Ecrit le 30 octobre 2019
Un parking à Hongkong
leFigaro.fr du 24/10 : Malgré un ralentissement de son économie après plus de cinq mois de crise politique, Hongkong enregistre encore des trans-actions immobilières record. c’est ainsi qu’un acheteur vient de débourser près d’un million de dollars pour une place de parking. Cette somme faramineuse souligne les profondes inégalités finan-cières au sein de la société hongkongaise, où un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, ce qui a contribué à alimenter la colère des manifestants.
Cette place de stationnement à 970.000 dollars, représente trente fois le salaire moyen annuel à Hongkong. Elle est située dans le cinquième plus haut gratte-ciel de la ville, qui avait fait la une des journaux il y a deux ans après avoir été vendu pour le montant record de plus de 4,5 milliards d’euros, devenant l’immeuble de bureaux le plus cher du monde.
Addiction aux écrans
Les Echos.fr du 25/10 : un Français sur trois se déclare dépendant aux écrans. Et 60 % des personnes interrogées se disent incapables de passer une journée sans téléphone. L’utilisation du téléphone au volant est également très répandue.
Il suffit de lever la tête (de son téléphone) dans les transports pour le constater : les Français peinent à se passer des écrans. Selon une enquête Elabe commandée par AXA prévention, un tiers de nos com-patriotes sont conscients de la situation et se disent « dépendants » aux écrans. Mais ils sont peut-être plus nombreux à l’être vraiment : 60 % des personnes interrogées se disent « incapables de passer une journée sans téléphone ».
61 % des personnes interrogées affirment regarder leur téléphone ou une tablette dès le réveil. Par la suite, la moitié d’entre eux va consulter son mobile toutes les dix minutes. Ce taux atteint même 70 % chez les adolescents interrogés.
L’étude met également en lumière un phénomène de dissolution de l’attention : 81 % des jeunes affirment consulter un mobile ou une tablette alors qu’ils sont déjà en train de regarder un film.
A l’heure actuelle, aucune institution scientifique n’a établi la réalité d’un phénomène d’addiction aux écrans, même si l’OMS a récemment reconnu la réalité du trouble des jeux vidéo, .
L’enquête du cabinet Elabe a notamment porté sur l’utilisation du smartphone au volant. Alors même que 9 Français sur 10 affirment qu’il est « inacceptable et risqué » d’utiliser son téléphone au volant, 70 % bravent l’interdiction légale.
Dans le détail, 34 % paramètrent leur GPS, 46 % téléphonent et 25 % envoient des SMS.
Sauf lors d’accidents graves qui nécessitent une enquête policière, il est rarement possible de déterminer si l’utilisation du téléphone au volant est la cause d’un accident de la route. C’est pourquoi le groupe Axa a souhaité lancer une véritable campagne de prévention : un spot publicitaire doit être diffusé à partir de ce dimanche et le site du groupe propose à chacun de déterminer sa dépendance aux écrans grâce à un test.
Cinq tueurs à gages
L’Obs du 24/10 : L’histoire avait débuté en 2013, lorsqu’un homme d’affaires, M. Wei, avait intenté un procès contre un promoteur immobilier, Qin Youhui, en raison d’un différend commercial. Craignant une coûteuse et longue bataille juridique, potentiellement néfaste à ses investissements, Qin Youhui a décidé d’embaucher un tueur à gages afin d’assassiner son rival.
Le commanditaire a promis une somme de 2 millions de yuans (250 000 euros) à un premier homme de main. Mais celui-ci a chargé un second assassin de com-mettre le crime à sa place, en lui offrant la moitié de la somme de départ. Ce deuxième homme a alors lui-même sous-traité l’assassinat à un troisième, et le manège a continué jusqu’Ã ce qu’un cinquième individu accepte la mission pour une somme qui avait au passage fondu à 100 000 yuans (12 700 euros).
Mais le dernier tueur a estimé que la récompense offerte n’en valait pas la peine face au risque de condamnation à mort. Il a donc eu l’idée de simuler l’assassinat. Pour cela, il a contacté la cible, M. Wei, pour lui proposer un arrangement à l’amiable et obtenir le paiement promis.
Lors du procès, l’homme d’affaires a raconté avoir rencontré le tueur à gages dans un café, être convenu avec lui de poser pour une photo où il serait bâillonné et ligoté, et de l’avoir ensuite dénoncé à la police.
l’affaire avait déjà été jugée une première fois en 2016, mais les six accusés avaient bénéficié d’un non-lieu pour manque de preuves. M. Wei avait alors fait appel et un deuxième procès s’est tenu. Le commanditaire a écopé d’une peine de cinq ans de prison pour tentative de meurtre. Le premier tueur à gages a été condamné à trois ans et demi de prison et les quatre autres à des peines comprises entre 31 et 39 mois de prison.
pénis d’ours
Franceinfo.fr du 25/10 : Les autorités indiennes ont arrêté le 18 octobre un braconnier de tigres qui mangeait les pénis d’ours lippus, pour leurs prétendues vertus contre l’impuissance. L’homme était recherché depuis plus de six ans. Cet homme appartient à une communauté qui pense que les pénis d’ours lippus possèdent des vertus curatives, en particulier contre l’impuissance sexuelle.
« Les pénis de tout un tas d’animaux sont consommés pour la médecine tradition-nelle asiatique, surtout chinoise. », explique à allodocteurs.fr, le Dr Aline Mercan, médecin spécialiste des pharmacopées des médecines traditionnelles. « Si certains de ces procédés, comme celui du pénis d’ours, relèvent du totémisme, les bienfaits médicaux de certains produits d’origine animale sont avérés et toujours utilisés aujourd’hui ! c’est le cas de la graisse de marmotte, sur les rhumatismes notamment. Tout n’est pas superstitieux dans cette utilisation ».
« La médecine chinoise exporte surtout ses recettes à base de plantes en Occident. Culturellement, ces populations veulent de moins en moins de produits animaux dans leurs médicaments, » affirme la scientifique.
Immigration
LEXPRESS.fr du 24/10 : Donald Trump a fait une nouvelle proposition pour lutter contre l’immigration : construire un mur à la frontière du Colorado. Problème : cet État du centre des États-Unis, situé entre l’Utah et le Kansas, n’est pas frontalier avec le Mexique.
Promesse phare de la campagne 2016 de Donald Trump, la construction du mur à la frontière mexicaine peine à se concrétiser, le Congrès refusant de débloquer les fonds nécessaires à son financement.
Les réactions sur les réseaux sociaux oscillent entre la confusion et la moquerie. Sur Twitter, le sénateur démocrate Patrick Leahy a publié une carte montrant une nouvelle frontière internationale dessinée autour de l’État américain du Nouveau-Mexique.
Donald Trump a ensuite publié un tweet dans lequel il assure qu’il parlait d’un mur dans le Colorado « pour plaisanter », et qu’il « faisait référence aux personnes de la salle pleine à craquer, du Colorado et du Kansas, qui allaient bénéficier du mur à la frontière ! »