Ecrit le 16 mai 2012
La prolétarienne

La Prolétarienne (Ã Saint-Nazaire et La Montagne), L’Union (Ã Saint-Nazaire, Nantes et Clisson), La ménagère (Ã Nantes), sont autant de noms de coopératives portés comme des étendards par leurs adhérents. Militants-consommateurs, ils feront vivre pendant plus d’un siècle une organisation économique et sociale qui cherche à soustraire ses sociétaires à la spéculation mercantile et vise à transformer la société capitaliste.
Livre-souvenir de Robert Gautier, richement illustré, édité par le Centre d’Histoire du Travail au prix de 15 € (souscription jusqu’au 31 mai) au lieu de 20 €. Rens. 02 40 08 22 04
Ecrit le 23 mai 2012
Debout, et libres !
Des militants CGT de l’usine Aérospatiale de Saint-Nazaire, racontent leurs luttes dans le livre « Debout et Libres » que publie le Centre d’Histoire du Travail -souscription de 15€ (+ 3€ de port), au lieu de 20€ par la suite : tél 02 40 08 22 04
Debout et libres ! La CGT dans l’aéronautique nazairienne (1923-2010)
/ Gilles Belliot, Daniel Chevalier, Claude Le Lan, Daniel Lemasson, Michel Mahé

Format 16x24, 200 pages, 60 illustrations environ, Sortie publique : septembre 2012. Bulletin de souscription à télécharger
Hiver 1979 : salariés de l’aéro et syndicalistes CGT, nous
nous levons contre la politique industrielle et salariale de la
direction et sa volonté de faire régner l’ordre dans les ateliers et bureaux au mépris de la dignité humaine. Le mouvement est massif. Le patronat, dont la politique de régression sociale et industrielle est mise en échec, sort l’arsenal répressif. Certains d’entre nous paient alors chèrement leur engagement. Accusés à tort, ils sont chassés de l’entreprise, tandis que d’autres subissent brimades et vexations. Nous aurions pu baisser les bras et accepter l’inacceptable. Il n’en fut rien. Nous nous sommes battus jusqu’Ã ce que la justice condamne, en 2009, la direction de l’aérospatiale (devenu Airbus depuis) pour la façon dont elle a organisé, avec méthode et mépris, durant des décennies, la marginalisation d’une partie de ses salariés. Nous avons pris la plume pour témoigner et rendre compte de ce combat, ainsi que de tous ceux qui l’ont précédé. Nous
l’avons fait autant par « devoir de mémoire » que par conviction. Car nous sommes persuadés que si l’aéronautique nazairienne est devenue octogénaire, elle le doit avant
tout aux salariés qui ont lutté, dès les années 1920-1930, pour assurer sa pérennité.