Ecrit le 8 août 2007
Nozay : réflexion sur les zones d’activités
L’AURAN (agence d’urbanisme de la région nantaise) a fait une étude sur les zones d’activité de la Com’Com’ de Nozay. Pour elle, la région de Nozay est en croissance soutenue surtout depuis 2002 (environ 270 habitants de plus par an) pour deux raisons :
– plus de naissances que de décès (soit 80 personnes de plus par an)
– plus d’arrivées que de départs (soit 190 personnes de plus par an).
La région de Nozay a besoin de locaux pour des artisans : environ 200 m2 de bâtiments sur des terrains de 2000 m2. Les artisans ont trois critères de choix : proximité de la clientèle, visibiité de l’entreprise et qualité du site. L’AURAN suggère donc à la com’com’ de créer un village d’artisans sur Nozay, avec mutualisation des services (lieu d’exposition, secrétariat, permanence téléphonique), et une zone de proximité sur Abbaretz (où la commune a déjà la maîtrise foncière).
Une zone de 2 ha environ, c’est 200 000 euros. La Com’ Com’ de Nozay y réfléchit car elle a des capacités d’emprunt et peu d’endettement.
Autres sujets
La Boulardière : à l’entrée de la zone d’activités de l’Oseraye, il existe un terrain de 4 ha que le propriétaire est décidé à vendre au prix de 370 000 €. Il pourra servir à l’extension de l’entreprise Condi Atlantique, à l’accueil de l’entreprise « Airéo énergie » et au projet de construction de l’hôtel d’entreprises n°3. L’Etat pourra aider à hauteur de 25 %.
Avancement du personnel : chaque année des membres du personnel, qui ont acquis une qualification, sont promouvables à un grade supérieur. Cela dépend des postes disponibles et du ratio décidé. Ce ratio peut varier de 0 (aucun avancement de grade) à 1 (possibilité de nommer l’ensemble des agents promouvables). La Com’Com’ de Châteaubriant, a été peu généreuse : elle a voté un ratio de 0,5. La Com’Com’ de Nozay, et les sept communes qui la composent, ont voté un ratio de 1. Mais la décision individuelle d’avancement dépend toujours de l’autorité territoriale (président).
Skate-park : la Com’Com’ de Nozay a signé un marché de 18 400 € pour la réalisation d’une plateforme de Skate park, roller et BMX. Il restera à financer 42 000 € environ pour les modules d’évolution.
Projet mobilité
Le projet mobilité, ça fait quasiment 2 ans qu’on en parle (revoir La Mée du 19 octobre 2005 et du 27 septembre 2006). Un groupe de travail a été mis en place par le Conseil Général, avec des élus, des techniciens, des assistants sociaux, etc. Il a débouché sur des propositions qui ont été entendues par les Com’Com’ de Nozay (20 septembre 2006) et de Derval (19 octobre 2006) ... mais la Com’Com’ du Castelbriantais n’en a jamais parlé en séance publique. Le projet était présenté par le Conseil Général, donc il ne fallait pas favoriser sa réalisation.
Et puis, miracle des miracles, le même projet (le même !) a été présenté par l’association « Projet Emploi Les Eaux Vives » et, du coup, il est devenu acceptable. La Com’Com’ du Castelbriantais n’en a évidemment pas parlé, mais on découvre, lors de la réunion du 28 juin 2007 que la Com’Com’ mettra 5 330 € dans ce projet (décision du bureau).
Le 29 juin 2007 a eu lieu la réunion du Pays de Châteaubriant (trois Com’Com’) précisant le financement
Pays de Châteaubriant 2 625 € Com Com castelbriantais 5 330 € Com Com Nozay 2 152 € Com Com Blain 2 276 € Etat 2 625 € Conseil Général 30 000 € Conseil Régional (CTU) 37 500 €
Gloire au Pays de Châteaubriant qui va lancer cette opération pour 10107 € et oublions le Conseil Général qui y met trois fois plus ! Et le Conseil Régional qui y met 37 500 € par le biais du Contrat de Territoire Unique (CTU)
C’est ainsi qu’Alain Hunault récupère le travail des autres, à moindres frais ! (un vrai coucou, comme son maître Sarko 1er)
Tiens, tiens, une surprise .... la Com’Com
de Derval n’a pas été sollicitée ...
En tout cas, ne boudons pas notre plaisir : des véhicules seront à la disposition des personnes en difficulté, sur une durée de 2 mois, pour favoriser leur insertion professionnelle et/ou sociale. démarrage prévu en septembre 2007 ... peut-être.