Ecrit le 3 juillet 2012
La Loire-Atlantique engage la transition énergétique
La Loire-Atlantique est aujourd’hui fortement dépendante des productions extérieures et des énergies fossiles pour son approvisionnement énergétique. « Nous ne pouvons pas nous contenter de cette situation où notre approvisionnement repose à plus de 90 % sur des énergies fossiles ou nucléaires, largement importées des régions voisines ou de l’étranger » déclare le président du Conseil Général Philippe Grosvalet.
A partir de ce constat défavorable, le département a engagé une transition énergétique résolue, vers des objectifs très ambitieux : diviser par 3 les besoins en énergie du territoire et par 4 les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.
Cette transition énergétique constitue une triple nécessité :
- - environnementale, au regard de la raréfaction des ressources fossiles et du changement climatique déjà amorcé ;
- - économique, au regard de la hausse du coût de l’énergie ;
- - sociale, au regard de la précarité énergétique et du coût croissant des mobilités.
Pour cela, le département, par son maillage territorial, va se mobiliser et fédérer les habitants et acteurs du territoire autour de trois leviers :
- la sobriété énergétique, en adoptant les pratiques économes permettant de réduire la consommation d’énergie ;
- l’efficacité, en modifiant les équipements par des technologies nouvelles moins gourmandes ;
- et le développement des énergies renouvelables : réalisation des études de 15 zones de développement éolien couvrant 70 % du territoire départemental
Le département décide que la transition énergétique en Loire-Atlantique devra d’abord s’appliquer dans le fonctionnement interne de la collectivité ainsi que dans toutes ses politiques publiques. Plus précisément :
- ï ® la maîtrise de l’énergie consommée dans les 220 établissements d’hébergement pour personnes âgées, en situation de handicap ou enfants confiés,
- ï ® dans les collèges publics, par des économies d’énergie dans les bâtiments mais aussi sur d’autres postes (repas moins émetteurs de déchets...)
- ï ® une meilleure performance énergétique des programmes d’habitat social et des logements privés aidés,
- ï ® la réduction de la précarité énergétique des foyers en difficulté,
- ï ® la réduction de l’impact énergétique des déplacements des habitants,
- ï ® la contribution de l’agriculture de Loire-Atlantique à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et son adaptation au changement climatique.