Ecrit le 10 avril 2019
Mardi 2 avril 2019, la bonne nouvelle est tombée : en Algérie Abdelaziz Bouteflika a démissionné. On ne l’avait plus entendu depuis son AVC en 2013. Etait-il encore vivant ? Etait-il encore capable de diriger son pays, ou était-il devenu le pantin d’un clan ? Les manifestations de rues, engagées depuis la mi-février ont conduit à sa démission. Mais le clan est toujours en place.
Comme nous écrit l’ami Hervé : J’ai bien aimé les réactions des Algériens à la démission de Bouteflika : « nous avons gagné une bataille mais pas la guerre ; continuons de faire parler la rue ! » Vérité universelle quand la guerre à gagner est une vraie démocratie, la reconnaissance et prise en compte de chacun, la recherche d’un bien commun à tous, la liberté d’expression et de pensée, l’égalité des droits et des devoirs. Tous nos petits combats quotidiens pour être avec les autres dans cette guerre éternelle et ingagnable contre l’accaparement des richesses, des pouvoirs, des paroles par quelques oligarques ou autocrates, cléricatures et ligatures ! Courage, chers amis étouffés et confisqués ! Les USA, le Brésil, la Turquie, l’Italie et tant d’autres pays n’ont pas fini d’espérer des lendemains de liberté et de partage !