donc demandé « quel est le montant du budget consacré à cette opération ? ». Pas de réponse.
Châteaubriant n’est donc pas un musée vivant ... de la démocratie
Ecrit le 23 juin 2004 :
Pauvre forêt
C’est un coin de verdure, en bordure d’étang, un vallon richement boisé, un lieu romantique légèrement en retrait des axes commerciaux et des routes. Un endroit idéal pour jeter des vieux pneus, des bidons et des tuyaux.
Il s’agit de la carrière de la Fertais à Juigné les Moutiers (photo prise le 19/06/04). Certains ne font aucun cas des nappes phréatiques, de l’eau douce et tout simplement de la nature qui nous entoure (scandaleux !).
Avec de telles poubelles industrielles en pleine nature, le Pays de Châteaubriant ne soigne pas son imagine touristique
Nous n’héritons pas de la Terre de nos parents mais nous l’empruntons à nos enfants, dit-on. Les crapules qui ont fait ça ont-elles des enfants ?
Ecrit le 29 septembre 2004 :
Le papier : ça brûle
Aux dernières nouvelles, quatre bacs de collecte des papiers auraient brûlé ces derniers mois à Châteaubriant, dont l’un au « Point Recyclage » de la rue des Tanneurs : il n’a pas été remplacé. Les riverains réclament, en vain. Il paraît qu’il n’y en aura plus. Cela coûte trop cher. « Dans ces conditions, je déposerai mes papiers à côté du bac à verres » a dit un Castelbriantais. « Ne faîtes pas cela, Monsieur, vous auriez une amende, si vous êtes pris sur le fait » lui a-t-il été répondu.
Il y a pourtant des gens qui ne se gênent pas ! Le 19 septembre le bac à papiers situé à côté de M. Bricolage, était inaccessible : à ses pieds s’étendait une marée de bouteilles vides. Le bac à verres était vide cependant ......
A part ça on peut noter avec satisfaction que les deux bacs qui se trouvaient au pied du château, au « Bout du monde » sont passés de l’autre côté du Pont de Chécheux, évitant ainsi de dégrader l’image du château.
WC : Au doigt
Les personnes âgées qui ont l’habitude d’aller au foyer-restaurant, situé près du château, ne souhaitent pas du tout le déménagement de cet équipement. « Nous bénéficions ici du calme et d’un cadre exceptionnel. Nous tenons à le garder ».
Mais, du coup, cela bouleverse une partie des projets, en particulier en ce qui concerne les toilettes publiques. La Place Charles de Gaulle n’en est toujours pas pourvue et les touristes doivent aller assez loin, au bout du foyer-restaurant, pour trouver des WC ..... sales.
Un Castelbriantais, habitué de la Promenade des Terrasses signale que « les murs s’ornent de peintures fécales exécutées au doigt et les inscriptions ne manquent. On s’étonne de voir la municipalité y laisser des insultes racistes ». « Les lieux » auraient besoin d’un entretien plus approfondi et plus régulier.
Kiosque
Du foyer-restaurant on a une très belle vue sur le kiosque à musique, ses ferronneries et ses plafonds.
Mais ..........
Mais le plafond en bois, artistiquement réalisé, montre des signes de souffrance, peintures écaillées, planches disjointes, voire manquantes. La ville n’a plus d’argent pour faire des réparations ?
On peut regretter le temps où le kiosque accueillait des concerts les soirs d’été. Est-ce vraiment impossible à organiser ?
Tout ça c’est bien dommage car Châteaubriant est une belle petite ville, avec des places aérées, un cœur ancien, beaucoup de verdure. Et une campagne environnante, verdoyante et riche d’un petit patrimoine bien rénové. Il suffirait d’arranger les « bricoles » dont nous parlons ci-dessus.
Note du 2 mai 2008 : cela fait longtemps que je ne suis pas retournée au kiosque. Eh bien celui-ci a été réparé et repeint et il est bien beau !
Note d15 avril 2011
Tout ce qui est signalé ci-dessus a été réparé
Il faut sauver la tannerie Le Pecg
Ecrit le 31 mars 2011
Poisson d’Avril
Au début, il était éclairé au gaz de ville (fabriqué rue du Gaz !).
Il s’y donnait régulièrement des concerts, parfois des apéritifs, des sérénades et, me dit-on, des aubades. Les amoureux venaient y ouïr leur petite musique de nuit. Une harmonie municipale en assurait
alors l’animation.
L’été prochain, à la fin des promenades en histoire, le kiosque s’animera avec un fest-noz. s’il n’est pas vendu avant.
Ce kiosque venu de loin, par de tristes époques,Ce kiosque qui jadis rythmait les five o’clock,Ce kiosque qu’avec respect tout’la com-com admire,Ce kiosque qui tant de fois accueillit notre rireSerait donc bazardé à quelque ferrailleurEt quitt’rait l’esplanade pour notre grand malheur. ?
Pour défendre le kiosque, rendez-vous vendredi vers 17h. Venez donner de la voix et apportez vos instruments de musique.