La domination du monde
En 2001, l’écrivain Denis ROBERT fait paraître « Révélation$ », 455 pages, un gros pavé dans la mare de la finance internationale, autour de la banque Clearstream qui, grâce à lui, sort de l’ombre avec tout un cortège de dissimulation de comptes au nom des institutions les plus honorables, complicités avec des banques mafieuses, circuits de blanchiment de narcodollars ou paiement de rançons. (Ed Les Arènes).
Le monde de la finance n’aime pas être ainsi mis en lumière et les ennuis s’accumulent pour l’écrivain. Les plaintes pleuvent mais, de mois en mois, les relaxes se multiplient, en première instance et en appel.
Se taira-t-il, ce bougre d’homme ? Non, le voilà qui enfonce le clou, dans La domination du monde. (Ed.Julliard)
C’est l’histoire, plus ou moins romancée, de son enquête, de ses affres, des embûches et des troubles.
C’est l’histoire d’un homme aux prises avec quelque puissance financière quasi occulte mais pourtant réelle, tellement réelle.
C’est l’histoire d’une conviction aussi, d’une force d’âme, d’une certitude.
C’est l’histoire d’un monde, le nôtre, notre réalité, et pourtant c’est une fiction. C’est un voyage inattendu pour ceux qui n’ont jamais réfléchi à ces questions d’argent, de crime, de démocratie, de richesse des multinationales, de pauvreté des nations, d’absence de réactions politiques et populaires face au problème posé par la domination de la finance sur le monde.
Actuellement, 5 ans après la parution de son premier livre, Denis Robert est l’objet d’une nouvelle plainte pour injure, calomnie et diffamation, pour avoir révélé une transaction entre une banque en faillite, la BCCI et la Banque générale du Luxembourg (BGL). Quelques clients privilégiés ont bénéficié, grâce au réseau informatique de Clearstream, d’un transfert de 100 MF alors que l’immense majorité des petits épargnants a été spoliée. Personne ne remet pas en cause son information mais la BGL et la justice luxembourgeoise l’attaquent quand même, pour jeter le doute, face au malaise créé par « Révélation$ »,
La diffamation, rappelons-le, ce n’est pas de dire la vérité, c’est de porter atteinte à la réputation de quelqu’un en révélant un fait (vrai) caché jusque là !
Une pétition en faveur de Denis Robert, peut être signée sur internet, parce que « la liberté de penser et d’écrire est une valeur européenne fondamentale qui prime sur les intérêts bancaires du Grand-Duché »
Pétition : http://www.liberte-dinformer.info/60828.html
Amalgame
Une mystérieuse affaire vient compliquer le jeu. Des « corbeaux » qui n’ont rien à voir avec Denis Robert, ont utilisé le nom de « Clearstream » pour accuser des personnalités, dont le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, d’avoir des comptes occultes à l’étranger. Celui-ci se défend comme un beau diable et met en cause ... Dominique de Villepin. Une perquisition a eu lieu le 13 avril au ministère de la Défense à Paris, après d’autres perquisitions à Airbus (5 avril), EADS (3 avril), à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) le 30 mars, etc.
Cette affaire parasite agace Denis Robert : « Ca dénature mon travail, dit-il. La vraie affaire Clearstream, c’est celle que j’ai révélée ».
Un petit malin aurait-il voulu faire d’une pierre deux coups ? Provoquer un scandale politique - et surtout discréditer un travail de recherche, celui de Denis Robert, que des tas de gens ont intérêt à garder dans l’ombre ?. Dans le monde de la haute finance, sans aucun scrupule, il faut s’attendre à tout !
Une manière inédite d’accéder à ce livre :
http://www.ladominationdumonde.blogspot.com
Une très bonne présentation de l’affaire du corbeau clearstream, en France, dans Politis
Chronologie de l’Affaire Clearstream
Denis Robert : il y a pire que le corbeau
Le cirque que le monde nous envie
Des frégates (à Taïwan), des comptes secrets et le secret-défense, un général-espion-secret et ses carnets point trop secrets, un corbeau, des corbeaux, un sous-chef d’entreprise, une fausse liste, une poignée d’hommes politiques, un dossier détruit, un juge sanctionné, des ministres qui tirent dans tous les coins, un premier ministre qui sait tout et nie tout, un Président qui sait tout et ne dit rien, des règlements de compte ..... Le règne de Chirac se termine en pétaudière !
La délinquance des riches est sacrée
Denis Robert, journaliste d’investigation, est à l’origine de la fameuse « affaire Clearstream ».
Auteur de plusieurs bouquins et documentaires sur le sujet,
il a permis de mettre en lumière le fonctionnement du paradis fiscal luxembourgeois.
A l’heure où l’on fait dans la surenchère sur la délinquance des pauvres,
la délinquance des riches, elle, est taboue,
alors qu’elle représente des sommes bien plus importantes.
Denis Robert est mis en examen pour avoir recelé des documents bancaires
qui ont été des pièces essentielles de son enquête. Pour le soutenir :
http://www.tousdesreceleurs.com/
Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Robert
[Et un beau dessin de leplacide.com : http://www.leplacide.com/dessin-de-presse/dessin-de-presse.php?dateplus=2006-05-22]
Ecrit le 6 décembre 2006
Soutien à Denis Robert
200 visites d’huissiers à son domicile, 30 procédures judiciaires en cours...
C’est la réponse de Clearstream et de ses banques clientes ou des autorités judiciaires françaises et luxembourgeoises aux révélations du journaliste écrivain Denis Robert. Son seul tort, avoir dit la vérité. Denis Robert s’est défendu jusqu’à maintenant : sur 28 jugements rendus au 1er juin 2006, Clearstream et ses alliés n’ont obtenu que 3 euros en leur faveur alors qu’ils demandaient entre 100 et 300 000 euros par procédure.
Mais la banque Clearstream s’acharne. Face aux moyens financiers colossaux de ses détracteurs Denis Robert ne peut opposer que son énergie, ses livres et sa bonne foi. Ça risque de ne pas suffire.
Vu les sommes réclamées et la multiplication des procédures un comité de soutien, amical et financier a été créé.
Son but : collecter des fonds et régler pour Denis Robert les frais d’huissier et d’avocats engendrés par ce harcèlement judiciaire.
Vous pouvez aider en versant 10 euros ou plus ou moins, à l’ordre du « comité de soutien à Denis Robert » et en envoyant votre don à cette adresse.
Comité de soutien à Denis Robert,
BP 93602,
54016 NANCY CEDEX
Pour toute information supplémentaire, visiter le blog du comité de soutien (http://lesoutien.blogspot.com) ainsi que le blog de Denis Robert (http://ladominationdumonde.blogspot.com). Merci
Denis Robert condamné : incompréhensible
ECRIT LE 18 juin 2008
Denis Robert jette l’éponge
Voir ici : http://ladominationdumonde.blogspot.com/
et lire ici :
Denis Robert abandonne. C’est une victoire de Clearstream, de ses avocats, de ses juristes, de ses dirigeants, des banquiers de son conseil d’administration. Une victoire de la censure.
Pendant vingt ans il s’est battu pour la construction d’une justice européenne. Il a dénoncé le crime organisé dans les circuits financiers et les processus de décision de nos sociétés mondialisées. Il a essayé d’informer le public de ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir et de la finance clandestine.
Denis Robert est à l’origine de l’affaire Clearstream 1 : la mise en lumière d’une banque luxembourgeoise servant de plaque tournante aux opérations bancaires du monde entier, une multinationale qui officie dans plus de cent pays, dont quarante paradis fiscaux. Il a osé en révéler l’existence, en dénoncer les pratiques. Il fallait l’abattre ! « J’ai le sentiment d’être plus poursuivi et sanctionné en écrivant sur la délinquance financière que si je faisais une apologie du nazisme ou du viol de la vie privée. Au bout d’un moment, cela n’a plus de sens, sinon, celui de donner du travail à l’avocat et aux juristes de Clearstream ».
Attaqué en justice en France, par la banque Clearstream, il gagne procès après procès. Mais, au Luxembourg la banque attaque, multiplie les visites d’huissiers et les assignations en justice : dans ce pays le Ministre de la Justice est aussi Ministre de la Finance. Dernier jugement en date : celui de Bordeaux qui, fin mai 2008, a condamné Denis Robert pour diffamation (la diffamation consiste à porter atteinte à la réputation de quelqu’un même en révélant des choses vraies !) . « La partie est devenue trop dure et inégale » dit D.Robert qui n’évoquera plus Clearstream dans des articles de presse.
Le journalisme d’investigation en prend encore un coup (dur). Le monde de la finance a gagné. Espérons qu’il ne l’emporte pas en paradis … (fiscal).
Ecrit le 11 mars 2009
L’affaire des affaires
Il est « le » journaliste par qui le scandale est arrivé : c’est lui qui a dénoncé le fonctionnement opaque des paradis fiscaux, et les 10 000 milliards d’euro que cache la banque Clearstream au Luxembourg. C’est lui qui a dénoncé, bien avant tout le monde, les mécanismes de la crise dont tout le monde souffre (tout le monde ? Hum ! Hum !). Il est l’homme à abattre, l’homme à faire taire. Pas étonnant qu’on trouve, contre lui, des juges, des barbouzes, des huissiers, les services secrets, des marchands d’armes, une multinationale etc.
Après avoir fait des livres à ce sujet, il vient maintenant de cosigner une BD avec Yann Lindingre et Laurent Astier. Elle se lit d’une traite, comme un roman policier. On y découvre les coulisses de la finance internationale, et les liens incestueux entre magistrature et pouvoir politique.
Voir aussi :
idées de lectures (01) idées de lectures (02) idées de lectures (03) idées de lectures (04) idées de lectures (05) idées de lectures (06) idées de lectures (07) idées de lectures (08) idées de lectures (09) idées de lectures (10) idées de lectures (11) idées de lectures (12) idées de lectures (13) idées de lectures (14) idées de lectures (15) idées de lectures (16) idées de lectures (17) idées de lectures (18) idées de lectures (19) idées de lectures (20) idées de lectures (21) idées de lectures (22) idées de lectures (23) idées de lectures (24) idées de lectures (25) idées de lectures (26) idées de lectures (27) idées de lectures (28)
commande de livres : librairie Le Farfadet
Le procès Clearstream s’est ouvert le 21 septembre 2009 : l’affaire Clearstream pour les nuls