Ecrit le 24 janvier 2007 :
L’engagement
Le programme des examens de lycée comporte, depuis quelques années, une épreuve obligatoire intitulée : « Travaux personnels encadrés ». Ceux-ci visent à développer les capacités d’autonomie et d’initiative des élèves dans le cadre d’une recherche documentaire, de la réalisation d’une production pouvant prendre des formes très variées : dossier, exposition, prestation théâtrale, vidéo....

Par ailleurs le lycée Guy Môquet est engagé dans un projet Comenius avec des établissements scolaires hongrois, slovaque, hollandais. Le thème commun retenu pour l’année 2006/2007 est : « s’engager aujourd’hui en Europe ». Du 22 au 28 avril 2007 aura lieu une rencontre en Hongrie et en Slovaquie qui permettra aux élèves de présenter leurs travaux et de débattre sur l’engagement.
La classe de 1re L a choisi un partenariat avec Amnesty International, mouvement mondial qui œuvre pour le respect des droits de l’être humain. Des débats entre cette association et les élèves ont permis de dégager les thèmes qui peuvent être traités en commun et ceux qui ne le peuvent pas. « Dans une association on ne fait pas n’importe quoi » a précisé Françoise Richard.
L’Equipe d’encadrement des élèves est composée de Danièle Catala, Laurence Dreux, Rémi Bidau, Christophe Barbe.
Quatre groupes d’action se sont constitués dans la classe
Des Maux, rien que des mots
Avec Orianne Allain et Caroline Pourias
« Notre projet : prévenir les maltraitances psychologiques que peuvent subir certains enfants au sein de leur famille ou dans leur entourage. Nous allons réaliser un livre pour enfant, afin d’aborder ce sujet avec subtilité et douceur »
Les deux jeunes filles comptent prendre contact avec un pédopsychiatre ou une association (comme La Malle aux Mots d’Ancenis). Elles espèrent recueillir des paroles d’enfants maltraités, pour répertorier les différentes maltraitances existantes.
Ce livre, une fois réalisé, sera présenté à des enfants dans le cadre scolaire, sous forme de CD-Rom. Et peut-être édité. Il y sera question d’un enfant qui vit dans une plaine entourée de montagnes. Dans chaque montagne : une sorcière ! Avec l’aide d’un jardinier l’enfant apprendra les plantes bénéfiques (l’amitié) et les plantes maléfiques (la jalousie) et la fleur qui lui permettra de combattre les sorcières.

Le groupe 2 s’est interrogé :
La peine de mort, Crime légal ?
par Pierre Misériaud, Pol Roux et Thibaud Vanhooland
« Notre sujet vise à sensibiliser les élèves au thème de la peine de mort » disent Pierre, Pol et Thibaud. « Nous avons effectué diverses recherches documentaires sur ce thème, par l’intermédiaire du site d’Amnesty International et de recherches Internet. » La production s’ effectuera en deux temps :
– réalisation d’un court métrage dénonçant de manière implicite la peine de mort
– Mise en place d’un kiosque au C.D.I. présentant Amnesty de manière brève
Le film, tourné et monté avec des professionnels, sera vi-
sionné par toutes les classes du lycée, et sera installé au C D I.
« Si les réactions sont positives dans l’enceinte de l’établissement, nous diffuserons le film sur Internet ».
Groupe 3 : L’art engagé, un non sens ?
par mélanie Boucher et Pauline Aillet
« Nous organisons une exposition-vente d’art en faveur d’Amnesty international. Tout l’argent récolté sera destiné à cette association » disent mélanie et Pauline.
« Nous avons sollicité des artistes amateurs ou non. Nous avons choisi comme thème l’art engagé sans l’imposer aux artistes ! Et nous avons aimé trouver cette citation de Pablo Picasso : » Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre offensive et défensive contre l’ennemi.« »
Un diaporama a été créé afin d’informer les gens sur l’art engagé, et sur Amnesty international...
Groupe 4 :L’image des femmes
Par lénie Paré, Florie Nathan et Kathleen Geslin
« Le corps féminin fait-il l’objet d’une idéologie dans les pays occidentaux et musulmans ? Nous percevons la femme musulmane voilée comme soumise à l’homme à cause de sa religion. Qu’en est-il exactement ? Dans les pays occidentaux l’image de la femme est soumise à des critères de beauté » idéaux « tels que les mensurations, le poids, la taille. La femme est-elle libre ? ».
Les trois jeunes filles se proposent d’examiner les conséquences parfois mortelles des idéologies dans la vie des femmes et de faire tomber un certain nombre de clichés. Un café-débat réunira des élèves autour de ce thème.
Ecrit le 14 février 2007 :
Quand on s’promène au bord de l’eau
C’est chelou !
Promenade de santé, ce mercredi 7 février 2007 : une classe de 1re ES du lycée Guy Môquet, avec Rémi Flanet (professeur d’Histoire-géographie) est allée nettoyer les abords de l’étang de la Courbetière à Châteaubriant, dans le cadre du projet « S’engager au lycée ». Charlie Galisson, Cyril Lanriot et Audrey Lorend ont pris l’initiative de monter un projet écologique et ont motivé toute leur classe. C’est pourquoi, de bon matin, munis de gants et de sacs plastique, 29 jeunes ont ramassé les détritus qu’ils ont trouvés : « Beaucoup (trop !) de sacs Mac-Do, des canettes de bière, des tuyaux de PVC, trois postes de télé, deux pneus, des tables, un meuble cassé ! On se demande bien pourquoi puisqu’il existe une déchetterie accessible à tous » disent les jeunes.
Un autre remarque les mousses blanches qui flottent en gros flocons sur le ruisseau de la Courbetière . « C’est chelou ! ». Dans un trou d’eau les jeunes s’interrogent sur une nappe rouge : « du sang ? Ou du kérosène ? ».



Par la suite le groupe est allé visiter la salle pédagogique de l’entreprise Barbazanges (Tri Ouest). Enfin les trois élèves instigateurs du projet iront parler du tri sélectif à la maison, dans une école primaire, avant de monter le dossier final qui servira à la fois pour le baccalauréat et pour l’échange Comenius prévu fin avril 2007 en Hongrie.
Ecrit le 21 février 2007
Don de jouets
« Engagez-vous ! » est le thème de l’échange entre le lycée Guy Môquet de Châteaubriant et d’autres lycées européens, dans le cadre du projet Comenius. Deux jeunes filles, Justine Brèche et Charlotte Brandière ont organisé une collecte de jouets pour l’association SOS Femmes de Châteaubriant . « Ce fut difficile au départ, nous avons dû faire des interventions dans les classes pour nous expliquer » . Finalement la collecte a bien rendu, et les grands magasins, à Châteaubriant et St Aubin des Châteaux, ont « joué le jeu » !
L’association SOS Femmes , reçoit des femmes avec enfants, et n’avait que peu de jouets à leur offrir. L’unique poupée, par exemple, n’avait plus qu’un bras ! « La collecte nous apporte des peluches très propres, des poupées avec leurs habits, des voitures, tout ce qui peut permettre d’établir un contact avec les enfants » dit la psychologue cécile Reich.

Photo : Frédéric Moreau, professeur de la classe, avec Justine Brèche, Charlotte Brandière et cécile Reich
SOS femmes a reçu 367 femmes et 231 enfants en 2006. Elle gère aussi des logements d’urgence où les jeux aideront les enfants à mieux passer le cap de la séparation.
S’il reste des jouets, ils seront donnés à d’autres associations de la ville.
Ecrit le 20 mars 2019
Lycéens pour le climat
Le 15 mars 2019, comme dans le monde entier, 200 lycéens du lycée Guy Môquet Étienne Lenoir ont manifesté à Châteaubriant, répondant à l’appel du mouvement YouthForClimate, dans le cadre de l’appel lancé par Greta Thunberg*. Une information de sensibilisation devant l’hôtel de ville leur a permis de comprendre concrètement les risques et enjeux. Ils étaient pour la plupart vraiment motivés ce qui a favorisé les réflexions et les débats dans l’amphithéâtre du lycée jusqu’à 17h. Les lycéens ont aussi proposé des solutions et des idées qui seront remontés au ministre de l’éducation nationale M. Jean-Michel Blanquer lors d’une vidéo-conférence mercredi 20 mars à l’Académie de Nantes. Le jeune castelbriantais Axel Monharoul porte-parole du mouvement « grève pour le climat », vice-président du conseil de la vie lycéenne et académique, y siégera avec M. Le recteur.
(*) Greta Thunberg est une jeune suédoise de 16 ans. « La biosphère est sacrifiée pour que certains puissent vivre de manière luxueuse. C’est la souffrance de nombreuses personnes qui paie le luxe de quelques autres » a-t-elle dit
