Ecrit le 3 octobre 2018
Rééducation
De Amnesty-Belgique : « Je veux revoir mon père » a déclaré Bota Kussaiyn. Cette jeune fille membre de l’ethnie kazakhe et originaire de la région autonome ouïghoure du Xijiang n’a pas revu son père depuis la fin de l’année 2017. Il est l’une des innombrables victimes de la campagne massive de « rééducation » mise en place par le gouvernement chinois à l’encontre des Ouïghours, des Kazakhs et des autres groupes ethniques majoritairement musulmans dans la région. Victimes de la surveillance intrusive et systématique menée par les autorités chinoises, les détenus placés dans ces centres de « rééducation » subissent des méthodes destinées à les « transformer » afin qu’ils renient leurs croyances religieuses et certains aspects de leur identité culturelle, afin d’imposer la loyauté politique envers l’État et le Parti communiste chinois. La nature secrète et non documentée de la manière dont les personnes disparaissent rend presque impossible la localisation ou la confirmation de la localisation d’un individu en particulier. Ils sont privés d’accès à des avocats et du droit de contester leur placement en détention.
Plus de chèque
Le figaro 21/09 : Alors que les avis d’imposition pour les taxes locales arrivent dans les boîtes aux lettres, la direction générale des Finances publiques (DGFiP) a rappelé qu’elle n’acceptait plus les gros chèques. « Depuis le 1er janvier, le paiement par voie dématérialisée est obligatoire pour tout montant à payer supérieur à 1.000 euros, a-t-elle insisté dans un communiqué. Pour un montant supérieur à 1.000 euros, vous ne pouvez plus payer par chèque, TIP SEPA ou virement, mais uniquement par prélèvement bancaire. »
En 2019, le seuil des paiements par chèque, TIP SEPA ou virement sera encore abaissé, à 300 euros. L’administration fiscale tente aussi de décourager les paiements en liquide dans les trésoreries publiques. Le seuil de paiement en liquide a été régulièrement abaissé ces dernières années, dont la dernière fois en janvier, à 150 euros. Problème, les gens reviennent plusieurs fois pour régler leur dû
Tuerie
De RTL du 27/09 : Chaque année, environ 3 millions de personnes meurent des conséquences de l’alcool. Un chiffre qui représente un décès sur vingt, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui publie un rapport sur la consommation d’alcool dans le monde et ses conséquences néfastes sur la santé, l’agence de l’OMS souligne que la consommation d’alcool tue davantage que le sida, la tuberculose et la violence réunis.
Maladies infectieuses, accidents de la circulation, blessures, homicides, maladies cardiovasculaires, diabètes... 5,3% des décès dans le monde sont liés à l’alcool chaque année, selon l’OMS. Chez les plus jeunes (20-29 ans), ce taux atteint 13,5%.
Trois quarts des décès concernent des hommes. Plus de 200 maladies sont liées à la consommation d’alcool. Sur les 3 millions de décès attribuables à l’alcool, 28% étaient liés à des accidents de la route, violences, suicides et autres actes violents, 21% à des troubles digestifs et 19% à des maladies cardiovasculaires.
Sept en gourmandise
Microsoft toujours plus gourmand : après avoir fait passer ses utilisateurs à Windows 10, la firme veut faire payer des frais mensuels à ceux qui se sont abstenus en restant sous Windows 7. c’est un article sur le blog de Microsoft qui risque de ne pas plaire aux usagers de Windows 7, qui se croyaient encore épargnés. Celui-ci, intitulé « Comment aider les utilisateurs à passer à un bureau moderne ? », indique que ceux qui utilisent encore Windows 7 en 2020 devront payer un forfait mensuel s’ils veulent que leurs PC continuent à être protégés via des mises à jour. Avec cette précision : « cet abonnement sera proposé selon une formule par appareil, et son prix augmentera chaque année ».
NDLR : et dire que Microsoft est une des firmes les plus prospères au monde
Pauvreté
Marianne du 25/09 : il est nécessaire de sortir une loupe pour regarder comment cela se passe précisément au sein des plus riches de France. Les plus riches des plus riches y sont vernis.
L’étude permet de calculer le montant du cadeau d’Emmanuel Macron à ceux qui occupent les avant-postes des premiers de cordée.
En effet, les chercheurs Antoine Bozio, Bertrand Garbinti, Jonathan Goupille-Lebret, Malka Guillot et Thomas Piketty ont établi qu’au terme des réformes principalement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et de l’impôt sur les revenus mobiliers, les 0,01% les plus riches ont vu leurs contributions totales passer de 52% en 2016 à 46,6% en 2018.
Marianne a effectué des calculs et en livre les plus significatifs. Pour 5.034 personnes situées parmi les 0,01% les plus riches, c’est-Ã -dire gagnant plus de 2 millions d’euros de revenus annuels, cette baisse de 5,4 points se traduit par une économie de près de 253.800 € chacun.
Au total, ce sont 1,27 milliard d’euros que ces 5.034 bienheureux ont capté sur l’enveloppe de 4,5 milliards pour les 1% des ménages riches (qui correspondent, eux, approximativement, à 550.000 personnes).
Emmanuel Macron pourrait définitivement perdre le soutien de ceux des Français, encore protégés par le système de redistribution, comme les retraités et les fonctionnaires, qui avaient permis son élection et qui financent par leurs efforts ce formidable cadeau
Des frais assommants
60 Millions de consommateurs- octobre : Certaines banques comme la Caisse d’Epargne et les Banques Populaires, ont trouvé un nouveau truc pour prélever des frais d’incidents de paiement à leurs clients. Il s’agit en l’occurrence « d’une pratique simple, très rémunératrice, très secrète et pourtant assez répandue dans les réseaux bancaires » que révèle 60 millions de consommateurs dans une enquête réalisée avec l’Union nationale des associations familiales (Unaf).
Ces banques prennent désormais comme référence le solde de fin de journée pour traiter les paiements et prélèvements débiteurs des dernières vingt-quatre heures. Près de 30 millions de clients des deux banques sont potentiellement concernés. Ce changement est survenu en novembre 2017. Il figure dans un document intitulé « nouvelles règles de tarification des commissions d’interventions » que s’est procuré le magazine auprès des Caisses d’Épargne.
Si le compte finit la journée à découvert, la banque considère que tous les paiements de la journée sont « en incident », y compris ceux qui ne mettaient pas le compte dans le rouge au moment où ils ont été effectués. La banque facture alors autant de fois « sa commission d’intervention » (au coût de 8 euros l’unité) que d’opérations, même celles survenues lorsque le compte était créditeur. A l’inverse, si le compte finit la journée avec un solde créditeur, aucune « commission d’intervention » n’est facturée par la banque lors d’un éventuel passage à découvert en cours de journée.
Cette pratique concerne surtout les clients « fragiles », comptant nombre de foyers déjà en difficulté économique, qui se trouvent ainsi assommés par une accumulation de facturations créées artificiellement qui ne sont pas économiquement justifiées, et ne correspondent parfois à aucune prestation de la banque.