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Ecrit le 8 juillet 2020
E-déchets
LesEchos.fr du 02/07 : Avec 53,6 millions de tonnes produites l’an dernier, les équipements électriques et électroniques constituent la première source de déchets au monde, selon un rapport des Nation-Unies. Seulement 78 pays ont mis en œuvre des politiques de récupération et de recyclage pour maîtriser une masse qui devrait dépasser 74 millions de tonnes en 2030.
Cette progression foudroyante est sans équivalent par rapport à celle des autres familles de déchets (meubles, embal-lages, déchets de santé, etc.). La maîtrise de toute cette matière va devenir très préoccupante. L’an dernier, seulement 17,4 % de ces déchets d’équipements électriques et électroniques ont été collectés et recyclés. Il s’agit là d’un immense gâchis. Les métaux précieux ou rares qu’ils renferment (platine, or, argent, cuivre, etc.) et qui sont passés par pertes et profits, représentent une valeur totale 57 milliards de dollars.
L’Asie a généré l’an dernier près de la moitié (24,9 millions de tonnes) des « e-déchets » de la planète. Les Etats-Unis et l’Europe arrivent loin derrière avec une « production » de respectivement 13,1 et 12 millions de tonnes. A noter que l’Afrique, avec 2,9 millions de tonnes, n’est pas la dernière et devance l’Océanie (700.000 tonnes).
Beaucoup de ces déchets partent dans la nature parce qu’une majorité de pays ne disposent pas d’une législation et d’une réglementation visant à en assurer la récupération et le recyclage.
Depuis 2014, le nombre d’Etat « outillés » pour le faire est passé de 61 à 78. On est loin des ambitions fixées notamment par l’Union Internationale des télécommunications, qui a proposé d’atteindre le taux de 50 % de pays dotés de lois et de règlements pour contenir la prolifération des « e-déchets ».
Feux d’artifice
Le Figaro.fr du 22/07 : Très critiqué pour sa gestion de la pandémie, Donald Trump s’est offert, à la veille de la fête nationale du 4 juillet, une soirée de feux d’artifice au Mont Rushmore et un discours au ton très dur en terrain conquis.
Le tempétueux milliardaire s’est exprimé sous le regard de quatre de ses lointains prédécesseurs, taillés dans le granit, dont il a longuement fait l’éloge : George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.
Devant une foule scandant « Quatre ans de plus ! », dans laquelle les masques étaient rares, il s’est posé, à 4 mois de l’élection présidentielle, en défenseur de « l’intégrité » de son pays.
« Nous allons dire la vérité telle qu’elle est, sans nous excuser : les Etats-Unis d’Amérique sont le pays le plus juste et le plus exceptionnel ayant jamais existé sur la Terre », a-t-il osé.
En plein débat sur les symboles de l’Histoire du pays, et alors que des statues de généraux confédérés ont été mises à terre par des manifestants antiracistes, il a dénoncé « une campagne visant à effacer notre histoire, diffamer nos héros, supprimer nos valeurs et endoctriner nos enfants ». Mais « les Américains sont forts et fiers », a-t-il lancé.
Faux voyages
Le HuffPost du 04/07 : Bloqués à terre depuis plusieurs mois à cause de la crise du coronavirus, certains passagers ont le mal du voyage.
Pour y remédier, l’aéroport de Taipei à Taïwan a organisé une journée un peu particulière pour 60 passagers tirés au sort parmi 7000 postulants.
Au programme : une journée dédiée au départ en vacances. Les faux voyageurs ont ainsi pu regoûter aux meilleurs moments passés dans un aéroport, des contrôles de sécurité à l’embarquement, en passant par le contrôle des billets.
Après avoir franchi toutes ces étapes, ils se sont rendus dans un avion et ont pris place sur leur siège respectif. Évidemment, ce voyage n’était qu’une simulation, et l’appareil n’a jamais décollé. Mais pendant quelques heures, ces faux passagers ont pu se remémorer leur vie d’avant et toucher du doigt le voyage tant désiré.
Crime organisé
Les Echos.fr du 03/07 : avec plus de 800 arrestations, les autorités judiciaires et policières françaises et néerlandaises ont annoncé le démantèlement d’un réseau mondial de communications cryptées, appelé EncroChat, utilisé par des groupes criminels.
Trafic de drogue, assassinats, blanchi-ment d’argent, extorsion de fonds, enlèvements Cette opération conjointe a conduit à de « multiples arrestations » dans plusieurs pays européens et empêché que ne soient perpétrés de nombreux actes criminels a expliqué l’organisme de coopération judiciaire entre pays européens.
L’enquête conjointe franco-néerlandaise, sous l’égide d’Eurojust, saisi en 2019 par la France et avec le soutien d’Europol, l’agence européenne de police criminelle, a permis ces derniers mois d’intercepter et de déchiffrer en temps réel, à leur insu, « plus de 100 millions de messages » échangés via EncroChat entre criminels à travers le monde.
Cette intrusion d’envergure a pris fin le 13 juin 2020 lorsque le réseau s’est rendu compte, selon un message « d’alerte » adressé à tous ses clients, qu’il avait été « infiltré illégalement » par des « entités gouvernementales » et leur a alors conseillé de se débarrasser « immédiatement » de leurs téléphones.
Si la France ne souhaite pas pour l’heure communiquer sur le détail des opérations en cours, les autorités néerlandaises assurent que l’infiltration d’EncroChat a permis d’empêcher la commission de « dizaines d’actes criminels violents », parmi lesquels enlèvements, meurtres et fusillades.
Mais les enquêtes ont aussi révélé « des indices de fuite au niveau des services de police », qui sont pris « extrêmement au sérieux ». Elles ont démontré « le rôle de la corruption tout au long de la chaîne de trafic illicite », a déclaré le directeur-adjoint des opérations à Europol.
Soirées Covid-19
20 minutes.fr du 03/07 : Les soirées débridées beer pong pourraient passer pour une réunion d’enfants sages. Des étudiants de la ville universitaire de Tuscaloosa, en Alabama, ont eu l’idée d’organiser des soirées Covid-19 pour s’infecter mutuellement et délibérément.
c’est ce qu’a indiqué Sonya McKinstry, une membre du conseil municipal de la commune à ABC News. Le principe est assez simple : des personnes positives étaient invitées aux fêtes ; les participants devaient ensuite parier sur qui aurait en premier des symptômes.
Le chef des pompiers de la ville a signalé dans un premier temps cette pratique lors d’une réunion. Au début il pensait qu’il s’agissait d’une rumeur tellement c’était gros.
De quoi susciter l’indignation des autorités locales alors que l’Etat d’Alabama est confronté à une flambée des hospitalisations, une quasi-pénurie de lits en réanimation et comptabilise plus de 38.000 cas de coronavirus et 947 décès.
« Cela n’a aucun sens. Ils mettent de l’argent dans un pot Et le premier à avoir le Covid le gagne », a indiqué, dépitée, Sonya McKinstry, interrogée par ABC News. L’élue se demande comment des gens peuvent intentionnellement participer à la propagation de la pandémie quand les autorités s’évertuent à la freiner.
début mars, l’Université d’Alabama avait annulé ses cours en présentiel. En cas de tests positifs, les habitants doivent être placés en quarantaine, et s’ils y dérogent ils peuvent écoper d’une amende pouvant aller jusqu’Ã 500 dollars.