législatives 2022
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Ecrit le 3 juin 2022
Nous relayons ici « le fil d’actu » que nous envoie régulièrement le candidat Jean-Claude RAUx.
Madame, Monsieur,
J-7 avant le premier tour, nous entrons dans la dernière ligne... Gauche ;) pour une circonscription sous les couleurs de la Nouvelle Union Populaire, Ecologique et Sociale !
Incontestablement, Jean-Claude RAUX, accompagné de Nadine LUCAS sa suppléante, a fait campagne sur le terrain pour convaincre le territoire.
Depuis le 4 Avril, date du lancement de sa campagne il y a eu :
- 5 réunions Particip’Actives aux 4 coins du territoire (Blain, Mouais, Ancenis, Châteaubriant, Beslé sur Vilaine)
- 1 journée avec vous chaque semaine, appelée « Mes vendredis avec vous » pour rencontrer des grands témoins du territoire et parler des vraies problématiques.
- Du tractage toutes les semaines aux côtés des militant.e.s et référent.e.s de secteurs.
Tous ces moments ont permis à Jean-Claude RAUX de collecter un maximum de sujets en lien avec notre territoire et c’est sans conteste qu’il a déjà alimenté son travail de député à venir !
Nous pouvons facilement aller chercher de nombreuses voix que ce soit en mobilisant nos proches, en activant nos réseaux sociaux et en engageant le bouche à oreille !
👉Il nous reste donc 7 jours !
- 7 jours pour alimenter nos réseaux
- 7 jours pour continuer à tracter sur le terrain
- 7 jours pour convaincre les indécis qui doutent encore de l’intérêt d’aller voter
- 7 jours pour nous assurer que Jean-Claude RAUX passe ce 1er tour !
Encore un grand merci, c’est grâce à vous que la dynamique de cette campagne est incroyable et que nous allons remporter cette élection législative !
Et on n’oublie pas, le grand meeting de soutien, le jeudi 9 juin à La Grigonnais, on invite et on convoit’ !
Pour tout ceux qui veulent voir, transférer, distribuer, imprimer... le tract de 4 pages et la profession de foi, c’est ici :
Tract 4 pages
Profession de foi
Numéro 1
Bonjour à vous,
Les 12 et 19 juin prochains se tiendront les élections législatives. Cette échéance arrive à grands pas. La campagne est maintenant lancée pour moi, pour Vous, pour NOUS.
Je vous propose de retrouver toute mon actualité grâce à cette lettre, Le Fil’Actu dont le rythme de parution n’est pas encore défini, mais qui entend vous informer de mes actions, de mes déplacements, de la vie de l’équipe .
Depuis le 13 mars dernier, que s’est-il passé ?
Souvenez-vous : le dimanche 13 mars dernier, les électeurs et électrices se réclamant de la gauche humaniste et écologiste se sont rendus aux urnes pour désigner de façon démocratique le candidat qui les représenterait aux prochaines élections législatives. C’est à la suite de ce processus que Nadine Lucas et moi-même avons été élus. Une nouvelle fois je tiens à vous remercier pour votre mobilisation et la dynamique formidable que vous avez su donner par votre vote.
Je tiens ici aussi à remercier le collectif à la manœuvre pour permettre le bon déroulement du scrutin.
Le 5 avril dernier : j’annonçais ma candidature et lançais ma campagne
Depuis l’origine de notre collectif, notre ambition à toutes et tous était bien de décorreller cette élection législative du calendrier électoral présidentiel - et c’est ce que nous avons fait avec cette primaire.
C’est dans cette même veine que j’ai tenu à présenter ma candidature à la presse locale. Le 5 avril dernier en fin de matinée dans un café à La Grigonnais, je revenais sur le mode de désignation, les axes qui seront développés lors de la campagne et présentais mon contrat de mandature.
Etaient présents autour de moi pour cette occasion, Nicolas Oudaert , maire du Gâvre, conseiller départemental du canton de Blain, Gwenael Crahes , maire de La Grigonnais, Gilles Philippot , ancien conseiller général du canton de Nozay, Marie-Alexy Lefeuvre , adjointe au maire de Saffré, Julien Durand , militant EELV et ancien porte-parole de l’ACIPA, Patrice Le Bouquin , militant EELV et gérard Poisson, militant PS.
Structuration de la campagne et les actions terrain
Au cours de ces dernières semaines, nous avons réfléchi à la structuration de l’équipe, aux moyens de mobilisation, aux ressources nécessaires et aux premières actions publiques à mettre en place.
Notre comité de pilotage de campagne se réunit chaque semaine pour avancer sur les angles stratégiques de la campagne, réfléchir aux actions de terrain et gérer la logistique. S’agissant des aspects programmatiques, le groupe constitué s’est lui aussi déjà réuni. Sa mission est de travailler sur des fiches thématiques qui seront la base de la réflexion et des axes programmatiques défendus par le candidat pendant la campagne et in fine le député à l’Assemblée nationale. Ces fiches seront complétées par des échanges avec les habitants et les habitants de la 6e circonscription à l’occasion de ce que nous appellerons Les Rencontres Particip’Actives et les Vendredis avec Vous .
présidentielle 2022 : ne pas laisser la moindre lueur d’espoir à l’extrême droite.
Mon appel à faire barrage à l’extrême droite à l’issue du premier tour.
Numéro 2 :
Au menu de cette seconde édition, retour sur une semaine rythmée par l’actualité des accords entre les grandes formations politiques écologistes et de gauche ; retour aussi sur notre première Rencontre Particip’Active organisée à Blain et enfin premier Vendredi avec Vous sur le terrain des Ruralités actives à Plessé, Le Gâvre et Blain.
Une semaine au rythme des accords
Au cours de cette semaine, la presse y a fait largement écho, les formations politiques écologistes et de gauche que sont EELV, le PC et le PS se sont réunies pour conclure avec LFI un accord historique qui permet de former une grande coalition de gauche et écologiste.
La Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (Nupes) prend donc corps. Elle se concrétise sur notre circonscription par une candidature unique à gauche « fléchée » EELV. Les écologistes ont souhaité respecter l’expression citoyenne née de la primaire et me confier la responsabilité de porter cette candidature unique. Je les en remercie. A présent que notre binôme avec Nadine Lucas est confirmé, nous allons pouvoir nous concentrer exclusivement sur l’essentiel : la campagne !
Une bannière unique pour l’ensemble des candidates et candidats qui se présenteront au titre de la Gauche écologique et sociale rassemblée.
Première rencontre Particip’Active à Blain
Mercredi 4 mai dernier à Blain, nous avions donné rendez-vous aux habitantes et habitants de la circonscription pour échanger sur nos ruralités actives et les problématiques auxquelles nous devons faire face.
Après une introduction qui nous a permis, à ma suppléante et moi-même, de nous présenter et de rappeler le contexte politique dans lequel nous nous inscrivons, deux personnes du castelbriantais ont souhaité intervenir avant que ne débute la séquence des ateliers.
Je les remercie d’avoir fait le déplacement et pris l’initiative de partager avec nous leurs préoccupations et de faire retour des premières démarches de prise de contact avec les citoyennes et citoyens pour cette élection. J’entends compter sur toutes les énergies pour porter ma candidature de sorte que toutes les voix puissent être entendues.
Nous présenter et redire pourquoi nous étions là , nous semblait important avant de débuter les ateliers.
Le retour des ateliers : la réalité des ruralités actives
Des échanges riches et souvent convergents quant aux problématiques rencontrées sur notre territoire. Des ruralités tantôt choisies, par des nouveaux ruraux venus chercher le vert de nos campagnes. Mais des ruralités parfois subies, par exemple quand la voiture est le seul moyen de se déplacer au quotidien.
Quelles qu’elles soient, les problématiques de mobilité, d’accès aux services publics, aux professionnel·le·s de santé, au logement ou au numérique se posent. Des identités de territoire différentes, où sur la ruralité se plaque une image négative, où un fort profond sentiment d’abandon est présent, où le rééquilibrage et la coopération entre les territoires, le réinvestissement de la puissance publique au service de toutes et tous sont nécessaires.
Vendredi avec Vous : de l’agriculture...
Vendredi 6 mai en fin de matinée, rendez-vous nous était donné à la Ferme des 7 chemins au lieu-dit Le Bas Gué, sur la commune de Plessé.
Pour l’occasion Aurélie mézière, maire de Plessé, Ronan Dantec, sénateur de la Loire-Atlantique, Ugo Bessière, Conseiller départemental en charge du projet alimentaire départemental et membre de la commission Transition écologique et résilience des territoires mais aussi Jacques Poulain maire de Conquereuil ainsi que des militants de l’agriculture paysanne étaient à mes côtés.
Mathieu Hamon, cédric Briand et Olivier mérand qui composent le Gaec réinventent depuis plusieurs années déjà le métier de paysan. Ils prennent soin de la terre. à l’agriculture raisonnée qui porte si mal son nom, ils opposent et cultivent l’agriculture mesurée, à l’écoute de leurs animaux et notamment leurs fameuses Bretonnes à pie noir.
Avec eux, nous avons parlé transition écologique et sociale, alimentation, transmission et formation des jeunes, changement de modèle et réchauffement climatique mais également culture. La culture au pluriel car la Ferme des 7 chemins c’est aussi un lieu où se croisent toutes les cultures. Acteurs et créateurs d’événements réputés, ils nous préparent encore de belles surprises pour les mois à venir.
Merci à eux pour le temps qu’ils nous ont accordé. Merci à eux aussi pour le soutien qu’ils apportent à ma démarche et à ma candidature.
...à la dépendance
l’après-midi nous a menés sur la commune du Gâvre où Nicolas Oudaert, maire de la commune nous a accompagnés à la Résidence Le Martrait. Dans ce foyer de vie sont accueillies des personnes présentant une déficience intellectuelle légère ou moyenne associée ou non à une pathologie mentale stabilisée et sans handicap physique majeur.
Avec les professionnelles qui nous ont ouvert les portes de l’établissement, nous avons pu partager quelques moments avec les résidentes et les résidents qui pour certaines et certains étaient tout affairés à la préparation du conseil de vie sociale.
LÃ aussi les membres de la direction nous ont fait savoir combien il était difficile de trouver du personnel formé pour répondre aux besoins d’un établissement comme celui-ci. De même, aujourd’hui le prix du carburant prend une part importante dans le budget des personnels. Sans autres solutions de mobilité que la voiture, les déplacements pour venir travailler coûtent, d’autant que ces métiers du secteur médico-social sont les grands oubliés du ségur.
Quant à ces difficultés viennent se greffer des problématiques de garde d’enfant pour ces salarié·e·s qui sont pour leur grande majorité des femmes seules, il n’y a souvent pas d’autres solutions que de demeurer à la maison. Il faut alors pallier l’absentéisme et gérer au plus juste les effectifs.
Mêmes constats relevés lors de notre visite de l’EHPAD Résidence Bleu Océan de Blain. Un établissement refait à neuf, juste avant la période de la crise sanitaire. Si la revalorisation des salaires instaurée par le ségur de la Santé, a permis aux salarié·e·s de voir une vraie différence sur leur fiche de paie, la pénibilité du travail rend ces métiers peu voire pas attractifs. Le personnel soignant fait défaut et le recours à l’intérim est nécessaire pour permettre aux services de demeurer ouverts. à ce jour, il manque un médecin coordinateur, et la concurrence fait rage entre établissements pour le personnel soignant. Le manque de personnel contraint la direction à se passer de lits pourtant existants...
Les métiers et carrières du prendre soin méritent que l’on y porte toute notre attention. Donner plus de visibilités aux professionnel·le·s qui les exercent, valoriser les formations qui mènent à ces métiers dès le collège, permettre aux jeunes de s’engager et ouvrir les établissements sur la cité et enfin rémunérer à leur juste hauteur les professionnel·le·s qui maintiennent tout ce qui fait notre humanité : l’écoute, l’attention et le lien que ce soit pour les derniers instants de la vie ou pour les plus fragiles d’entre nous.
c’est pour toutes ces raisons que je présente ma candidature et que j’entends porter leur voix à l’assemblée nationale.
Numéro 3
Quand l’accès à la santé a un prix
Ce jeudi 12 mai, c’est vers le Sud Est de la 6e circonscription que j’ai souhaité battre la campagne. Dans ce secteur aussi, les difficultés d’accès aux soins sont une problématique importante, à laquelle doivent faire face les habitantes et les habitants. J’ai choisi d’échanger avec bénédicte Degroult et Corinne Mesnel, toutes deux co-présidentes du Centre de soins infirmiers Erdre et Loire, structure associative créée en 1974 qui rayonne sur le secteur de Loireauxence et Vallons-de-l’Erdre.
En 2014, pour faire face à la pénurie de médecins généralistes qui s’annonce sur Saint-Mars-la-Jaille, disposant d’une bonne assise financière, et un peu sur un coin de table, comme bénédicte le rappelle, le centre décide de se lancer dans le salariat de médecins. l’association fait alors figure de précurseur parmi les précurseurs. Mais bien vite les difficultés se font sentir. Manque de soutien des politiques locaux et modèle économique non viable, l’association se trouve assez rapidement en difficultés financières. Un audit et un dispositif local d’accompagnement démontreront que malgré tous les efforts déjà mis en place par l’association pour dégager des ressources et le soutien financier des collectivités locales, les moyens ne seront pas suffisants pour permettre de maintenir l’activité.
Aujourd’hui le centre n’a plus de médecins salariés mais poursuit son activité de soins infirmiers. Alors que la prévention faisait partie intégrante de la philosophie des bénévoles initiateurs du projet et parce qu’il y a de réels besoins dans ces territoires, le constat est amer. Car la prévention est capitale mais elle a un coût et ces « investissements » ne sont jamais directement rémunérateurs.
Ce que les bénévoles attendent de leur député c’est que les centres de santé puissent disposer d’une vraie reconnaissance d’utilité publique et que soit fait en sorte qu’ils ne soient plus les oubliés, qu’ils soient considérés au moins à part égale avec les médecins libéraux, que les actions de prévention en santé soient elles aussi davantage mises en avant et donc rémunératrices puisqu’elles figurent au titre des missions obligatoires des centres nationaux. Enfin parce que les financements externes passent désormais majoritairement par des appels à projets, que soient mis à disposition des moyens et des ressources en ingénierie pour effectuer ces démarches souvent techniques et pointues.
L’initiative lancée par le centre de Loireauxence est une solution qui peut permettre à la population d’avoir accès à un·e médecin. La pratique de la médecine de manière coordonnée est à présent davantage recherchée par les médecins qui s’installent. Il faut aussi créer des parcours coordonnés entre les professionnel·le·s et mailler le territoire. Des collectivités se sont saisies de cette possibilité de salariat, la Région Occitanie notamment. Des solutions existent. c’est au législateur de s’en emparer et de les rendre applicables partout et pour toutes et tous.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) entend porter une politique de santé publique visant l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et la réduction des inégalités avec la garantie de l’accès aux soins, le développement des actions de prévention, la lutte contre les déserts médicaux. En tant que député je ferai en sorte pour les centres comme celui de Loireauxence puissent disposer des moyens pour mettre en application des actions de prévention
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) entend porter une politique de santé publique visant l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et la réduction des inégalités avec la garantie de l’accès aux soins, le développement des actions de prévention, la lutte contre les déserts médicaux. En tant que député je ferai en sorte pour les centres comme celui de Loireauxence puissent disposer des moyens pour mettre en application des actions de prévention.
Le soin et le lien au cœur des métiers de l’ADAR44
Mon second rendez-vous de ce jeudi comme un vendredi s’est déroulé dans les locaux de l’aDAR44 à Ancenis-Saint-géréon où m’attendait pour l’occasion Nelly GABRIEL, cadre de secteur salariée de l’aDAR depuis 24 ans, notamment accompagnée de Colin, jeune auxiliaire de vie enthousiaste !
Des regards croisés et des témoignages pour dire combien ces métiers sont nécessaires et essentiels, surtout dans les territoires comme les nôtres. l’antenne d’Ancenis-Saint-géréon couvre quasiment l’ensemble de la 6e circonscription et les situations des utilisateurs et utilisatrices des services proposés par cette association sont très diverses. Ils et elles sont 300 salarié·e·s pour répondre aux besoins de 900 à 1000 bénéficiaires dont certain·e·s refusent d’aller en EHPAD par souhait ou par manque de moyens quand d’autres ont des besoins plus ponctuels car souffrant d’une incapacité temporaire. Pour les professionnel·le·s qui sont auxiliaires de vie ou aides à domicile, le métier est pénible mais répond à une vraie vocation comme le précise Colin, qui est devenu auxiliaire de vie par choix après s’être cherché professionnellement. Un métier qui répond à une volonté de se rendre utile pour la société et celles et ceux qui la composent. Mais les rémunérations sont peu élevées, les métiers peu reconnus et manquent d’attractivité. Nelly regrette que les jeunes diplômé·e·s préfèrent s’orienter vers les établissements plutôt que de rejoindre les structures comme l’aDAR, d’autant que l’association dispose de son propre centre de formation et se montre attentive à la progression de ses salarié·e·s où les plannings sont établis en concertation.
La crise sanitaire a poussé l’association à réadapter ses passages chez ses bénéficiaires mais aussi à questionner ses méthodes managériales. Elle propose désormais de nouveaux services assurés par les salarié·e·s tels que des ateliers mémoire, d’auto massage et de prévention.
Des échanges qui sont en lien direct avec le travail d’un député. La loi Grand Âge et Autonomie, annoncée puis repoussée à 5 reprises lors du précédent Quinquennat est attendue par le secteur pour permettre de remettre à plat ce secteur en grande souffrance : formation, rémunération, indemnités kilométriques, carrières, pénibilité, financement et tarification. Autant de chantiers à ouvrir dans une grande loi pour permettre à chacune et chacun de vivre dignement de son travail.
La Grigonnais, Puceul et Paris Bénarès
Un Vendredi 13 chanceux, puisque j’ai eu la possibilité avec Gwenael Crahes, maire de la commune de La Grigonnais, d’aller visiter La Charpenterie, ateliers investis par la compagnie de théâtre de rue Paris-Bénares.
Connue et reconnue pour leurs marionnettes géantes déambulatoires, cette compagnie se produit en France mais aussi à l’étranger. Oisôh, Chamôh, Chevâl et Vâches Sacrées constituent une partie du fameux bestiaire. Mais Paris Bénares c’est aussi une volonté ferme de faire de la culture un vecteur d’économie sociale et solidaire. Créant leurs marionnettes à base de produits recyclés ou de seconde main, les membres de la troupe entendent maintenant à La Grigonnais, après Puceul et Blain, plus que jamais ancrer leur projet dans le local et créer un tiers lieu mêlant culture et artisanat.
Or comme pour de nombreux secteurs conventionnés, les subventions s’obtiennent aussi par des appels à projets et une fois encore pour y répondre il faut à la fois le temps et l’ingénierie. « Il y a toujours des cases à cocher et des cases qui manquent » me précise Nicolas Soulié, chargé de diffusion de la compagnie.
La culture n’est pas l’apanage des villes et des métropoles. Nos ruralités sont aussi actives dans le domaine de la création artistique et la démarche créatrice. La Nupes veut redonner à la culture les moyens de faire vivre le secteur et propose d’allouer 1% du PIB à la culture. Des budgets seront votés sur cinq ans, sur tout le territoire national, afin de donner une nouvelle ambition aux politiques culturelles.
Deuxième Rencontre Particip’Actives à Mouais
Une deuxième édition que j’ai tenu à faire à Mouais, l’une des plus petites communes de la circonscription. Lors de l’élection présidentielle, les électeurs et électrices qui se sont déplacé·e·s en masse (taux de participation à 82,70 %), ont voté à 55,88 % pour Marine LE PEN. Ce qui s’apparente à un vote de rejet, n’est pas à prendre à la légère. Ici aussi le sentiment d’abandon est bien présent. Une vingtaine de personnes est venue à notre rencontre. Après que Nadine Lucas et moi-même nous nous soyons présenté·e·s, nous avons souhaité échanger avec les personnes présentes sur les grands axes programmatiques de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale.
Ecologie et initiatives citoyennes, lutter contre la perte de pouvoir d’achat, inventer des mobilités durables, réformer les aides sociales et renforcer la justice fiscale et sociale des thèmes dont chacune et chacun a su démontrer l’ampleur des enjeux pour que le quotidien change, des thèmes pour lesquels la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale entend proposer des solutions pour rendre l’avenir plus juste et durable.
Numéro 4
650 mesures, 8 chapitres et 1 programme
C’est jeudi 19 mai que les représentants·e·s de la Nouvelle union populaire écologique et sociale ont rendu public le programme commun.
Ce programme partagé est le fruit d’un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes eux-mêmes élaborés en associant des milliers de citoyennes et acteurs citoyens, associatifs, syndicaux, environnementaux, politiques.
8 chapitres dont les mesures sont réparties autour des thèmes suivants : le progrès social, les emplois et les retraites ; l’écologie, la biodiversité, le climat, les biens communs et l’énergie ; le partage des richesses et la justice fiscale ; les services publics autour de la santé, de l’éducation, de la culture et du sport ; la 6e République et la démocratie ; la sûreté et la justice ; l’égalité et la lutte contre les discriminations et enfin l’Union européenne et l’international.
Sur ces 650 mesures certaines n’ont pas fait l’objet d’un consensus. Elles seront débattues et votées par les députés élus au sein de l’Assemblée nationale comme tout texte peut être avant son adoption.
Je vous invite à aller consulter les 650 mesures qui composent ce programme sur www.nupes-2022.fr
Je présenterai les mesures qui me tiennent particulièrement à cœur sur mon site www.jcraux2022.fr et sur mes réseaux sociaux.
L’Économie Sociale et Solidaire (ESS) : de l’économie oui mais autrement
Vendredi 20 mai dernier se déroulait le forum de l’Economie Sociale et Solidaire en Pays d’Ancenis , manifestation organisée par le Réseau éponyme.
Sur ce territoire, la dynamique est réelle et représente près de 15 % des emplois locaux . Un chiffre bien au-delà de la moyenne nationale qui tourne autour de 10 à 11 %.
De manière générale, ces entreprises sont organisées sous forme de coopératives, de mutuelles, d’associations, ou de fondations. Leur fonctionnement interne et leurs activités sont quant à elles fondées sur un principe de solidarité et d’utilité sociale et leur gouvernance participative. S’il s’agit bien toujours d’économie c’est dans son approche que l’ESS se distingue. Services à la personne, production de biens et de services, groupement d’achats et de services mutualisés pour des artisans ou auto-entrepreneurs, mais aussi rassemblement citoyen au profit d’un projet collectif, nombreux sont les domaines couverts par l’ESS.
Une belle initiative que ce forum qui n’avait pas eu lieu depuis plusieurs années et qui a permis aux acteurs et actrices locaux de se rencontrer, d’échanger et aux porteur·euse·s de projet de participer à des ateliers pratiques dirigés par les accompagnateur·trice·s.
Un très bon accueil de la part des membres du conseil d’administration du Réseau ESS du Pays d’Ancenis, ici avec Frédéric Sattler.
Une nouvelle rencontre participative forte en thèmes
La troisième édition de nos rencontres particip’actives se tenait mercredi dernier à Ancenis-Saint-géréon.
Une fois encore des échanges riches et des thèmes nombreux, plus ou moins en lien avec les préoccupations du territoire ont pu être partagés, tels que transition écologique, agriculture, accès à la santé, éducation, Europe et démocratie. Merci aux participantes et aux participants pour la qualité des expressions et des partages d’expériences. c’est aussi cela faire des rencontres aux quatre coins de la circonscription.
La prochaine édition nous emmènera vers l’Ouest de la 6e circonscription à la rencontre des habitantes et habitants du pays de Redon. Retrouvez les détails en fin de ce Fil’actu.
Une belle équipe : les candidat.e.s de la NUPES 44
Avec Nadine Lucas, nous étions présents dimanche matin 22 mai dernier au parc du Crapa à Nantes, pour le premier meeting commun des candidat.e.s de la Nouvelle union populaire écologique et sociale des 10 circonscriptions de Loire-Atlantique. Enfin l’occasion de se rencontrer, d’échanger, de présenter au public les préoccupations et enjeux des territoires - et le programme que nous défendons toutes et tous. Heureux·ses et fier·e·s d’avoir pu défendre nos valeurs et de porter l’union. Qui, si elle peut sembler fragile à celles et ceux qui la redoutent, était incontestable et gage d’espoir dimanche dernier !
Numéro 5
Le Castelbriantais : Terre d’industrie et d’agriculture
Mardi 24 mai dernier, j’ai consacré ma matinée au secteur de Châteaubriant. Retour sur une matinée au nord de la circonscription
Terre d’industrie...
Matinée qui a commencé par une rencontre avec des dirigeant·e·s ou représentant·e·s d’entreprises du Castelbriantais.
c’est bien un regard ouvert sur le territoire et sur la société qui a présidé à nos échanges.
Premier point crucial, les difficultés parfois à recruter, et le besoin de former sur le territoire les futur.e.s salarié.e.s. L’image des métiers, l’attractivité, les questions du logement et de la mobilité sont également essentielles.
Il a aussi été question de nos modes de vie, de la transition énergétique, du recyclage. c’est aussi au consommateur de prendre conscience de l’impact de ses choix, de son comportement sur l’environnement. Et si cela ne suffit pas, alors la législation doit faire changer les choses.
Enfin, les questions de citoyenneté dans l’entreprise et dans la cité, la nécessité du dialogue public/privé, le besoin de garder un lien fort entre le futur député et son territoire d’industrie, pour garder une meilleure cohérence entre le « terrain » et les lois, pour parler d’aménagement du territoire, pour se retrouver sur des enjeux dont les frontières ne s’arrêtent pas à la porte de l’entreprise
et Terre d’agriculture...
2e temps de la matinée s’est tenu à Rougé, plus précisément à Taillecou, dans la ferme de J-Michel Duclos et de son associé Bertrand Garnier, en présence de voisins agriculteurs et d’Antoine Baron, secrétaire général de la Conf’ Loire-Atlantique.
Le sujet des prix agricoles et de la place de l’alimentation dans le budget des familles a ouvert nos échanges. Alors que pour la 1re fois en 15 ans, les produits bio et la vente directe connaissent une baisse, la question de la redistribution se pose, comme celle des moyens de production.
Une nouvelle loi foncière semble indispensable, avec un droit de regard sur les sociétés et les transferts de parts, avec des outils pour la mise en place des installations.
La transmission des exploitations nécessite une meilleure reconnaissance et un accompagnement des structures de portage.
Un autre dossier urgent pour le législateur : la future PAC. Des leviers nationaux existent, mais pour la France, les enjeux environnementaux ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés par l’Europe (réduction usage produits phytosanitaires, protection de l’eau).
L’ aménagement du territoire et la planification territoriale, un appel à la vigilance sur la « concurrence énergétique , la gestion des crises sanitaires, le problème du salariat agricole (attractivité, salaires), le besoin de » décloisonner « les débats de société qui devraient précéder le développement des outils (bassines, méthanisation), les avancées pour les circuits courts, et le regard sur nos » ruralités actives " qui ne peut pas se porter de la même manière sur cette ceinture nord du département qu’à Saffré par exemple, autant de sujets qui méritent que là aussi, le lien et le dialogue soient maintenus durant tout le mandat
Une 4e réunion Particip’Active qui ne perd pas l’Nord
c’est mercredi 25 mai que nous avons tenu notre 4e rencontre particip’active à destination des habitantes et des habitants du Nord Est de la circonscription. Les locaux de la Halle de Béré ont offert un bel espace d’échange et de participation aux près de 70 personnes venues se joindre à nous.
Le public s’est montré à la fois intéressé et surpris du caractère dynamique de nos rencontres . Puisqu’en effet, au moment de passer aux ateliers, chacune et chacun est invité à se saisir de sa chaise pour constituer des groupes et réfléchir ensemble sur différents thèmes.
Pour cette réunion nous avions choisi les thèmes de l’urgence climatique, l’urgence sociale et l’urgence démocratique et beaucoup de choses ont été partagées avec bien évidemment des attentes fortes sur les changements nécessaires pour répondre à toutes ces urgences.
Yannick Jadot, député européen et ancien candidat à l’élection présidentielle venu soutenir ma candidature
Cela restera un grand moment dans cette campagne.
Quand un candidat à la présidentielle que vous avez parrainé vous apporte son soutien dans le cadre de votre campagne, ce n’est pas tous les jours que cela se produit mais cela s’est produit.
c’est donc vendredi dernier que j’ai accueilli Yannick Jadot en gare d’Ancenis avec entre autres Julien Durand, militant EELV dont je ne présente pas les combats et les victoires.
Une visite qui nous a menés jusqu’Ã la Paonnerie à Vair-sur-Loire, lieu d’exploitation de Jacques Carroget, viticulteur et président de l’association Pinard et jus d’Ancenis. Jacques et Agnès nous ont accueillis chez eux avec toute la générosité qui les caractérise. Une bonne vingtaine de personnes, élu·e·s, militants EELV et associatifs étaient également présentes pour évoquer la nécessaire adaptation aux changements climatiques, avec des initiatives locales que ce soit pour la viticulture ou l’élevage, qui prouvent que nos modes de production agricole peuvent anticiper et évoluer. Les enjeux liés à l’eau en cette nouvelle période où la sécheresse nous préoccupe, ont bien sûr, si près de la Loire, aussi été largement abordés par les participant.e.s.
Une visite largement couverte par la presse.