Ecrit le 2 octobre 2013
« Le Petit Parisien » reprend vie : le café « de caractère » du 28 rue de Couë ré à Châteaubriant, vient d’être repris par un Breton grand teint, Jonathan GUILLAUME. Ce sera « La Charrue » en référence à l’histoire paysanne et industrielle de Châteaubriant. En Irlande, la charrue étoilée était le symbole du peuple travailleur.
Le bar « La Charrue » fera des spectacles tous les 10 jours. Jonathan, pour cela, a renforcé l’isolation de la scène située en arrière du bar. L’entrée aux concerts sera à tarif libre (ce qui ne signifie pas gratuit).
Il y aura aussi une petite restauration, autour de « tartines », quiches et fromages, tous issus de producteurs locaux.
Pour les clients « branchés », il y aura possibilité de disposer du réseau wifi, mais pour les autres, le bar fera librairie avec un choix de livres centrés sur la Bretagne, l’histoire du travail, le jardinage Des jeux de société seront à disposition. Et, régulièrement, des artistes locaux pourront exposer leurs œuvres. La première exposition portera sur Notre Dame des Landes. La seconde sera ouverte à Yann le Rouzic.
Traditionnel et spécifique
Ce sera un bar traditionnel (vin, bière, jus de fruits, café, etc) mais avec des boissons spécifiques : un Beuk-Cola (altercola équitable fabriqué en Bretagne et distribué par la coopérative bretonne Kan Ar Bed), trois sortes de bières à la pression, faites à Nantes ou à Jans, et du Rhum arrangé (préparation de rhum dans laquelle ont macéré divers ingrédients tels que des feuilles ou des fruits).
Ouvert les mardis, mercredis, jeudis de 11h à minuit. Et les vendredis-samedis de 11 h à 2 h du matin. La Charrue multiplie les activités pour offrir un lieu de vie et de rencontres conviviales. De plus, le bar accueillera l’association « La vie de Château » le premier mercredi du mois pour un repas « fin de marché », le deuxième mardi du mois pour une soirée conte-poésie-cinéma et de quatrième vendredi pour une soirée-concert.
Contact : Jonathan Guillaume, 02 44 05 11 72 - lacharrue.anarar@gmail.com
Le premier concert aura lieu les 4 et 5 octobre 2013 avec beat bouet trio (airs traditionnels de Haute-Bretagne revisités à la sauce reggae-hip hop) et Ballistis Beat and The Trout (nouvelle formation de plusieurs musiciens de Châteaubriant au rock puissant)...
Ecrit le 3 février 2014
Bagarre ?
Le journal « Presse Océan » en manque de sensationnel, a décrit une bagarre à Châteaubriant autour du Bar La Charrue. Le gérant, Jonathan Guillaume, s’explique :
Suite à la parution dans la presse d’un événement s’étant passé dans la nuit du 1 au 2 février, nous souhaitons en tant que gérant du bar « »La Charrue " à Châteaubriant, relater notre version des faits .
Ouvert depuis le mois d’octobre 2013 notre établissement a pour objectif de proposer une offre socio-culturelle inter-générationnelle et interculturelle dans le centre de Châteaubriant, en organisant des concerts, des débats, des projections et d’autres activités.
Nous sommes situés dans une petite rue pavée du vieux Châteaubriant, la rue de Couë ré, côté Pont saint Jean. Notre établissement, grâce à une demande faite en mairie, bénéficie d’une petite terrasse devant le bar. Certaines voitures ont malheureusement pris l’habitude de rouler à une allure excessive, entraînant parfois l’agacement des clients installés en terrasse. C’est cette situation particulière qui est sans doute à l’origine de l’événement de cette nuit.
En effet, vers 21h00, un client agacé par une voiture qui le frôlait aurait rabattu le rétroviseur du véhicule. Deux individus seraient sortis de la voiture et auraient asséné des coups au client. Un de ses amis installé en terrasse aurait « pris sa défense » en envoyant du verre au visage d’un des assaillants. Ceci sont des faits qui nous ont été rapportés car nous étions en train de servir dans le bar, ce n’est qu’à la toute fin des faits que nous avons pu intervenir et prendre partiellement connaissance de ce qui s’était passé. La personne ayant asséné le coup de verre serait partie dès après, et n’était pas un habitué de l’établissement, comme beaucoup de gens ce soir là et qui venaient assister à un concert électro.
Une heure plus tard, une quarantaine de personnes ont commencé à se rassembler devant le bar pour, disaient-ils, chercher le fautif. Le gérant du bar a invité une personne à venir vérifier que la personne recherchée était partie. Ceux-ci sont revenus plus tard et ont commencé à s’en prendre au gérant qui a reçu un coup au visage en tentant de calmer la situation. La tension devenue insoutenable, nous avons interrompu la soirée vers minuit en faisant sortir les clients et stoppant le concert. Une dizaine de personnes sont restées avec le gérant pour nettoyer le bar et protéger le gérant qui avait plusieurs fois été menacé de mort par les assaillants.
C’est vers minuit et demi, au moment où on nous allions fermer définitivement le bar et partir, que plusieurs personnes sont revenues pour encercler le bar de nouveau. Nous nous sommes alors réfugiés à l’intérieur pendant qu’ils commençaient à s’attrouper encore plus, et tentaient de pénétrer dans le bar en cassant les vitres. Les gendarmes sont une nouvelle fois intervenus pour nous permettre de rentrer chez nous. Voilà l’histoire
Nous sommes choqués par la manière dont les événements ont été relatés ce matin dans la presse, donnant une image violente du bar. Il n’y a pas eu de « bataille rangée », ou de « rixe » rassemblant « 130 belligérants pour certains munis de battes de base-ball » que ce soit d’un côté ou de l’autre, le conflit n’a pas « dégénéré en affrontement dans la ville », puisque très peu de coups ont été échangés et qu’ils ont été circonscrits à l’espace devant le bar et concernaient principalement la vitrine.
Cette histoire a pris des proportions exagérées, que nous tâchons d’arranger comme il se peut. Nous vous tiendrons informés des suites si nécessaire.
La Charrue, son gérant Jonathan Guillaume
Ecrit le 5 mars 2014
Fermeture administrative
Le 1er février dernier, à Châteaubriant, le bar La Charrue a connu un incident regrettable entre un automobiliste passant à vive allure dans la rue étroite et un consommateur agacé. Le fait a été rapporté de façon exagérée par un pigiste de Presse-Océan. De ce fait le Sous-préfet, pour trouble à l’ordre public, a prononcé la fermeture administrative du bar jusqu’au 25 mars 2014. Un mois ! C’est ex : ces - sif ! Cette fermeture est une véritable sanction, dangereuse pour la pérennité de l’établissement. C’est autant que le LC Club de Nantes, suite à un mort.
Qu’est-il reproché au gérant ? De ne pas avoir été, ce soir-là , à la fois au comptoir et dehors ? De générer du bruit dans le quartier ? D’être ouvert en soirée alors que, presque partout ailleurs, à Châteaubriant, les bars sont fermés ? De faire des animations et concerts réguliers ? D’ouvrir ses portes au Café associatif ? Si vraiment l’établissement posait problème, il aurait été plus sain d’en discuter pour trouver une solution. Faut-il rappeler que, il y a quelques années, le bar La Bodéga, boulevard de la République, a eu du mal aussi à se faire accepter à ses débuts et que tout s’est arrangé.
Un bar ouvert le soir, à Châteaubriant, participe à l’attractivité du Centre-Ville. Ou alors il faudra se résoudre à voir des rues vides, dans le centre, et les clients tous en zone industrielle !
Signé : B.Poiraud
Ecrit le 5 novembre 2014
Une idée : le café suspendu
Un couple est attablé dans un petit café en Belgique. Deux personnes arrivent et demandent : - « Cinq cafés, s’il vous plaît. Deux pour nous et trois suspendus. » Ils paient, consomment leurs deux cafés et partent. La jeune femme demande à son ami : ’’qu’est ce un café suspendu ?« Il sourit : »attends et tu verras." .
Un peu plus tard, trois avocats commandent sept cafés : trois pour eux et quatre « suspendus ». « Tandis que je me demande toujours quelle est la signification des cafés suspendus, ils partent ».
Soudain, un homme habillé de vêtements usés, ressemblant à un mendiant, arrive au comptoir et demande cordialement : - « Avez-vous un café suspendu ? » Et le serveur lui sert un café. La récapitulation : les gens payent à l’avance un café qui sera servi à qui ne peut pas se payer une boisson chaude ! Cette tradition a commencé à Naples, mais elle s’est dispersée pour tout le monde et à quelques endroits il est possible de commander non seulement « des café suspendus » mais aussi un sandwich ou un repas complet ...
Faites en sorte de publier cette belle idée au monde entier ! Ce serait super bien que ceci se fasse ici en France et ailleurs !
(lu dans un forum Handylinux)
Ecrit le 15 avril 2015
Le feu aux forges de Moisdon
Pari réussi pour les organisateurs (44=Breizh, Chom’ teu prod., La Charrue, ...) qui ont réuni près de 500 personnes aux forges de Moisdon pour une soirée de musiques bretonnes actuelles. mémorable. Les forges ont offert un cadre magnifique à cet événement qui s’inscrivait dans la « semaine du breton et du gallo », soutenue par le Conseil Régional de Bretagne et coordonnée en Loire-Atlantique par le centre culturel Yezhoù ha Sevenadur. Des stands de disquaires, d’associations, des repas bio servis et préparés par des maraîchers locaux, de la bière bio de Jans au comptoir, l’ambiance était conviviale et engagée. On retrouvait d’ailleurs parmi les associations présentes la plateforme DIBAB, organisatrice en février dernier d’une votation à Soudan portant sur la réunification de la Bretagne. Le nom du festival, « BREIZH CALLING », témoigne de cette volonté des organisateurs d’ancrer l’événement dans la Bretagne à cinq départements.
La programmation, éclectique et de qualité, mêlait les sonorités et les langues bretonnes à la musique actuelle, passant de l’électro-performance des Castelbriantais de DJ Galette, au punk déjanté des ramoneurs de menhirs, sans aucun problème. Entre le chanteur à l’humour grinçant, Cyril Le Troll, et le Hip Hop/Fest noz de Beat Bouet Trio, la compagnie Charivari offrait un spectacle d’acrobate perché à la robuste charpente de la salle des vieux fourneaux. Après cette première réussite, nombreux étaient ceux à quitter les lieux en espérant une autre édition. Les organisateurs préfèrent pour l’instant y répondre par un vaque « Perak ’ket ! » « pourquoi pas » en breton.
Source : La Charrue : 02 44 05 11 72