Ecrit le 16 septembre 2009
Sous le pont Célestin Coule la Chère Et nos amours, Faut-il (…) disait Apollinaire (ou presque)
La Foire de Béré 2009 a commencé par une cachotterie : un pont a été construit sur la Chère, au bout du chemin de terre situé entre la gendarmerie et la ferme de la Pentecôte, sans que le Syndicat de la Chère en soit informé, sans que la presse soit invitée à l’inauguration. Celle-ci devait rester secrète. Pourquoi donc ?
Mais une cinquantaine de personnes étaient invitées, alors… forcément … Ouest-France s’est invité inopinément et, du coup, le Comité de la Foire s’est cru obligé d’inviter l’Eclaireur. Ce dernier a baptisé le pont « Pont Célestin 1er ». Voilà comment, notamment, le Président de la Foire passera à la postérité.
Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent. Sous le pont Célestin coule la Chère. … (Merci Guillaume)
Ce pont a coûté 90 000 € dont 40 000 € à la charge de la ville.
Cavaliers :
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » (Merci Corneille)
Fièrement dressés sur leur poney, vêtus à la mode du Moyen-Age, portant casque et écu, les jeunes cavaliers avait la mine altière et le sérieux qui sied aux personnalités chargées d’inaugurer la foire.
Manif : ramenant tous les visiteurs au XXIe siècle, des parents moisdonnais avaient pris place, bien en vue, en face des autorités inaugurant la Foire. Occasion de rappeler leur revendication : une quatrième classe à l’école publique. Bravo, bien joué ! Toute occasion est bonne pour se manifester.
On attendait les éleveurs en grève du lait. Mais ils ne sont pas venus. On aurait pu voir les salariés de Sotira (Pouancé) où 21 emplois sont supprimés ce mois de septembre. Ou les salariés de la Samro (Nort sur Erdre) en dépôt de bilan. Mais rien. Les salariés font le gros dos. Les traditions de lutte collective se sont perdues.
Wifi : la foire de Béré, cette année, s’est équipée de bornes Wifi réparties sur le parc des expositions, pour permettre aux exposants de se connecter à internet et de consulter leur messagerie électronique.
A notre époque nous ne pouvons plus passer 4 jours coupés du monde !
Cierge : pour autant, comme l’a révélé le maire de Châteaubriant, le Président de la Foire a mis un « gros cierge » à brûler devant Sainte Rita, pour avoir du beau temps. Comme le veut la tradition. C’est d’ailleurs un signe de l’inexistence de cette sainte car, si elle existait, elle serait fâchée d’être ainsi priée de façon si intéressée.
Discours : l’inauguration est toujours terminée par les discours. Il y a les orateurs qui ont préparé leur texte et attendent patiemment leur tour en jetant un œil sur leurs notes. Il y a ceux qui, comme Philippe Grosvalet, ont un discours tout prêt (il sera donné à la presse par son chef de cabinet) mais ne l’emportent pas avec eux, donnant ainsi le sentiment d’une grande aisance dans les prises de parole. Il y a ceux qui écrivent leur discours pendant le discours des autres.
Impromptu : et puis il y a les discours de personnalités appelées à discourir sans en avoir été prévenues. Ce fut le cas de Françoise Gentil qui s’est fort bien débrouillée (et ce fut le cas aussi du Sous-Préfet).
Réaliste : « Certains regardent leur montre et d’autres doivent avoir faim » : ainsi a commencé le discours de l’invité, Pierre Méhaignerie, en tant que maire de Vitré. Il a déclaré que cette Foire de Béré était pour lui « une véritable découverte ».
Citations : Edgar Faure, Faulkner ont été signalés à la Foire de Béré. Le dernier aurait dit : « Hier ne finira que demain et demain a commencé il y a dix mille ans ». Quant au Chinois Deng Xiaoping il aurait déclaré : « Peu importe que le chat soit gris ou noir pourvu qu’il attrape les souris ». Comme quoi les citations du passé peuvent éclairer le présent.
Alchimie, élixir de jouvence : les méthodes ancestrales sont appelées à la rescousse pour évoquer la foire de Béré. Celle-ci, a dit le Sous-Préfet, doit marier tradition et modernité, passé et devenir, identité et ouverture sur le monde extérieur … la plupart des discours sont revenus sur les racines locales (les Marches de Bretagne) et sur les nécessités actuelles (développement économique). Ah c’est dur de faire un discours !
Benchm... : le Président Méhaignerie a parlé de « Benchmarking » en détaillant les convergences et les intérêts communs de Vitré et de Châteaubriant. Le Benchmarking, thème caractéristique du Moyen-Age (hum ! hum !) est un mode de gestion de la qualité consistant à étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d’organisation des autres entreprises afin de s’en inspirer et d’en retirer le meilleur. Pas sûr que les auditeurs aient compris. En français plus traditionnel on dit étalonnage ou parangonnage … Pas sûr que les auditeurs auraient mieux compris … Ah c’est dur la culture !
Coopération à épisodesSouvenez-vous. A la Foire de Béré en septembre 2001, le maire de Châteaubriant a fait signer au maire de Vitré un protocole d’accord définissant les relations entre ces deux villes. Il en a reparlé au conseil municipal du 28 septembre 2001. Il était question notamment de développer les infrastructures routières et d’informer les populations des animations de l’une et l’autre ville. Que s’est-il fait ensuite ? Rien Et puis Ouest-France (du 26 décembre 2007) et l’Eclaireur (du 4 janvier 2008) révèlent que le maire de Châteaubriant a rencontré, à leur demande, les maires de Vitré et Fougères, afin de « collaborer plus étroitement ». Il était question d’un protocole d’accord pour fixer les conditions de collaboration entre les trois villes... Que s’est-il fait ensuite ? Rien Et puis le 31 juillet 2009, huit communes de Bretagne et des régions proches s’associent pour créer un réseau touristique « Marches de Bretagne ». On y trouve Fougères, Vitré, et même Laval et Mayenne. Mais pas Châteaubriant… Et puis Pierre Méhaignerie a été invité à inaugurer la Foire de Béré. Et alors, merveille, le 31 août 2009, il a réuni les maires et les adjoints des vingt et une villes des anciennes Marches de Bretagne (dont Châteaubriant, et Sion-les-Mines … mais pas Derval) pour annoncer qu’il a demandé que Les Marches de Bretagne soient inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Le projet donne une large place aux échanges économiques et culturels qui sont le lot de toute frontière et qui donnent une histoire commune à leurs habitants. Contacts : Josiane Caillebot, chargée du projet ou Gwénolé Allain, chargé de mission-Direction des affaires culturelles à la ville de Vitré, 02 99 75 05 21. |
Poliorcétique : un gros mot vu sur le stand du Conseil Général, du grec ancien πολιορκητικός , désignant l’art de prendre une ville par un siège. Pas facile à placer dans la conversation. Mais on se couchera moins bête ce soir.
Médailles : Pierre Méhaignerie, en tant que visiteur-inaugurateur, s’est vu remettre la médaille de la Ville. Et puis la médaille de la Foire. C’est fou comme les personnalités sont sensibles aux médailles et rubans.
Marches de Bretagne : ce fut le leit-motiv de la Foire, répondant ainsi au vœu d’Alexandre Ménard qui disait, quelques mois avant sa mort « La foire doit resserrer ses liens avec la Bretagne, si proche et si active ».
L’exporama a permis de voir de talentueux artisans d’art et des « militants » particulièrement savants.
Ecorcheur et métier à peigne
Le stand de Blain a particulièrement animé cet exporama avec des personnages costumés hauts en couleur et doués d’éloquence pour transmettre leur passion. Sous les yeux des visiteurs, ils ont fabriqué des cottes de maille et même un soutien-gorge et un string en cette matière. Juste pour rire car ces objets, bien entendu, n’étaient pas portés au Moyen-Age.
« L’écorcheur », avec humour, a fait un sort aux croyances populaires concernant la ceinture de chasteté et les oubliettes. « L’écorcheur loue ses bras pour faire la guerre. Il n’a que de petites armes, braquemarts ou coutils, et attaque, à l’arrière, tous les isolés et fuyards du champ de bataille, notamment pour récupérer les heaumes et les armures. Car le métal coûte cher à cette époque. En présence d’un chevalier, l’écorcheur ne tue pas. Il s’empare de l’armure et échange le personnage contre une forte rançon. En dehors des temps de guerre, il s’attaque aux pauvres gens. Pour soutirer de l’argent, il use de cruels moyens. Les documents d’enquête de l’époque parlent de : homme pendu, homme crucifié, homme roty, gens crucifiés, rotys et pendus... »
On raconte que Duguesclin reçut la mission d’emmener des compagnies d’Ecorcheurs en Espagne pour guerroyer contre Pierre le Cruel. Ils y allèrent dans l’espoir d’un gros butin. Il y eut beaucoup de morts : c’est ainsi que le Roi diminua l‘influence de l’Ecorcherie en France. Brrr…
Galon : des fils de couleur, un métier à peigne, la navette transporte le fil de trame à travers les fils de chaîne, Habileté, rapidité, couleurs vives. Plaisir.
Forge : Bernard Bresnu réalise une grille médiévale avec deux « apprentis » : Zacharie, en EMT (évaluation en milieu de travail) et Boris qui bénéficie d’une aide individuelle à la formation des ligériens dans le domaine des Métiers d’Art, fournie par le Conseil Régional.
« Le Conseil Régional fait plein de bonnes choses, mais sa communication est très mauvaise » regrette le forgeron.
Développement économique
Chaque année les responsables de la foire mettent en avant les succès des entrepreneurs de la région castelbriantaise. Chômage partiel, licenciements : ces mots n’ont pas droit de cité. Optimistons, optimistons ! Il y a de la « méthode Coué » là-dedans.
« La crise n’est pas finie » dit pourtant M. Yvrenogeau, expert-comptable. En privé, dans les allées de la foire, les chefs d’entreprise le reconnaissent. « Pourtant les clients semblent reprendre confiance » dit-il aussi. Effet du micro-climat de Béré ?
Pour la seizième fois l’ADIC (association des industriels) a remis ses trophées. Innovation : le choix des trois entreprises (industrie, services, artisanat) a été fait par un vote des adhérents de l’ADIC. Sur un critère : « l’intégration dans le Pays de Châteaubriant » c’est-à-dire :
La participation à la vie économique du territoire
Le rayonnement sur le territoire
La communication hors du territoire
Les trois lauréats sont :
Dixence
Entreprise créée par Jean-Pierre David et Gérard Beloeil avec 9 salariés actionnaires, tous issus de l’entreprise UFM Marie (après sa liquidation). De 11 salariés en 2006, l’entreprise est passée à 19 maintenant. Elle travaille pour l’automobile, le ferroviaire, l’énergie. Les trois-quarts de ses clients sont français, les autres sont en Espagne, Allemagne, Turquie. Le chiffre d’affaire qui était de 2 665 000 € en 2007 a baissé en 2008 soit 2 256 000 €.
Ficamex
Ce cabinet d’expertise comptable a été repris par Guy Lehembre en 1982 sur Châteaubriant et Candé puis il s’est élargi sur Blain et Bain de Bretagne. En 1994 a eu lieu l’association de Guy Lehembre et Jean-Paul Yvrenogeau. En 2008, Guy Lehembre a pris sa retraite et le cabinet est dirigé désormais par MM. Yvrenogeau, Philippe Bouchée et Fabrice Heroult. Il y a maintenant 9 bureaux et le personnel, de 12 au départ, est passé à 43 salariés.
Expertise comptable, conseils pour la création, la gestion, la transmission d’entreprise, informations sur les lois en vigueur. Les clients apprécient le franc-parler, la cordialité et la proximité géographique et relationnelle de ces experts-comptables. Ceux-ci ont des engagements personnels comme bénévoles dans diverses associations.
Chiffre d’affaire 2007 : 2 830 000 €
Chiffre d’affaire 2008 : 3 150 000 €.
« Nous remercions MM. Guy Lehembre et Alain Minguet pour les valeurs humaines et professionnelles qu’ils nous ont transmises » a dit M. Yvrenogeau, par ailleurs Président de « Pays-de-Châteaubriant-Initiative ».
Miroiterie de la Mée
La Miroiterie de la Mée a été créée par Jean-Yves Boudet en 1984. Elle comptait alors 2 salariés. Il y en a 10 maintenant. Jean-Yves Boudet est mort prématurément en 2008, c’est sa fille Christèle, qui travaillait avec lui depuis 1986 (elle avait 17 ans) qui a pris la gérance. L’entreprise est multi-produits : miroiterie, vérandas, menuiseries PVC et alu, volets roulants, portes de garage, stores, etc. Elle travaille avec des particuliers, des artisans, des entreprises. Du haut de gamme avec des produits sur mesure.
Chiffre d’affaire 2007 : 1 500 000 € HT
Chiffre d’affaire 2008 : 1 300 000 €.HT
Les
dirigeants
des trois
entreprises
ont remercié
le personnel qui travaille avec eux. Christèle
Boudet lui sait gré de l’avoir aidée lors de la mort de son père.
En concluant cette remise de prix, Bruno Gorrée, dirigeant de la scierie Bourdaud à Nozay, a appelé les adhérents de l’ADIC à participer aux réunions de cette associations. « C’est en avançant en rangs serrés que nous progresserons. Le chef d’entreprise se sent seul quand viennent les difficultés. L’ADIC est là pour, au moins, apporter le soutien moral nécessaire ».
Le trophée de l’ADIC, a été redessiné par l’agence Zoan de Lusanger et réalisé en métal, plastique et bois.
PCI
L’association PCI (Pays-de-Châteaubriant
Initiative ) poursuit son développement. Depuis 2006, création de la plate-forme, 442 entreprises ont été soutenues, 597 emplois salariés (soit 1039 emplois au total en ajoutant les créateurs) 2 126 688 €uros de prêts d’honneur ont été accordés. « Nous n’avons pas senti la crise en 2008 mais elle se manifeste ces premiers mois de 2009 » dit JP Yvrenogeau. « En 2009 nous avons renforcé notre fonds de prêt pour pouvoir aider davantage de créateurs d’entreprises. Le Conseil Régional a apporté 270 000 €. Le Conseil Général a mis 65 00 €, la Com’Com’ d’Erdre et Gesvres a mis 45 000 € et la Caisse des Dépôts 40 000. Des privés (particuliers et entreprises) ont apporté 81 000 €. ».
PCI s’engage dans un parrainage plus professionnel des créateurs d’entreprise et va proposer des formations de chef d’entreprise en aidant au financement. Pour Yves Daniel, « PCI a un impact sur toutes les communes pour le maintien du commerce et de l’artisanat. ». Pour Françoise Gentil, le plan anti-crise de la Région Pays de Loire s’appuie sur trois piliers volontaristes : le soutien aux entreprises en difficulté — l’emploi, la formation, la solidarité — et l’investissement public. « De 2006 à 2008, les Pays de Loire ont apporté globalement 4 396 000 €. L’objectif de 3000 projets de création et reprise d’entreprises a été atteint. C’est par l’innovation, par le respect du travail et la mise en commun des volontés d’avancer que nous pourrons sortir de cette période difficile »
Au stand des créateurs d’entreprise, les métiers présentés se diversifient. Coiffure, décoration, confection, certes, mais aussi des propositions plus techniques. Comme OMA (entretien et réparation de matériels de travaux publics) : l’artisan, équipé d’un camion-atelier, se déplace chez les clients. Moins classique encore : voici Magic Way, un petit véhicule, très stable, monté sur deux larges roues, idéal pour faire des visites de ville lorsque le trajet est un peu long ! Une animation utilisant ces engins devrait avoir lieu les 3-4 octobre à Châteaubriant .
Coup de peigne : Lydia Guilbaud, une jeune coiffeuse
à St Aubin des
Châteaux (02 40 28 43 61)
Dans l’espace créateurs on trouve aussi le boulanger Aubinais, qui réalise devant les clients une très belle composition en sucre avec une hermine de Bretagne, des épis de blé, un artichaut (breton), le logo de la Foire, une tour du château et une adorable vachette prénommée « Bérette ».
Bérette
Pas loin,
voici
« AZGraphisme »
qui, entre autres
travaux d’imprimerie, réalise des créations graphiques pour L’Eclaireur … et La Mée bien sûr !
La fouée et le Maca Junin
Le stand des produits bio s’est largement étoffé cette année avec de nombreuses propositions de géothermie, aérothermie, poêle à bois, panneaux solaires, pompe à chaleur, isolation coton, chanvre, bois, etc. On sent que la crise énergétique est passée par là : les solutions alternatives, jadis méprisées, s’imposent en force.
Le stand Biosphère a offert une vitrine à ses fournisseurs. Un stand de produits bio propose un complément alimentaire, le Maca Junin, cultivé au Pérou. Préférez-vous le Stevia Rebaudiana ? Appelée aussi « Chanvre d’eau », cette plante très vivace, à cultiver chez soi, peut atteindre un mètre de hauteur et fleurit en août-septembre. C’est une herbe … sucrée … alternative au sucre, qui aurait des effets bénéfiques contre l’obésité et l’hypertension. Les feuilles peuvent être utilisées en infusion. Séchées, réduites en poudre, elles remplacent ce produit chimique qu’on appelle aspartam. La Foire de Béré est ainsi occasion de découvertes.
Autre découverte : la poudre d’ortie pour lutter contre les douleurs d’arthrose, les rhumatismes et la goutte. Se consomme mélangée à la soupe ou avec du miel, un yaourt ou tout autre aliment. Riche en fer, elle corrige l’anémie, fortifie les ongles fragiles et les cheveux.
Alisée
Alisée est une association régionale visant la promotion des énergies renouvelables et des économies d’énergies. A la foire de Béré, elle a présenté une astucieuse remorque qui se déplie et se déploie pour apporter des infos sur l’énergie. Des bénévoles ont conçu cet outil ingénieux (2000 heures de travail) qui permet de tester les effets de l’isolation du toit, des murs, des fenêtres, de la ventilation. Un jeu de boutons et de lumières, attrayant pour petits et grands, compare les différentes sources de lumière (lampes halogènes, lampes LED, etc), et la quantité d’eau consommée par les robinets dans une maison, en conseillant l’adoption de mousseurs et de douchettes économes en eau. Là aussi la crise énergétique fait émerger des solutions de bon sens.
Forums
Au stand du Conseil Général, des forums ont rassemblé 50-60 personnes autour de la notion des Marches de Bretagne (avec l’historien René Cintré, passionnant). Il en résulte une volonté commune du Conseil Général de Loire-Atlantique et du Conseil Régional de Bretagne, de développer le tourisme sur cette route historique (porte d’entrée de la Bretagne), en aidant à la valorisation des sites et à la diffusion de la culture.
Les Conseils de Développement de Châteaubriant, Redon, Ancenis, Erdre et Gesvres, ont montré leur capacité à impulser des actions innovantes : hébergement temporaire, traitement des déchets, restauration bio (De l’assiette au champ), etc.
« La décision politique appartient aux élus, le débat appartient à tous ».
Avec tout ça, amis lecteurs, soyez-en convaincus : la Foire de Béré, c’est géant. Et 4 jours de visite n’y suffisent pas.
Le jeu du passe-trous : une conception très simple. Une bille de bois doit descendre sur la plaque à trous … en évitant les trous, pour se caser dans l’un des deux orifices disponibles en bas de la plaque. … Pas évident !
Ecrit le 23 septembre 2009
43 481 entrées payantes
C’est un chouïa de moins que l’an dernier (43 761 entrées) : la 960e Foire de Béré a été un gros succès populaire, surtout si l’on y ajoute les quelque 60 000 entrées gratuites à la fête foraine.
Le dernier jour le Comité de la Foire a rendu hommage à des commerçants fidèles venant depuis 23 ou 27 ou même 37 ans ! Puis il a remercié tous les bénévoles qui assurent le succès de cette manifestation et notamment Marcel Auffray, grand-maître de l’Exporama. Celui-ci, pour le thème « Les Marches de Bretagne » a confié la maîtrise d’œuvre à Luc Gourin, Valérie Leroux et Raymond Lebossé, de l’ADT (association pour le développement du Tourisme ) qui ont su trouver des animations tout à fait remarquables. L’exporama 2010 sera confiée au Théâtre Messidor pour « Le théâtre de rues et de foires ».
Enfin le Président Célestin Deroche a remis la médaille de la Foire à Jacques Bouet qui coordonne l’ensemble des activités de la Foire, en tant que Commissaire Général, depuis 24 ans. « Engagement, ténacité, amour du travail bien fait, rigueur, sens commercial » a-t-il dit . Il a oublié d’ajouter « humour ». « le commissaire général a un rôle charnière auprès du Président » et une présence constante, c’est pourquoi Célestin Deroche a remercié son épouse, Geneviève Bouet : « Un mari bénévole associatif … faut le supporter ! »
Depuis le 15 octobre 2009, Jacques Bouet est remplacé par André Ribéra.