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Ecrit le 28 avril 2004
Tigzirt : Echos-logie
Que l’on soit en France, en Algérie ou ailleurs, les citoyens ont souvent des points de vue différents de ceux des élus. Dans une lettre, adressée au Maire de Tigzirt, les résidents de la Zone Ouest de la ville s’insurgent et s’inquiètent de la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées.
Les raisons de la colère :
Les raisons invoquées pour récuser le choix du site, semblent être nombreuses : « ... Nous citoyens... venons... vous faire part de notre inquiétude, quant à la réalisation d’une station d’épuration à quelques dizaines de mètres de la plage » Tassalast « , sur, quasiment, le lit de la rivière » Hassen « , qui s’y déverse..., sur une Z.E.T.(Zone d’Expansion Touristique), au milieu d’une zone d’habitation,... ».
Un Mouvement Vert ?
Les tigzirtois-e-s signataires ne semblent pas prêts à accepter que les projets, qu’ils savent utiles et ils en ont conscience, puissent ne plus tenir compte des aspects écologiques, et par delà , risquent de menacer l’avenir économique de la Commune de Tigzirt qui, en plus de son petit port de pêche traditionnelle et de plaisance, en pleine édification, a incontestablement, une vocation touristique : « ...Au moment où les questions environnementales s’imposent au développement durable, il n’est pas admis de concevoir ce type de projet sur un site inapproprié... ».
De la morale, en sus.
Les auteurs de la lettre ne manquent pas de l’agrémenter d’une touche de moralité ou de philosophie, c’est selon : « ...Les erreurs du passé ne sont pas une fatalité et le retour au bon sens n’est pas un reniement... ».
Anecdote littéraire,
en guise de conclusion.
Un peu à ce propos, dans « Le fleuve détourné », roman de Rachid MIMOUNI, écrivain algérien d’expression française, il est question d’un projet de réalisation d’un pont sur un grand oued. L’affaire était entendue de tous, élus communaux, Etat, Entreprise de Travaux Publics. A la fin du projet, et pour des raisons inexpliquées, on avait constaté que le fameux pont avait été réalisé sur un site où aucun oued ne passait. Les autorités concernées ont décidé, pour des raisons que seules elles pouvaient expliquer, de détourner l’oued de son lit et le faire passer sous le nouveau pont.
Je veux bien imaginer, que l’oued « Hassen » de Tigzirt puisse être détourné, pour l’éloigner de la station d’épuration, mais toute la plage « Tassalast » et la zone d’habitation, franchement cela va être ardu.
Tigzirt, 21 avril 2004.
Tarik YACINE .
Mercredi 11 avril 2007 : Attentats à Alger
(d’après Le Monde Diplomatique)
Trente-trois morts, plusieurs centaines de blessés, tel est le bilan des deux attentats-kamikazes qui ont frappé le cœur d’Alger et ont visé le Palais du gouvernement et des bâtiments de la police. Ces attaques ont été revendiquées par Al-Qaida pour le Maghreb islamique, nouveau nom pris en janvier 2007 par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (lire « Une filiale algérienne pour Al-Qaida », par Mathieu Guidère, novembre 2006).
Comme toujours, les « experts » en terrorisme, en France et en Algérie, ont multiplié analyses péremptoires et affirmations invérifiables. Or, il est très difficile de se faire une idée sur l’importance du groupe et sur son implantation dans les autres pays du Maghreb. D’autant que de nombreuses zones d’ombre demeurent sur les activités du GSCP : ainsi, l’un de ses dirigeants, M. Abderrezak « El-Para », un ancien officier des forces spéciales de l’armée, emprisonné à Alger, a pourtant été jugé... par contumace (lire « Enquête sur l’étrange »Ben Laden du Sahara« », par Salima Mellah et Jean-Baptiste Rivoire, février 2005). Une fois de plus, le refus des autorités algériennes de faire vraiment la lumière sur les années de guerre civile et sur l’implication des services de sécurité alimente toutes les rumeurs. Ces attentats portent aussi un coup, à quelques semaines des élections législatives, à l’autorité du président Abdelaziz Bouteflika et à sa politique de « réconciliation nationale ».
Ecrit le 25 avril 2007
Sa péteu en Afrique
Bon Diou ! on peut pu se promeneu tranquille ! Algeu qu’aveu passeu des anneu d’attentats et croyeu êtes tranquilleu, vlà que ça reveneu ! On éteu ben chez de vieux amis à r’gardeu des photos et à 500 m, on wouaille deux gros peutards qui casseu les carreaux. On croiyeu queu c’éteu des boutaïlles de gaz qu’exploseu. Eh ben non ! c’éteu des bombes quasi-cases qui feuzeu sauteu le comis sariat d’à côteu, de Bab Ezzouar. La paniqueu dans la citeu !
Apreu, on apprend que le gouvernement géneural a euteu attaqueu et queu y aveu des bombes partout dans les biauws quartieux. défense de bougeu pendant hein-ne journeu.
Apreu, on a repris nos tourneux et nos peuleurinages : Meuftah où on a habiteu, y a trente hanws et qu’est devenue hein-ne granwde ville, Blida, la wilaya, les montagneux de la kabylie où l’iauw du ciel tombeu comme jainmeuille : des torrents dévaleu à pien ; y aura des reusèrves pour l’éteu.
On a éteu vaire les singes à la valleu de la Chiffa et la vieulle Tipasa où les romains aveu bâti hein-ne belle ville avec des temples, des théâtres, des cirques, des tout à les goûts et des cabinets commune aux taires ; les preumieux chrétiens , des bats ziliques et des bats tistères. Comme y feuseu biauw, on a pris des photos, avec la mer, les fleurs, les rocheux chanteux par les poïètes. On a lu la stèle à Albert Camus toute dreute avec c’te phrase : « je comprends, ici, ce qu’est la gloire et l’amour sans mesure ».
Asteur, on est revenu pour voteu ségo et Utile.
Le Herveu Delouard de Conqu'reu