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Ecrit le 24 mai 2017
Lorsqu’il a été créé, en septembre 1997 (sous la municipalité Martine Buron), le Foyer du Jeune Travailleur à Châteaubriant, était une innovation . Un tel foyer en zone rurale, cela ne s’était jamais vu ! Mais cela a fonctionné et l’exemple a été suivi ailleurs, par exemple à Nozay.
Très vite le foyer a tourné à plein régime. Au point qu’il a fallu mettre en place un service logement pour aider les jeunes à se loger ailleurs. Le foyer a retenu des logements d’urgence auprès d’Habitat 44, puis, dès 2009, ses administrateurs ont lancé le logement temporaire chez l’habitant. Et cela aussi fonctionne, au point que la Région Pays de Loire lance une opération de ce type en s’appuyant sur l’expérience de Châteaubriant, en direction, plus particulièrement, de la Sarthe et du Maine et Loire.
Il reste que, cependant, la Résidence Jeunes a besoin d’une extension. Une construction neuve ? Ou une idée neuve ? En 2010, la Com’Com’ du Castelbriantais a réfléchi à un PLH (Plan Local de l’Habitat) et a accepté d’y inscrire une étude sur le logement des jeunes. Cette étude, réalisée en 2014 a confirmé le besoin et a précisé les conditions de faisabilité financière d’une antenne du foyer jeunes travailleurs. De son côté, la société HLM Habitat 44 note qu’elle dispose d’environ 80 logements vacants et a proposé de transformer une partie d’un immeuble en lieu d’hébergement pour jeunes étudiants, apprentis, stagiaires, et salariés dans leurs premiers mois d’activités, avec un montant de redevance à un niveau mesuré.
En 2014, le gouvernement a classé en quartier prioritaire le quartier de la Ville aux Roses à Châteaubriant en raison des faibles revenus de sa population.
La préparation du contrat de ville signé entre l’Etat et la Communauté de Communes du Castelbriantais a été l’occasion de mobiliser tous les acteurs sur cette idée. Habitat 44 a alors lancé une étude préparatoire en 2015-2016 sur une partie de l’immeuble situé au 7 rue Branly avec le recours à un architecte.
Foyer Soleil, 7 rue Branly
Le 25 avril 2017, l’aLJC a donné son accord sur le choix du site qui va permettre d’aménager 12 logements, sur quatre niveaux, comprenant
– deux T2 de 44,78 m2 ,
– deux T1 bis de 33,65 m2 ,
– quatre T1 de 15,76 m2 , et
– quatre T1 de 14,15 m2
avec des parties communes de 79,64 m2 composées notamment d’une salle de détente de 32,66 m2, d’une cuisine commune de 27,38 m2, d’une buanderie de 13,10 m2.
La salle de détente pourra aussi être ouverte sur le quartier qui, comme toute la ville de Châteaubriant, est dépourvu d’une maison de jeunes et d’une maison des associations.
Le coût des travaux est estimé par Habitat 44 à 581 174 € HT et 627 420,80 € TTC. Il comprend le coût du désamiantage (80 000 €), et le coût de l’isolation thermique (50 000 €) qui permet d’atteindre le classement C pour la consommation énergétique.
Grâce à une mobilisation financière de la Caisse d’Allocation Familiales (CAF), de l’Etat, du Conseil Régional, de la Communauté de Communes Châteaubriant-Derval, et d’Habitat 44 sur l’investissement, la redevance qui sera versée chaque année par l’aLJC pour l’occupation de l’immeuble sera à un niveau mesuré permettant d’équilibrer les comptes avec une hypothèse de taux de fréquentation à 80 %.
L’ouverture de l’antenne du foyer jeunes travailleurs devrait pouvoir s’envisager fin 2018.
L’ALJC (Association pour le logement des jeunes) a concerné 193 jeunes en 2016 sur le territoire via ses différents services : foyer jeunes travailleurs, habitat temporaire chez l’habitant, logements privés en sous location, et logements sociaux relais en sous location.
80 jeunes ont résidé au foyer jeunes travailleurs de Châteaubriant. Sa capacité est de 29 logements (31 lits). Il a totalisé 48 entrées et 53 sorties. Les activités motivant l’hébergement étaient constituées pour 36 % de l’alternance, 25 % d’embauches en CDD et CDI, 24 % des études, et 12,5 % de formation professionnelle.
64 jeunes ont résidé en habitat temporaire chez l’habitant : un réseau de 54 hébergeurs de la Communauté de Communes Châteaubriant-Derval et ses environs dont 27 ont été mobilisés en 2016. Les activités motivant l’hébergement étaient constituées pour 59 % d’apprentissage et d’embauches en CDD et CDI, et 33 % de stages liés à l’école.
40 jeunes (dont 9 enfants) ont résidé en logements privés en sous-location dans 20 logements en gestion locative. Parmi ces jeunes, 20 ménages ont bénéficié d’un accompagnement renforcé.
9 jeunes ont résidé en logements sociaux relais en sous-location dans trois logements en gestion locative. Certains jeunes ont nécessité un accompagnement renforcé.
Photo : Jean-Louis Cremet, Michel Evain
Nolwenn Blanchard, Françoise Guinchard
L’ALJC est présidée par Françoise Guinchard accompagnée de 12 administrateurs. Elle emploie 7 salariés en 2016. « Pour nous le logement est un outil pour favoriser l’accueil des jeunes et leur autonomie. Nous avons reçu des jeunes de 20 à 30 pays différents. La convivialité du foyer a favorisé les rencontres et même des couples ! » dit Fr.Guinchard.
Adresse : 30 rue de la Libération 44110 Châteaubriant - 02 40 81 46 95
Ecrit le 24 mai 2017
Un logement décent
Quatre organisations viennent de déposer un recours gracieux auprès du Premier ministre Edouard Philippe pour « demander la réécriture » du décret définissant un logement décent. Ce décret est paru le 11 mars 2017. Il prend en compte la performance énergétique mais ne fixe pas de niveau minimal à respecter.
Ce nouveau décret devait interdire la mise en location de passoires thermiques et inciter les propriétaires à réaliser des travaux d’efficacité énergétique, comme la loi de transition énergétique l’a prévu. « Malheureusement, le texte adopté ne prévoit que des critères flous et de fait, inopérants », « Il appartiendra à la nouvelle mandature de rouvrir le chantier de ce décret afin qu’il ait un impact réel sur la rénovation du parc locatif. Les locataires en situation de précarité énergétique ne doivent plus avoir à choisir entre le paiement du loyer ou des factures d’énergie ! », ont ajouté les associations.
Ecrit le 24 mai 2017
Chèque énergie
Le chèque énergie doit se substituer en 2018 aux tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. Les consommateurs en situation de précarité énergétique pourront l’envoyer à leur fournisseur d’énergie en paiement d’une facture d’électricité ou de gaz naturel ou bien l’utiliser en paiement d’une livraison de combustible ou à l’occasion de travaux de rénovation énergétique.
Le chèque énergie est testé depuis mai 2016 en Ardèche, en Aveyron, dans les Côtes d’Armor et le Pas-de-Calais. Les bénéficiaires sont plus nombreux que ne l’étaient ceux éligibles aux tarifs sociaux. Pour améliorer le recours au dispositif, de nouvelles fonctionnalités existent sur le site chequeenergie.gouv.fr. Les consommateurs peuvent désormais utiliser leurs chèques sur le portail internet et pourront bientôt les pré-affecter chaque année pour l’année suivante.