Ecrit le 11 septembre 2013
Ben mon côlon !
964e Foire de Béré ! Au fil des siècles la vieille dame ne renouvelle guère ses discours : ceux de l’inauguration ont été bien classiques et pour tout dire peu passionnants.
1,02 € le voyage
On y a relevé cependant une bonne nouvelle annoncée par Gilles Bontemps : le tarif « travail » du Tram-train sera de 45 euros par mois, pour 22 voyages aller-retour : ce qui met le voyage à 1,02 €. Les voyages occasionnels seront à 9,90 € (aller ou retour) soit moins chers que ce qu’était le car avant 2006 et il y aura plein de possibilités de réduction. On devrait en savoir davantage lors de la troisième série de réunions publiques (26 novembre à Châteaubriant).
Ah ! Philippe !
Il y avait du beau monde pour ces discours ! Le président Georges Garnier avait même mobilisé Philippe VI de Valois, Roi de France (né en 1293, mort le 22 août 1350) qui, dit-on, a élaboré la première réglementation forestière de développement durable (29 mai 1346) : « Les maîtres des eaux et forêts enquerront et visiteront toutes les forez et bois et feront les ventes qui y sont, en regard de ce que lesdites forez se puissent perpétuellement soustenir en bon estat » ".
Le président du CESER (Conseil Economique et Social Environnemental Régional) est allé chercher François René de Chateaubriand (1768-1848) dont un poème disait :
Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Pascal Zingraff, sous-préfet, avait convoqué Aristote (384-322 avant notre ère) qui disait que « Nous sommes ce que nous faisons à chaque jour. L’excellence n’est donc pas un acte, mais une habitude ».
Plus tard, le présentateur de l’ADIC (association des industriels), Bruno Gorée, citera Henry Ford (1863-1947) : « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite ».
Emplois d’avenir
Fidèle à sa mission, le sous-préfet insista sur les emplois d’avenir (qui intéressent aussi le secteur marchand), sur les contrats de génération (qui visent à coupler l’embauche de jeunes dans les entreprises et le maintien des seniors en activité) et sur le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) bien que celui-ci fasse figure de Monstre du LochNess (ou au moins de Belle Arlésienne !)... qu’on ne verra pas sortir avant les municipales de 2014.
Benoît Caillau, président du CESER (Conseil Economique et Social Environnemental Régional) insista sur le rôle de son association de dimension régionale qui, dit-il, « veut fédérer toutes les énergies, quelles que soient leurs opinions politiques ».
Partons donc maintenant dans les allées de la foire. Longue marche. Heureusement que des troncs d’arbres ont été disposés ici ou là car les bancs sont trop rares.
T’es chaud comme la Breizh
T’es chaud comme la Breizh : la cidrerie de la Vallée de la Seiche est présente pour la première fois. Elle produit ses pommes à cidre, ou les achète à des arboriculteurs, « puis on écrase, on presse, on effectue la fermentation » dit l’une des salariées. Le patron est Michel Maman, installé depuis 1991 dans cette cidrerie artisanale datant de 1924. « Nous vendons dans toute la France ». On peut visiter et déguster une vingtaine de produits dérivés, le bul de pommes, le vinaigre de poiré, le confit de cidre .
Dans le même stand, les visiteurs ont pu nouer un tablier et apprendre à étaler délicatement la pâte à crêpe sur le bilig avec le rozell. Et « comme on fait sa crêpe on la mange » avec du beurre, bien entendu ! La crêperie Le Roïc lance en octobre ses ateliers-crêpes à St Vincent des Landes, le mercredi et le samedi. Rens. 02 40 28 07 67.
Chaux-chauds les murs
Aymeric Pradel est un jeune homme d’Oudon : en fonction des goûts des clients, il projette de la chaux aérienne sur les murs, en intérieur ou en extérieur, et réalise tous les décors souhaités. Imitation schiste, trace d’une ancienne fenêtre, briques, bambous, le tout avec des pigments minéraux naturels, un vrai travail d’artiste ! « La chaux, matériau noble, imperméabilise les murs, assainit grâce à ses vertus bactéricides, apporte souplesse, adhérence et élasticité limitant les risques de fissure et laissant respirer les murs ». Contact : 02 40 83 79 78. « La foire nous apporte régulièrement un mois de travail ».
Issé Menuiserie
Pas loin, voici « Issé Menuiserie » : après un temps de travail comme salarié, David Bréaud s’est installé dans la commune d’Issé, au lieu-dit La Brosse (route d’Abbaretz). Bardage, portes, fenêtres, isolation extérieure, placards, lambris, il pose des escaliers, monte des cloisons sèches, réalise des terrasses en bois, travaille aussi le PVC et l’alu et a obtenu la qualification Eco-artisan. « J’aime m’adapter aux besoins des clients » dit-il, « trouver moi-même la solution à leurs difficultés, travailler avec d’autres corps de métier ». « J’ai quitté la condition de salarié et c’est avec plaisir que je me suis installé. Ce travail demande beaucoup d’heures mais il est très épanouissant. Et si c’était à refaire, je le referais ! » - 02 40 07 57 68
métalogik
Sur le parvis de la Halle de Béré , le centre d’essais métalogik s’est installé : kart, araignée, fleur ou bateau, les jeunes de Terminale du Lycée Etienne Lenoir, garçons et filles, présentent leur savoir-faire en chaudronnerie ou techniques d’usinage. Après le baccalauréat professionnel, ils ont bien l’intention de poursuivre des études et savent montrer leur intérêt pour ce métier.
Les jardins de Béré
C’est un coin tranquille à l’entrée Ouest de la Foire. Dans un décor conçu par le paysagiste Jean Pierre Prime, les allées en copeaux de bois sont aussi souples qu’un épais tapis.
Les ACPM (Ateliers et Chantiers du Pays de la Mée) présentent leur mobilier-palette, les bacs à fleurs, le poulailler (avec ses poules) et les nids bricolés dans de vieux troncs creux. Et bien sûrles activités de maçonnerie, entretien des forêts et des rivières et travaux de peinture. tél 02 40 28 09 70
L’association Rencontres a dessiné des allées entre ses massifs de permaculture. Un hôtel à insectes (fait par Sophie Godin, de l’ORPAC ) favorise le développement de ces petites bêtes si utiles. L’office de tourisme propose les activités des semaines à venir.
Contacts : Rencontres : 02 40 81 16 50 — ORPAC : 02 40 81 06 22
Permaculture
Le terme de « permaculture » est un mot-valise issu de l’expression américaine « permanent agriculture » utilisée par l’agronome américain Cyril G Hopkins. C’est une culture en buttes : une petite tranchée dans le sol (un mètre de large environ) est remplie de branches de bois sur lesquelles on dresse une butte de terre, de compost, de paille. Et là on plante en escalier sur cinq lignes (une au sommet, deux de chaque côté) : ici un pied de poivron, là des poireaux, plus loin des piments, tomates ou des choux. Le bois se décompose dans la terre, alimentant tous les alliés naturels du jardinier. Les araignées mangent pucerons et moustiques, les punaises s’occupent des chenilles, les cloportes et vers de terre sont des « animaux recycleurs » participant à la fragmentation des détritus et donc à la formation de composés minéraux assimilables par les végétaux. Ils sont également utiles grâce aux galeries qu’ils creusent qui permettent d’aérer et de rafraîchir la terre. Les abeilles et les papillons sont très utiles dans la fécondation des fleurs. Quant aux larves de coccinelles, ce sont les pires ennemis des pucerons et cochenilles qui s’attaquent à vos rosiers et vos plantes vertes.
Anne Lecointe explique : « La permaculture recrée un éco-système fertile. Pas besoin de labourer, de retourner la terre, d’ajouter des implants chimiques, ou même d’arroser : l’ensemble est si riche en humus ! Mais c’est tout un art d’alterner les cultures qui fournissent de l’azote (les racines de haricots par exemple) et celles qui ont besoin de cet azote ». L’association Rencontres , autour de gérard Tusseau notamment, et de son jardin pédagogique, est prête à donner explications et conseils notamment dans son « Jardin des Lilas » ( 02 40 28 16 50)
Hôtel à insectes fait par Sophie Godin
Côlon géant
Tout à côté, le côlon géant attire les foules. On y voit des polypes sessiles ou pédonculés, on y apprend que l’un d’eux, un jour, peut se mettre à saigner et développer un cancer et qu’il vaut mieux faire un « hémocult » entre 50 et 74 ans. Ce n’est pas un dépistage de la maladie ! C’est au contraire un acte de prévention pour éviter la maladie. Les militants mutualistes se sont largement mobilisés pour informer les visiteurs. 250 questionnaires ont été remplis vendredi, 450 samedi et 499 dimanche, sans compter les nombreux autres visiteurs : « nous avons compris, il faut aller au devant des gens et l’ambiance d’une foire est plus ’rentable’ que celle d’une galerie marchande » dit-on à la Ligue contre le cancer.
La fouée
Une petite exposition a montré la fabrication artisanale du charbon de bois comme le font encore Hubert Chatelain à Rougé et l’homme du fer Guillaume Bichon à Derval. La hutte du charbonnier, la nécessaire cheminée au centre de la fouée, la surveillance de tous les instants au moins pendant 4-5 jours, le pique-feu, la herque (râteau de fer), le pousse-dehors (pour extraire le charbon fini), les rouables. Hubert Chatelain est intarissable sur les bois les plus adaptés (l’orme, le chêne, le hêtre, l’acacia), sur le coudrier et sur la bourdaine que l’on surnomme « bois à poudre » car son écorce fournit le charbon le plus propre à la fabrication de la poudre à canon.
Toujours dans le domaine du bois, la foule s’est attardée devant la machine à fendre les troncs d’arbre et à les débiter en bûchettes de même dimension, et devant la déchiqueteuse de l’entreprise BEMA de Nozay. (BEMA : Bois Energie Maine Atlantique)
La kékette en embuscade
Pour sa première foire de Béré, le boulanger de Jans, M. Georget (02 40 79 20 86) avait apporté ses fabrications originales, le pain cacao, le pain apéro (le voulez-vous emmenthal et lardons ? Ou chorizo ?), les pizzas et la bière de ses amis Pierre Pellerin et Ross Tapp ! Deux sortes : la Kékette (parfumée coriandre) et l’Embuscade (parfumée cassis, calva, vin blanc et citron). Fabriquée en Belgique depuis 6 mois, elle se trouve en une trentaine de points de vente en France et cherche un distributeur ! Avisssss...
Parpaings de bois, meubles en béton ciré, volets acier, béton imitation bois, mini-stations d’épuration biodisc, chaudières ou poêles à bois, nettoyeurs de toitures ou toitures auto-nettoyantes, vérandas, géothermie, dernière collection d’écharpes, monceaux de chaussettes, nappes 100 % françaises (« rien de chinois » dit la pancarte), torchons de Cholet, literie, manteaux de cuir, pieds de vigne et bonimenteurs la foule déambule, curieuse. Elle regarde de loin, ce qui déçoit le marchand de disques, mais elle se fait compacte dans l’attente des divers restaurants, cafés, kebabs et autres marchands de galettes, mais aussi dans les stands d’information des établissements scolaires, ce qui est rassurant !
La foire est le paradis des enfants qui adorent grimper au volant des énormes machines agricoles, tandis que les parents, eux, évaluent les capacités techniques et les prix. Il fait beau, on oublie un peu les soucis. Les exposants accrochent les passants ou les laissent s’approcher, c’est selon, et, comme toujours, les visiteurs s’approchent quand, déjà , il y a du monde ! Il y a dans les allées des petits enfants en poussette, et des personnes âgées marchand avec une ou deux cannes. Des mini-chariots électriques facilitent les déplacements des personnes trop handicapées, tandis qu’on voit, dans quelques familles, des ancêtres en fauteuil roulant, qui semblent bien contents d’être là . On remarque que les jeunes sont de plus en plus grands et que l’obésité progresse à tous les âges. Ce mélange des générations est l’un des charmes de Béré du moins pour ceux qui aiment « les gens ».
Vu du ciel
Le Conseil Régional et la SNCF présentent les derniers travaux du Tram-train que tout le monde attend (en s’inquiétant des tarifs). Vigilant et attentionné, M. Lahaye de la SNCF, s’intéresse au stand des ACPM (Ateliers et Chantiers du Pays de La Mée), se souvenant du bon boulot de débroussaillage fait en 2005-2006 par les salariés, au tout début du chantier de réouverture de la ligne. Il pensera à fournir des travaux dans le cadre des « clauses d’insertion ».
Le Conseil Général, toujours très présent à la foire, a mis en avant son service de transport « Lila » et son dernier site « vu du ciel ». Les curieux peuvent explorer la Loire-Atlantique et découvrir leur maison « vue du ciel ». D’ici quelques semaines, ils pourront comparer avec des photos de 1850.
Entreprendre en Loire-Atlantique
Comme chaque année, le Conseil Général a organisé une discussion. Cette fois c’était sur « Entreprendre » avec, notamment, M. Deniaud vice-président du CG, Mme Bataille (présidente de ILAN : initiative Loire-Atlantique Nord), M. Fourny (Chambre des métiers), et les dirigeants de Delta-méca (M. Christian Caillé, entreprise d’usinage de Couë ron), Bâticréateurs (M. Alain Gerling, Coopérative d’activité et d’emploi pour les métiers du bâtiment et bientôt de l’agriculture), et M. Alain Durand (Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire). Dommage, il y avait peu de monde. Mais où étaient les élus (à part quelques-uns !), mais où étaient les chefs d’entreprise de la région ? où étaient les syndicalistes ?
Il a été question de financement (L’entreprise Alexen de Châteaubriant reconnaît que le prêt obtenu a été déterminant), de frilosité des banques (heureusement que les appuis apportés par ILAN aident au déblocage de fonds), de conseils donnés aux futurs créateurs et repreneurs. Il a été question de bâtiments (il y a un projet de charcuterie à Derval, avec M. Barthélémy qui recherche un local adapté). Il a surtout été question des projets des futurs créateurs sans lesquels ceux-ci ne sauraient avoir l’énergie personnelle et l’enthousiasme pour mener à bien leur entreprise.
Il a été question aussi du personnel, dont le bien-être au travail constitue un des critères de bonne marche de l’entreprise. Les trois intervenants MM. Caillé, Gerling et Durand ont beaucoup insisté sur toutes les formes de coopérative, d’actionnariat, de participation effective du personnel.
Il a été question aussi des marchés de travaux. « Les collectivités territoriales devraient privilégier les groupements d’entreprises plutôt que de choisir des grands groupes comme Vinci qui cassent les prix et se moquent pas mal de l’emploi local » a dit un participant. Le Conseil Général a indiqué son souci du développement des petites et moyennes entreprises.
Autre souci : la transmission des entreprises. « Il faut y penser avant le départ en retraite du chef d’entreprise, mettre en avant les compétences internes, impliquer les salariés, les inciter à maintenir l’entreprise aux normes pour qu’elle soit plus facilement reprise ». Mais le problème est souvent financier.
M. Alain Durand raconte qu’il a eu l’occasion d’étudier la reprise d’une entreprise de grues. « Je l’avais évaluée à 18-20 millions d’euros, ma surprise a été de voir qu’il y avait 5 repreneurs entre 38 et 42 millions : il s’agissait des fonds d’investissement de banques françaises n’ayant aucune compétence dans le domaine industriel. En faisant ainsi monter les enchères, elles empêchaient une reprise locale, seul un grand groupe pouvait faire l’acquisition ». Et un jour ce grand groupe supprime le directeur, puis le service « recherche et développement », voire le service commercial et il ne reste qu’un atelier décentralisé là où il y avait une entreprise. A terme, c’est la disparition. Tout cela dans une logique financière et non dans une logique de développement économique (et humain !)
Les différents intervenants ont demandé, en outre, que la culture de l’entreprise puisse intégrer la notion d’échec : « il faut accepter qu’un entrepreneur ne réussisse pas à tous les coups et lui permettre de rebondir ! ».
(Ndlr : pour un créateur d’entreprise, solliciter un crédit bancaire après une liquidation relevait jusqu’Ã présent de l’exploit. L’entrepreneur était en effet fiché auprès de la Banque de France pendant trois ans et pouvait susciter la méfiance continue des banquiers. Pour la ministre des Petites et moyennes entreprises, Fleur Pellerin, connaître un échec dans un parcours d’entrepreneur n’a rien d’anormal et ne devrait pas être stigmatisé. Depuis le 9 septembre 2013, la Banque de France a mis fin au fichage de quelque 144 000 chefs d’entreprise qui vont donc pouvoir tenter une nouvelle chance et se relancer plus facilement dans la création d’une nouvelle société, et ainsi générer de l’emploi. Cette mesure, annoncée par le président de la République lors des Assises de l’entrepreneuriat en avril dernier, a pour objectif de ne pas brimer l’esprit d’entreprise, dans un contexte de relance économique. Cela ne concerne pas les faillites frauduleuses, ni les liquidations pour fautes de gestion).
La filière bois
La soirée de l’ADIC (association des industriels) s’est intéressée à la filière bois présentée par Atlanbois qui fédère les industriels de ce secteur, ceux du bois-énergie, mais aussi et surtout ceux de la construction : 4400 entreprises en Pays de Loire, 37000 salariés, deuxième région de France (après Rhône-Alpes). Saviez-vous qu’on pouvait même construire des immeubles collectifs de plusieurs étages avec des procédés de préfabrication, une éventuelle association de bois et béton, d’intéressantes capacités de rénovation thermique par l’extérieur, et des possibilités d’enduits qui font de ces maisons des maisons « comme les autres » avec des capacités de basse consommation bien plus intéressantes.
Jean-Charles Haumont (architecte) avec les entreprises Grimoux (La Grigonnais), Delaunay (Erbray), Baudoin (Jans) et Halopeau (Châteaubriant) ont présenté la construction bois qui privilégie l’épicéa, le douglas, le châtaignier et autres bois de France qualifiés PEFC (gestion durable des forêts).
L’exporama « Au cœur du bois » a beaucoup intéressé les visiteurs, qu’il s’agisse des animaux de la forêt, des activités proposées par La Maison de la Forêt, de l’arboretum du Petit-Auverné, de l’agroforesterie ou des très belles réalisations des Compagnons du Devoir. Les enfants, eux, n’ont pas manqué les jouets en bois !
Un collectionneur de rabots de Blain a travaillé devant les visiteurs avec deux vieux tours du XIIIe et du XVe siècle qu’il a réhabilités. Ciseau à bois bien aiguisé, tour actionné avec une ficelle et une pédale, Claude Genoist ’tourne’ une pièce de bois avec anneaux prisonniers ! Claude Genoist, 02 40 79 17 12
A côté de lui Stéphane Moutaoukil, de St Vincent des Landes, réalise toutes sortes d’objets, de la cuillère à miel au rouleau à pâtisserie, bancs, pieds de table, bols, lampes de chevet, boîtes à bijoux, champignons, tortues, colliers, mobiliers, réparation de meubles anciens.
L’Outil en mains
Jean-Paul Pierrès, Guy Timonier, Patrice Liberge et d’autres, cherchent toujours à lancer des activités pour les jeunes : des ateliers du mercredi, avec de vrais outils, de vrais professionnels, pour fabriquer de vrais objets. JP Pierrès - 06 08 32 53 03.
Adieu la Foire, je t’aimais bien, tu sais
Ecritle 25 septembre 2013
La foire de Béré en chiffres : 39 050
L’édition 2013 de la Foire de Béré a connu un réel succès puisque 39 050 visiteurs ont été contrôlés aux entrées (39 073 en 2012). Il faut noter que cette année la gratuité était accordée jusqu’Ã 16 ans au lieu de 14 ans les années antérieures. La fréquentation du public a été bien supérieure et il faudra attendre la confirmation du contrôle de l’OJS pour avoir le chiffre exact qui sera proche de 55 000.
Le thème de l’Exporama « au cœur du Bois » attractif et la très bonne météo ont encouragé le public à se déplacer. Au cours de la conférence de clôture, le président Georges Garnier a remercié tous les partenaires et membres du Comité qui ont contribué au succès de cette 964e Edition. Le thème du prochain EXPORAMA 2014 a été dévoilé :ce sera « LUMIERES sur l’INDUSTRIE ».