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Ecrit le 6 octobre 2021
La pandémie
De plus en plus de secteurs de Loire-Atlantique sont en vert c’est-Ã -dire avec un taux d’incidence inférieur à 50/100 000, La Com’Com’ Châteaubriant-Derval ne s’y trouve pas toujours ...notamment pour les plus de 65 ans.
Au 1er octobre 2021 :
Taux d’incidence : nombre de tests positifs cumulés sur 7 jours glissants rapporté à 100 000 habitants (entre parenthèses les chiffres au 27 août) :
Com’Com’ CCCD : 84 (vs 47)
Com’Com’ Nozay : 31 (vs 25)
Loire-Atlantique : 43 (vs 49)
France entière : 55 (vs 73)
Taux de positivité : nombre de tests positifs cumulés sur 7 jours glissants rapporté au nombre de tests réalisés :
Com’Com’ CCCD 3,0 (vs 1,9)
Com’Com’ Nozay : 1,2 (vs 1,0)
Loire-Atlantique : 1,2 (vs 1,3)
France entière : 1,3 (vs 1,4)
Taux d’occupation des lits / réanimation :
Loire-Atlantique : 13 % au lieu de 13 %
France entière : 26 % au lieu de 30 %
Pour les vaccinations, rendez-vous ici :
voir le site doctolib
ou 0 800 009 110
Contraintes
Dès 2025, il sera interdit de louer les logements classés G sur le Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Cette interdiction s’étendra, en 2028, aux logements classés F puis aux logements classés E en 2034. Ces logements (classés G, F et E) seront ainsi progressivement considérés comme indécents, permettant à un locataire d’agir contre son bailleur pour obtenir la réalisation de travaux d’amélioration de performance énergétique.
L’eau
Pour célébrer la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars 2022, l’agence de l’eau Loire-Bretagne organise un concours d’affiches et vidéos auprès des écoles, collèges et lycées de l’ensemble du bassin Loire-Bretagne. Il s’inscrit dans un objectif de sensibilisation des scolaires à l’eau et aux milieux aquatiques et invite les élèves à mener une réflexion sur ces enjeux. Cette année le concours s’ouvre au support vidéo.
On peut mettre en valeur la diversité des espèces végétales et animales et leur interaction avec l’eau, sous toutes ses formes : rivières et ruisseaux, mares, etc.
Indice de fragilité
La crise sanitaire a révélé l’ampleur des fractures numériques. Pour allouer les bonnes ressources au bon endroit, il devient plus que jamais nécessaire de cibler le besoin de médiation numérique dans les territoires. L’indice de fragilité numérique est fait pour ça !
Celui-ci tient compte du taux de non-couverture, du taux de pauvreté, du taux de chômage, de l’accès aux bibliothèques, des ménages d’une personne, etc.
Dans la carte publiée par :
voir le site fragilite-numerique
le territoire de Châteaubriant-Derval est classé comme plus fragile que ses voisins.
Si l’on regarde les communes, Châteaubriant est la plus fragile, suivie par Sion-les-Mines, Issé, Nozay, Ruffigné, Grand Auverné, La Chapelle Glain, Juigné des Moutiers et Soulvache. Mais dans ces cinq dernières communes, aucun habitant ne fait appel à l’association ACIAH.
Pauvreté
Dans une étude du 6 mai 2021, l’INSEE des Pays de Loire s’est intéressée aux inégalités et à la pauvreté dans la Région, en notant que, dans les Pays de Loire, 400 000 personnes sont en situation de pauvreté monétaire en 2018. Cela représente 10,8 % de la population, le plus faible taux des régions françaises (mais 18 % à Châteaubriant)..
La pauvreté touche surtout des familles avec enfants et un tiers des personnes pauvres sont des enfants. Grandir avec des conditions de vie précaires augmente, entre autres, le risque de décrochage scolaire, de problèmes de santé et, à terme, de reproduction de la pauvreté si aucune mesure n’est mise en place.
Même si ces difficultés sont souvent liées à l’absence d’emploi, la moitié du niveau de vie des personnes pauvres provient de revenus liés à l’activité : 35 % de salaires, 9 % d’indemnités de chômage et 3 % des revenus d’activités non salariées
La pauvreté est plus prégnante dans les grandes agglomérations, en lien avec la forte présence des logements sociaux.
Les habitants des territoires peu denses au pourtour de la région, en particulier au nord de la Loire-Atlantique, sont aussi touchés par la pauvreté, notamment les personnes âgées. A partir de 80 ans, les femmes seules vivent plus souvent sous le seuil de pauvreté que les hommes seuls (13 % contre 8 %). Elles font partie de générations pour lesquelles l’activité professionnelle des femmes était moins répandue. Leurs retraites sont plus faibles, notamment en raison d’une proportion plus importante de femmes ayant eu des carrières incomplètes ou ne bénéficiant que d’une pension de réversion.
Les principales zones de pauvreté :
– Châteaubriant-Derval
– Redon-Guémené
– Région nazairienne
– Nantes-centre
Zone d’emploi
Le 29 septembre 2021, l’INSEE a publié un dossier complet sur la zone d’emploi de Châteaubriant. Celle-ci comporte 32 communes.
Population : 2008 2018
53119 56441 6,3 %
0-14 ans 11094 11670 5,2 %
15-59 ans 29908 30098 0,6 %
60 ans et + 12117 14673 21,1%
on remarque le vieillissement très important, surtout dans la catégorie 60-74 ans.
En 2018 la population âgée atteint 26 %
Les personnes seules ont augmenté de 19 %, les familles monoparentales ont augmenté de 48 %.
Sur ce territoire on comptait 2025 logements vacants en 2008 : et 2718 en 2018 soit + 34 % . Il faut remarquer que 31 % des résidences principales ont été construites avant 1945
En ce qui concerne le niveau d’études, les résultats sont très contrastés !
(en 2018) Hommes Femmes
Sans diplôme 20,3 % 28 %
CAP-BEP 44,4 % 33,2 %
Baccalauréat 17,5 % 17,0 %
Supérieur 17,8 % 21,8 %
Ainsi les femmes sont à la fois moins diplômées et plus diplômées que les hommes.
Le chômage et le travail à temps partiel touchent bien davantage les femmes.
Source : urlr.me/y5HJm