Ecrit le 17 février 2021
Le Conseil départemental joue un rôle important pour chaque habitant de la Lolre-Atlantique, dans trois grands domaines : l’aménagement, le déve-loppement local et la solidarité.
L’aménagement
– les routes départementales
– les aires de co-voiturage
– les espaces naturels sensibles
– l’aide aux communes pour leurs aménagements routiers etc
Le développement local
– contrats de territoire avec les intercommunalités
– aides liées aux installations des jeunes agriculteurs,
– soutien à l’économie sociale et solidaire...
– Soutien à l’animation locale
– Aides à l’autonomie des jeunes
– Animation sportive départementale
La solidarité
– centres médico-sociaux
– insertion : Revenu de Solidarité Active (RSA ) et Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL)
– Protection maternelle et infantile
– Aide à l’autonomie des personnes âgées et personnes handicapées
– Services d’aide à domicile, Services de soins infirmiers à domicile, Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC ), Maison départementale des Personnes Handicapées (MDPH) etc.
Pour tout cela, il faut prévoir un budget. C’est l’objet principal de la session de février 2021. En voici quelques éléments.
De nouveaux défis face à
la pandémie
Dans le contexte de crise sanitaire, on assiste à une hausse des difficultés liées à l’emploi. En septembre 2020, on comptait 32 800 allocataires du RSA , soit une augmentation de 12 % en une année. Le nombre de demandeurs et demandeuses d’emploi a augmenté aussi avec 71"¯390 inscrit·es à Pôle emploi.
Le département adapte ses services, et met en place des mesures spécifiques et ciblées à destination des publics vulnérables. Ses actions s’appuient sur les partenariats locaux tissés dans le cadre du projet d’action sociale de proximité et d’insertion.
Le département soutient le développement des circuits courts et de l’alimentation locale et de qualité.
Il étudie l’opportunité de développer une plateforme d’approvisionnement local de la restauration collective (63 millions de repas par an en Loire-Atlantique représentant un chiffre d’affaires de 100 M€). Un programme sur 3 ans sera doté de 3M€. Cette démarche pourrait conduire ensuite à la création d’une centrale d’achat en s’appuyant sur l’expérience acquise auprès de la res-tauration collective et du monde agricole.
Politique départementale de l’habitat
Les effets de la crise sanitaire renforcent les inégalités dans le logement, fragilisant de nombreux ménages et les emplois dans le domaine de la construction. Pour éviter le ralentissement des opérations, le département a engagé un plan de relance complémentaire des actions déjà con-duites : après les 6 M€ attribués en novembre 2020, 42 M€ de travaux seront engagés cette année pour créer à terme 600 logements sociaux.
Mobilités
En 2021, le département consacre-ra« ¯aux »¯mobilités un budget de« ¯84 »¯M€« ¯dont 23,4 »¯M€« ¯pour les opérations rou-tières, »¯36« ¯M€ »¯pour l’entretien des routes et ponts et « ¯2,3 »¯M€« ¯pour l’aménagement d’itinéraires cyclables. »¯Voté en 2019, le programme d’actions « »¯la route de demain« ¯ », pour une route partagée, sécurisée et durable« ¯est entré en plein exercice »¯avec 25 actions concrètes."¯Le déploiement de Vélila, service de location de vélos électriques en milieu rural, en est l’une des traductions.
Les travaux de rénovation dans les collèges se poursuivent
notamment au collège de La Ville aux Roses (photo) à Châteaubriant :
– deÌ placement de l’entreÌ e avec un large parvis reÌ ameÌ nageÌ , plus ouvert, et creÌ ation d’un poÌ‚le d’accueil avec les services administratifs rattacheÌ s au baÌ‚timent principal.
– AccessibiliteÌ : mise aux normes de l’ensemble du colleÌ€ge avec des installations pour l’acceÌ€s des personnes aÌ€ mobiliteÌ reÌ duite (ascenseurs, rampes).
– AmeÌ lioration eÌ nergeÌ tique : un traitement des façades par l’exteÌ rieur avec une isolation thermique et un bardage aux nouvelles tonaliteÌ s (rose, gris, blanc) avec un toit onduleÌ ,
– ReÌ novation compleÌ€te du systeÌ€me de chauffage et de la ventilation.
– Espaces exteÌ rieurs : agrandissement du preÌ au, reÌ ameÌ nagement des aires exteÌ rieures et des cheminements.
– ReÌ ameÌ nagement des locaux d’enseignement dont le poÌ‚le technologie et sciences, les salles Segpa.
– Mise en conformiteÌ des baÌ‚timents et des installations au niveau seÌ curiteÌ , hygieÌ€ne tenant compte de la réglementation en vigueur.
– reÌ habilitation de quatre logements de fonction par Habitat 44.
Restauration :
Pour 3,40 € par repas, le département veut offrir aux collégiennes et aux collégiens une restauration scolaire accessible et de qualité avec :
La qualité des produits cuisinés"¯ ;
Des alternatives alimentaires"¯ ;
Un soutien financier apporté aux familles.
En 2022, 50% des produits servis seront de qualité et 20 % issus de l’agriculture biologique afin de répondre à l’exigence de qualité voulue par le département et à la loi Egalim.
Femmes
Le département est fortement impliqué dans la lutte contre les violences faites aux femmes, il apporte son soutien aux associations oeuvrant en la matière et conduit des actions pour mieux accompagner les victimes et sensibiliser les habitantes de Loire-Atlantique.
Le département de Loire-Atlantique est l’un des premiers départements de France à s’engager dans la lutte contre la précarité menstruelle, véritable enjeu de santé publique. Il passe à l’action, depuis 2020, pour briser les tabous liés aux règles, sensibiliser toutes les générations et accompagner les jeunes filles dès le collège ainsi que les femmes en situation de précarité. Un kit « premières règles » a été préparé avec 2 tampons flux mini, 4 serviettes jour, 2 serviettes nuit, 2 protège-slips et un livret pédagogique. Huit collèges publics pilotes sont concernés par l’expérimentation mais pas encore à Châteaubriant.
Label égalité et label diversité
Un double label délivré par l’AFNOR
délivrés par l’aFNOR (Association française de normalisation), à l’issue d’un audit et d’une soutenance, le label diversité et le label égalité ont été attribués au département de Loire-Atlantique. Ils attestent d’un engagement, mais aussi de la mise en place d’un plan d’actions en matière de prévention des discriminations et de promotion de l’égalité professionnelle et de la diversité.
De nombreuses sessions de formation sont réalisées en interne sur l’égalité femmes-hommes, contre le sexisme au travail et contre les discriminations. Dans le cadre de la mise en place obligatoire d’un nouveau régime indemnitaire, le rééquilibrage des filières est pris en compte comme un levier pour réduire les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.