Accueil > Elections > Municipales > Municipales 2014 > Nozay-ma-ville-demain
Ecrit le 26 février 2014.
Nozay-ma-ville-demain
A Nozay, La Mée a rencontré Gilles Calo et quelques membres de son équipe « Nozay-ma-ville-demain » . Construite autour de valeurs de gauche, cette liste souhaite porter un message rassembleur fondé sur les thèmes de la solidarité et du dialogue, œuvrer contre la précarité et le creusement des inégalités, porter des réflexions en matière de cadre de vie et surtout créer une dynamique participative autour de projets de développement et de mieux vivre ensemble.
Voir le site nozay-demain
Le site comprend, outre une présentation des candidats, la possibilité, pour les habitants, d’exprimer des besoins sur les différents « temps » de leur vie : le temps de l’école, le temps de la famille, le temps à partager, le temps des services publics, le temps de la ville, le temps des déplacements, le temps des loisirs.
D’ores et déjà les membres de la liste ont beaucoup travaillé pour élaborer des propositions concrètes concernant :
- ♥ : l’organisation d’activités périscolaires dans des locaux dédiés,
- ♥ : le projet d’une salle permettant aux familles ou aux associations de se réunir,
- ♥ : l’accompagnement actif à l’implantation d’entreprises, d’artisans, de nouveaux commerces et de jeunes agriculteurs,
- ♥ - l’amélioration et l’entretien des voiries y compris dans les villages,
- ♥ : les projets d’urbanisme et la gestion du foncier,
- ♥ : la sécurité de tous et l’aide aux plus démunis,
- ♥ : la dynamisation du centre bourg,
- ♥ : la mobilité renforcée
- ♥ : mais aussi l’implication de la commune dans la Com’Com’ de Nozay,
- ♥ : et toutes autres propositions participant du mieux vivre ensemble sur la commune.
« Nozay, ma ville demain » c’est avant tout le souhait de se projeter dans l’avenir afin de construire tous ces projets en concertation permanente tout au long du mandat.
Gilles Calo
Dans sa vie professionnelle, Gilles Calo est responsable des investissements et de la construction d’équipements sportifs à la direction générale de la cohésion sociale et des territoires de la Ville de Nantes, ce qui lui donne une expérience confirmée dans la gestion et l’administration d’une collectivité.
L’équipe qu’il fédère regroupe des Nozéens de toute génération, tous impliqués dans la vie locale, convaincus des valeurs de solidarité et de la nécessité d’établir au quotidien cette démarche de construction partagée avec tous.
« Donnons la parole à ceux qui ne la prennent jamais et à ceux qui n’osent pas la prendre » dit Gilles Calo
Pour vivre ensemble
La ville de Nozay est une belle bourgade de caractère avec beaucoup de vieilles maisons marquées par l’emploi de la pierre bleue. C’est une ville dotée d’un commerce vivant distribué le long de la rue principale (Rue Alexis létourneau) et deux moyennes surfaces de vente : un SuperU et un magasin discount (Dia). Située à seulement 35 km de Nantes, sur la quatre-voies Nantes-Rennes, elle appartient à la zone d’attraction nantaise.
Photo : de très belles maisons défigurées
par des panneaux et des bacs-poubelles
Et en même temps, Nozay a gardé un caractère rural, avec une importante population répartie en gros villages : Le Vieux Bourg, Rouans, La Ville au Chef, les Grées, Le Petit Tertre, etc. La liste « Nozay-ma-ville-demain » souhaite faire le lien entre la partie agglomérée et les villages, entre la partie urbaine et la partie rurale. Car finalement il y a des problématiques communes, comme celle des déplacements et en particulier des déplacements ’doux’ : vélos, cheminement piétonnier.
Autre nécessité : permettre la vie collective. C’est déjà ce que fait le festival « Graines d’automne » qui crée du lien social en proposant des spectacles dans les lieux les plus insolites. « Mais nous voudrions créer des lieux publics dans tous les villages » insiste Gilles Calo « avec possibilité de prêt de matériel, stands, chaises et autres alors que, actuellement, les associations doivent louer dans les communes voisines » .
« De même, nous voudrions favoriser le développement d’entreprises à Nozay au lieu de les envoyer voir ailleurs » .
Une ville à ouvrir
Nozay aurait besoin d’une sérieuse étude d’urbanisme alors que, jusqu’Ã maintenant, la mairie s’est adressée à un géomètre partisan du « tout-routier » , pour redessiner ses places, par exemple autour de l’église ou à proximité du Vieux Bourg.
Cette étude devrait être doublée d’un plan de circulation. Il y a en effet beaucoup à faire à Nozay. Par exemple, lorsqu’on vient de Châteaubriant, le sens de circulation invite à emprunter la rue St Jean. Lorsqu’on arrive au bout de cette rue, on aperçoit l’église, on se dit « c’est là le centre » eh bien non, pas de commerce, pas de possibilité de reprendre la rue de l’église (car elle est à seul sens de circulation), on est alors orienté vers le champ de foire qui paraît bien nu, et incite à s’en aller vers Châteaubriant ou Rennes, sans avoir vu la rue commerçante qu’aucun panneau n’indique !
Même chose quand on réussit à atteindre la rue commerçante (Rue Alexis létourneau) : le sens de circulation incite à quitter la commune sans avoir pu stationner pour aller faire des courses. D’ailleurs la commune de Nozay est caractérisée par le nombre des sens interdits ! L’ancien Super-U aurait pu fournir un beau parking en centre-ville mais un désaccord entre le propriétaire et la mairie a conduit à barrer l’accès aux places libres !
Le lotissement appelé « Le petit Versailles » , 120 maisons, comporte une seule entrée à l’opposé du bourg. Il y a bien deux petits chemins piétonniers mais ils ne permettent de relier ni le centre-bourg, ni le Vieux Bourg. C’est un peu comme si on disait aux nouveaux habitants : « allez voir ailleurs, on ne se mélange pas »
Pipi dans le cimetière
La liste « Nozay-ma-ville-demain » souhaite donc créer à Nozay un espace urbain de qualité avec des commodités modernes.
Par exemple, au Vieux Bourg, il n’y a pas de toilettes publiques et les locaux de l’ASPHAN (association qui met en valeur l’église St Saturnin et organise très souvent des manifestations culturelles), n’en sont pas dotés non plus. Il faut alors aller dans le cimetière !
Le bâtiment destiné au périscolaire est un préfabriqué déjà ancien, froid l’hiver, chaud l’été et pourtant il accueille quelque 80 enfants. « Un bâtiment moderne, accueillant les enfants du public et du privé, est indispensable » dit Gilles Calo.
Tram-train
Nozay a de la chance : la commune récupère presque tous les équipements inter-communaux, mais elle doit faire l’effort de s’équiper de façon communale. Il y a besoin d’un marché couvert et d’une salle communale. De nombreux citoyens se demandent comment se choisissent les priorités budgétaires de cette commune. Depuis 10 ans, après l’arrêt de la construction d’une salle des fêtes aux étangs (l’architecte était prêt à déposer le permis de construire ), les Nozéens attendent toujours cet équipement.
Il faut travailler l’accessibilité des lieux publics, la voirie, l’éclairage, les économies d’énergie. Une réflexion d’ensemble s’impose, c’est ce que prépare la liste « Nozay-ma-ville-demain » .
L’arrivée du Tram-train, avec une gare à Abbaretz (8 km de Nozay) est une opportunité à saisir, avec organisation d’un co-voiturage aux heures d’arrivée et départ du train.
Il faut aussi étudier le logement des jeunes, au delà de la résidence ponctuelle qu’offre l’Odyssée (Foyer de jeunes travailleurs). « Nozay est en retard sur la mise en œuvre du Plan Local de l’Habitat »
Un gros problème : la décharge Charrier, sur 23 ha. La liste, avec l’association NIET, refuse l’installation d’une carrière dʼextraction de Kaolin et d’une décharge de déchets industriels banals, au lieu-dit « Petit Perray » à moins d’un kilomètre du bourg, de ses écoles, de ses infrastructures sportives et culturelles, de ses hôpitaux. Elle souhaite au contraire préserver ce lieu pour le développement futur de la commune.
Une « autoroute » urbaine, pourquoi, comment ?
La municipalité sortante est accusée d’immobilisme, mais à tort ! En effet, depuis 6 mois environ, elle a étudié le projet d’une « voie de contournement urbaine » à l’Ouest de Nozay, étudiée, toujours, avec le même géomètre. Mais on peut se poser des questions.
Il s’agit de dévier les camions. Mais quels camions ?? après réflexion, seuls les camions venant du nord pour aller à Vay l’utiliseront et ceux venant du sud allant vers Marsac s/Don. C’est tout de même très réduit... Ce sera pourtant une belle autoroute avec merlon de
4 m de haut à une
extrémité, pour protéger
les maisons voisines. Mais
pas de merlon à l’autre
extrémité, du côté du
lotissement du Clos
Bourgneuf ?
... Si l’autoroute doit générer
du bruit, pourquoi ce dispositif
n’est-il pas reproduit sur la rue
Wagner déjà habitée et au
droit du futur quartier de la
prée Robert ? D’autre part ,
concernant la rue Wagner, on
se demande pourquoi elle
est transformée en impasse,
comment sont traités les accès
pompiers et répurgation
(palette de retournement) ?
En revanche, la liste " Nozay-
ma-ville-demain " pense que
la création d’une voie urbaine
à 50 km/h pour desservir
le nouveau quartier de la prée
Robert et les quelques camions serait beaucoup plus pertinente. Avec trottoirs, bas côtés, piste cyclable et plusieurs sorties permettant de bien relier cette nouvelle urbanisation à la ville si proche.
B.Poiraud
On le voit, il y a beaucoup à faire à Nozay. C’est ce qui est enthousiasmant !
L’équipe « Nozay-ma-ville-demain » a travaillé cette question avec dynamisme et souhaite y associer les citoyens.... si le scrutin électoral leur en offre la possibilité !
Voir le site nozay-demain
Au premier rang :
- Jacques Thoméré, 51 ans, retraité DDE,
- Odette Denis, 65 ans, retraitée commerçante, conseillère sortante,
- Yves Anfreville, 65 ans, professeur de dessin et graphiste-illustrateur,
- Marie-Lyse Dubourg, 62 ans, retraitée secrétaire comptable, conseillère sortante,
- Michel Urien, 58 ans, agent d’accueil, membre de Niet.
Au deuxième rang :
- François Lebrun, 61 ans, retraité du privé,
- Christine Brun, 49 ans, mère au foyer,
- Anita Mathot, 38 ans, conseiller retraite,
- Didier Roul, 56 ans, pharmacien,
- Maryse Perez, 72 ans, retraité de la fonction publique,
- Gilles Calo, 55 ans, cadre de la fonction publique territoriale,
conseiller sortant, - Elisabeth Loir Mongazon, 48 ans, fonctionnaire territorial,
- Maurice Rochat, 70 ans, retraité de la ville de Paris,
- Catherine Lizé-Dauvé, 47 ans, étudiante en sciences de l’éducation (en reconversion professionnelle), membre de Niet,
- Philippe Poupard, 52 ans, cuisinier.
Au troisième rang :
- Loïc Daubas, 41 ans, architecte, co-gérant d’une société d’architecture, enseignant à l’école d’architecture de Nantes,
- Estelle Ouairy, 31 ans, enseignante spécialisée en ITEP,
- Olivier Provost, 32 ans, éducateur sportif et conducteur de car scolaire, membre de Niet,
- Emmanuë lle Meignen, 33 ans, assistante maternelle (psychologue clinicienne de formation),
- Olivier Lavigne, 50 ans, tailleur de pierre,
- Karen Lebastard, 35 ans, chargée de recrutement-mobilité au département de L.-A.,
- François Kammerer, 58 ans, créateur de site internet.
Manquent sur la photo :
- Gaë lle Bouvais, 55 ans, éducatrice spécialisée,
- Hakim Zaimeche, 42 ans, commerçant,
- Marc Paulo, 61 ans, retraité de l’éducation nationale (professeur de lycée professionnel),
- Marie-Paule Briand Josso, 57 ans, infirmière retraitée,
- Michèle Imbert, 64 ans, retraitée de la fonction hospitalière.
céti oui ? céti non ?
Voici deux photos prises à Nozay. Sur la première, cherchez l’erreur. La deuxième est le seul (vieux) panneau d’entrée de ville. Le camping n’existe plus depuis
plusieurs années.
Ecrit le 5 mars 2014
Pas de salle pour Nozay-demain
La liste « Nozay-ma-ville-demain » avait demandé la belle « salle des arcades » située au rez-de-chaussée de la mairie, pour y tenir une réunion publique : cela lui a été refusé, sous prétexte que les deux autres listes n’ont pas fait la même demande. La liste devra donc se contenter de la « Salle Jouvence », un ancien baraquement réaménagé.