Ecrit le 13 septembre 2017
Congé gueule de bois
l’Express.fr du 31/08 : Ils ont un peu trop bu la veille et ne se sentent pas en état d’aller travailler ? Au lieu de se forcer à décrocher leur téléphone afin d’inventer un virus aussi soudain qu’impitoyable, les employés d’une entreprise londonienne peuvent poser une de leurs quatre journées de congé « gueule de bois » annuelles. Dice, une entreprise du secteur musical, explique avoir créé ces congés afin d’aider ses employés à profiter de la vie nocturne et à se remettre en douceur des lendemains de fête.
Au lendemain d’une soirée trop arrosée, il suffit au salarié d’envoyer à son responsable une émoticône « bière », « malade » ou « musique » pour lui faire comprendre qu’il ne faudra pas compter sur lui ce jour-là !
La Poste du dimanche
Lemonde du 02/09 : Un bouleversement sociétal. La Poste a en effet décidé de briser le tabou de la livraison le dimanche. c’est plus exactement sa filiale Chronopost, spécialisée dans la livraison express (en vingt-quatre heures) de colis, qui acheminera les paquets à la maison. Le groupe présentera en détail ce nouveau service le 14 septembre, après l’avoir testé pendant un an avec le site de commerce en ligne Cdiscount.
Tous les colis ne seront toutefois pas concernés. « Chronopost ne livrera le dimanche que les achats effectués auprès de commerçants par des consommateurs, ou par des professionnels ouverts le dimanche, explique-t-on en interne à La Poste. Si un particulier veut envoyer des clés le samedi pour qu’un ami les reçoive le lendemain, ça ne fonctionnera pas. » . « L’e-commerce marche très fort outre-Manche. Par exemple, les clients qui veulent s’acheter une paire de chaussures n’hésitent pas à s’en faire livrer trois pour essayer, et retournent les deux autres. Si Chronopost décide de livrer le dimanche, c’est parce que le marché se développe rapidement en France », poursuit-on au sein du groupe.
De source syndicale, l’essentiel des livraisons devrait être confié à des sous-traitants.
On n’arrête pas « le progrès » ! Faudra sans doute penser aussi à faire les livraisons la nuit !
Chaud !
De L’Huma du 28/08 : Les mauvaises nouvelles sur le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement s’accumulent à un rythme alarmant depuis le début de l’été sous forme d’une avalanche d’études scientifiques aboutissant toutes au même diagnostic : si des mesures drastiques ne sont pas prises très vite à l’échelle mondiale, une partie de la planète risque de devenir invivable dans un délai assez bref. Certaines études con-cluent même qu’il est déjà trop tard pour redresser la barre. Un rapport établi par plus de 500 scientifiques dans plus de 60 pays, montre que 2016 aura été l’année de tous les records en matière de températures, d’émissions de gaz à effet de serre, de montée des océans et de terres soumises à la sécheresse.
Dans la revue Nature, le climatologue français Jean Jouzel et un groupe de scientifiques, prévoient que si d’ici 3 ans les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas stabilisées, la planète passera dans un autre type de climat aux conséquences « catastrophiques » : recrudescence des décès dus à la chaleur (certaines régions de France connaîtraient des températures supérieures à 50°), des incendies, accroissement des réfugiés climatiques venant de régions du globe particulièrement touchées.
Un pauvre gnou
Cela ressemble à une fable de La Fontaine. Un pauvre gnou, en bordure d’une rivière, est soudainement saisi par une patte par un crocodile qui l’attire vers le fond de la rivière pour le dévorer. l’animal tente tant bien que mal de s’échapper, mais est pris au piège. Le crocodile ne dé-serre pas la mâchoire et attend qu’il se fatigue pour pouvoir l’emporter. l’animal est sur le point d’abandonner, mais c’est à ce moment-là que ses sauveteurs arrivent. Deux hippopotames arrivent avec précaution avant de foncer sur le crocodile, réussissant à l’effrayer pour qu’il lâche prise. Quelques secondes précieuses permettent au gnou de s’enfuir.
voir le site omuLZK_HOXE
Prince d’un jour
« Pourquoi mon fils ne peut-il pas être une princesse à Disneyland ? » Dans une lettre ouverte (en anglais) Ã Disneyland Paris, une mère britannique s’est indignée de ce que son fils Noah, (photo) âgé de 3 ans ne puisse pas participer à l’activité « Princesse d’un jour » du célèbre parc d’attractions.
« Je savais que rien ne lui ferait plus plaisir que de porter une jolie robe, de se maquiller comme sa mère et d’être pris en photo aux côtés de ses chères princesses Disney », confie la jeune femme dans sa lettre. Mais lorsqu’elle contacte Disneyland Paris pour réserver des billets, le parc lui répond que « pour l’instant, il est impossible de réserver ’Princesse d’un jour’ pour un garçon » et lui propose en revanche « un coffret cadeau personnalisé » avec des jouets et un livre d’autographes, le tout pour 300 euros. (!)
La lettre ouverte a porté ses fruits, Disneyland a modifié la présentation de son attraction : il ne s’agit plus de réaliser « le voeu de toute petite fille », mais de réaliser « le voeu de tout enfant ».
Filet d’eau
De France-Info du 05/09 : Le 13 juin dernier, Veolia a été condamnée par le tribunal d’instance de Lens à verser 4 000 euros de dommages et intérêts à un homme qui, au RSA , n’était plus capable de payer ses factures d’eau. En février, Veolia décide donc de réduire son débit d’eau par lentillage, la pose d’une lentille réduisant le diamètre du branchement de l’alimentation en eau. Ce n’est qu’au mois de mai, après 88 jours sans réel accès à l’eau, que l’homme a pu récupérer son débit normal.
Un débit d’eau réduit, c’est n’avoir qu’un filet d’eau pour les besoins quotidiens. Impossible donc de se doucher, de faire fonctionner correctement une machine à laver ou encore les toilettes. Les associations France Libertés et la Coordination eau rappellent que les coupures d’eau sont illégales depuis la loi Brottes de 2013. Et le Conseil constitutionnel a donné à ce droit à l’eau une valeur constitutionnelle le 29 mai 2015. Elles entendent continuer à « multiplier leurs actions » et à aider les familles victimes de réduction du débit d’eau.
Internet au boulot
De Europe1 du 05/09 : La CEDH, Commission Européenne des Droits de l’Homme, avait été saisie par cet ingénieur que son employeur avait licencié après avoir constaté, en surveillant ses communications électroniques, qu’il avait utilisé la messagerie de la société à des fins personnelles, en infraction du règlement intérieur.
Les juges de la Grande Chambre ont jugé que le salarié « n’avait pas été informé de la nature et de l’étendue de la surveillance opérée par son employeur ni de la possibilité que celui-ci ait accès au contenu même de ses messages ». Les autorités « n’ont pas ménagé un juste équilibre » entre le respect de la vie privée du salarié et le droit de l’employeur de prendre des mesures pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise", ont conclu les juges de la Grande Chambre, en condamnant l’entreprise.
Irma pas douce
Pour les sinistrés de l’ouragan Irma, dans les îles des Caraïbes, la Croix Rouge lance un appel au don, soit sur son site internet, voir le site soutenir.croix-rouge soit par l’envoi de chèque à Croix-Rouge française, 75678 Paris cedex 14