Ecrit le 22 mai 2019
Fodé Ouest, est un organisme de formation spécialisé dans les formations d’ouvrier forestier et d’élagage. Il met en œuvre pour la première fois une formation préparant au Capa Travaux forestiers à Châteaubriant.
Cette formation, financée par le Conseil Régional des Pays de la Loire, est ouverte aux demandeurs d’emploi. Durant la formation de 8 mois, qui débute le 27 mai prochain, les stagiaires sont indemnisés.
Des places sont encore disponibles.
Toutes les personnes souhaitant s’informer sur cette action peuvent prendre contact au 02 40 20 07 43 :
fodeouest@orange.fr
Information collective jeudi 23 mai 14 h au
Centre technique Municipal : Rue du Commandant Bachellerie : Châteaubriant
Les contenus sont les suivants :
Matières générales : expression et communication, mathématiques, techniques de recherches d’emploi, informatique...
Matières professionnelles : réalisation de travaux pratiques sur le terrain (abattage, façonnage...), cubage et classement des bois, reconnaissance et botanique forestière...
Objectifs :
Effectuer des opérations de bûcheronnage et de sylviculture en respectant les règles d’hygiène, de sécurité et d’efficacité et dans la protection de l’environnement et des peuplements.
« ¢ réaliser l’entretien courant des équipements et matériels, diagnostiquer, réparer les pannes (affûtage, mécanique..). »¢ Rendre compte de ses travaux et participer aux activités de la vie professionnelle et sociale.
Plusieurs solutions sont possibles à l’issue de cette formation :
– Insertion professionnelle et salariat dans les entreprise de travaux forestiers,
– Poursuite d’études ou spécialisation
Permis de végétaliser
Montpellier : Tout a commencé en 2016
rue de la méditerranée, à deux pas de la gare Saint-Roch à Montpellier, le comité de quartier a fleuri les façades et les trottoirs, avec l’autorisation de la mairie.
Un an plus tard, c’est au tour du comité de quartier Saint Roch-Ecusson de planter des grimpantes rue Roucher, devenue en quelques mois l’une des plus agréables du centre ville « on a plaisir à y passer. Et puis l’été, les microfleurissements ont l’avantage de faire baisser la température ».
Il y a 6 mois, la municipalité de Montpellier a repris cette initiative à son compte et l’a élargie aux habitants en créant un permis de végétaliser.
Les premiers permis ont été attribués à la fin du mois de mars 2019, à partir des demandes remplies par les habitants sur le site internet de la mairie,
Myriam Arras, céramiste, a toujours mis des pots de fleurs autour de sa vitrine. Alors quand elle a vu le permis de végétaliser, elle n’a pas hésité. « C’est un peu de jardin dans nos rues, c’est agréable. Les gens s’arrêtent, ça permet de discuter entre voisins ». Elle a planté une passiflore et sa voisine a choisi un plumbago pour mettre juste à côté, sur sa façade.
Seules contraintes : entretenir les plantations, ne pas gêner le passage et ne pas utiliser de pesticides non plus : la ville est 0 phyto depuis 10 ans.
Il faut choisir des plantes qui n’ont quasiment pas besoin d’eau. Depuis le début de la végétalisation des rues, seules 5% des plantations ont échoué et quelques-unes ont été volées.
Pour Henri de Verbizier, adjoint au maire chargé des espaces verts, il n’y a que du positif à fleurir les rues. « Dans les villes où il y a des parcs, des arbres, on s’est rendu compte que les gens vivent mieux que dans les villes très minéralisées ». Entre lien social et biodiversité, le pouvoir des fleurs a conquis les Montpelliérains. 500 permis de végétaliser ont été attribués au printemps, une centaine d’autres le seront à l’automne.
Pour obtenir un permis de végétaliser, il faut faire une demande sur le site internet de la mairie de Montpellier. Le permis concerne
– soit le microfleurissement :
Les employés municipaux vérifient les possibilités de trouer le trottoir sans endommager les réseaux souterrains.
Un prestataire de service vient faire les trous et les titulaires du permis choisissent une plante grimpante dans la liste proposée par les jardiniers de la ville.
soit un pied d’arbre ou un bac.
Le bac est fourni par la ville, rempli de terreau, mais c’est le titulaire du permis qui plante les végétaux de son choix, à ses frais, comme dans le cas du fleurissement d’un pied d’arbre.
Les contraintes sont celles de l’entretien de ses plantes, qui ne doivent pas gêner le passage.