Ecrit le 9 décembre 2020
DGS
DGS ça veut dire : Directeur Général des Services. Après le départ d’Olivier Dussautois, à la Com’Com’ Châteaubriant-Derval, quelqu’un avait été recruté, il a pris ses fonctions avant la Foire de Béré en septembre 2019. Mais le Covid l’a emporté. Non non, il n’a pas été malade, simplement en mars-avril 2020 il a été prié de rester chez lui, pour cause d’incompatibilité d’humeur avec le président de la Com’Com’ (ce n’est pas le premier à qui ça arrive) et on ne l’a plus revu. Il vient maintenant de trouver un poste plus important du côté de Fontainebleau.
De son côté la Com’Com’ recrute un DGS « dès que possible », date limite 6 décembre 2020. Trop forte personnalité déconseillée
Positif ou négatif ?
Covid : Le taux de positivité moyen sur la zone s’établissait à 6,9 % jeudi 26 novembre 2020. Deux fois moins qu’au début du mois. c’est mieux que la moyenne en Loire-Atlantique (8%), qu’en Pays de la Loire (9,2%) et c’est presque moitié moins que la moyenne nationale (12,16%). Ouf ! Mais quelques jours plus tard, chagement de chiffres : Le taux d’incidence est lui de 130 (tests positifs) pour 100 000 habitants, au 30 novembre 2020, soit plus du double de la moyenne départementale (55), mais aussi bien au-dessus de la moyenne régionale (72) et nationale (96).
Ce serait moins à Châteaubriant et plus dans les communes environnantes. Bref, portez-vous bien !
Emmaüs
Une belle fresque sur le mur blanc du nouveau local de l’association Emmaüs , réalisée par des artistes professionnels, en hommage à l’abbé Pierre et aux Compagnons.
C’bus gratuit
Les habitants du pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) pourront emprunter gratuitement les deux petits bus électriques du réseau C’bus, dès le 1er janvier 2021. Reste à savoir si c’est le prix ou les horaires qui expliquent que, jusqu’ici, depuis leur mise en service, les bus roulaient à vide. Notez : le Cerema et la Fondation Macif lancent jusqu’au 20 décembre prochain un appel à projets destiné aux associations et aux collectivités qui souhaitent développer un service de mobilité solidaire destiné à des personnes fragiles, dans les territoires ruraux ou péri-urbains.
Ordi-gabegie
Dans la perspective des élections régionales, Christelle Morançais, présidente de la Région, a annoncé que 50 000 lycéens entrant en seconde ou en CAP recevront, à la rentrée prochaine, un ordinateur portable. Quel revirement ! Rappelons que l’une des premières mesures de la majorité de Bruno Retailleau et Christelle Morançais fut, en 2016, la suppression en catimini, du dispositif OrdiPass mis en œuvre dès 2011 par Matthieu Orphelin en tant que Vice-président à l’éducation et à l’apprentissage. OrdiPass permettait aux lycéens et apprentis, sous condition de ressources, d’avoir accès à un ordinateur. OrdiPass marchait pourtant très bien, avec un accompagnement à la prise en main y compris pédagogique et, pour aider les jeunes face aux pièges des réseaux sociaux, utilisait des logiciels libres, avec un reste à charge de seulement 20 € pour les plus modestes.
Le revirement de Christelle Morançais montre son manque de constance sur les politiques éducatives. Mais il n’est jamais trop tard pour reconnaître ses erreurs. Notons cependant que son nouveau dispositif coûtera 35,4 millions d’euros par an soit près de dix fois le coût de celui qui avait été mis en œuvre en 2011.
Café crouillé, café menacé
Interdiction de rassemblement, fermeture administrative des lieux de vie et de consommation (Cafés-hôtels-restaurants, événements, salons, foires, parcs d’attraction ...), limitation des déplacements et encouragement au télétravail les nouvelles annonces du 24 novembre plombent la filière café et l’ensemble des entreprises françaises qui la composent, quelle que soit leur taille.
On apprécie un bon café chez soi bien sûr, mais on l’aime aussi au bureau entre collègues, au restaurant en conclusion d’un bon repas ou tout simplement au comptoir, le matin, pour se donner du courage avant une longue journée
Dans un communiqué du 1er décembre 2020, co-signé par Yves Daniel, les signataires déclarent : " Aujourd’hui, le monde de la convivialité, de l’hospitalité, nos restaurants, bars, hôtels, le monde de la culture, de l’événementiel, s’écroule et les assurances ne répondent pas au prétexte que la pandémie n’est pas prévue aux contrats signés. Pire, les résiliations arrivent à tour de bras, les primes d’assurances augmentent sans pour autant prendre en compte la pandémie, même l’arrêt temporaire d’une partie des garanties pour alléger les entreprises n’est pas possible.(). En ces périodes répétées de confinement, en cette période de crise sanitaire impactant sévèrement les acteurs économiques, les assureurs ne peuvent déserter les efforts d’une Nation unie, engagée et solidaire.
Aussi les parlementaires appellent-ils les assurances à participer à l’effort collectif consenti pour sauver l’économie et appellent à des modifications du code des assurances touchant aux responsabilités renforcées des assurances vis-Ã -vis des assurés ".
Bateau
Confinement, déplacements limités, rêve d’évasion Un artiste nous mène en bateau. Bruno Leroy a construit un dernier navire qui s’ajoute à sa collection au Chantier Naval Maboulababord.
Ce bateau s’appelle : ralequ
Familles :
Une enquête de l’Unaf sur l’impact du premier confinement sur le budget des familles suivies par les services des Udaf révèle que :
– 1/3 des ménages déjà suivis ont subi une baisse de ressources (plus de 50 % parmi les actifs en emploi),
– 55% des ménages ont subi une hausse de leurs dépenses et seulement 11 % ont profité d’une baisse.
La moitié des étudiants ont déjà souffert de solitude ou d’isolement pendant le premier confinement. Et 31 % d’entre eux (soit près d’un étudiant sur trois) ont présenté les signes d’une détresse psychologique .
Illuminations
Le centre-ville de Châteaubriant s’est paré de lumières un peu trop, même, sur la place de la mairie. Mais pas le plus petit sapin décoré dans le quartier de La Ville aux Roses. Sur le parking de la place césar Franck, cela aurait pu être bien. Ou au carrefour de la rue Mendès-France. Mais rien. Les autres quartiers périphériques de la ville sont bien tristounets aussi.
Le Fisac est mort
c’est le député Yves Daniel qui l’annonce.
Le Fonds d’Intervention pour les Services, l’artisanat et le Commerce disparaît sans tambour ni trompette. Et comme dit la chanson, « Abandonné des hommes. Il est mort sans adieu » . Et pourtant, il n’avait pas démérité, les aides à la modernisation des entreprises accordées dans le cadre d’opérations collectives financées par le FISAC en milieu rural ont donné des résultats positifs.
Alors que nous devons nous orienter avec force vers une transition écologique intelligente. Alors qu’il apparaît primordial de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la pollution locale due à de nombreux transports routiers et d’adapter nos territoires aux changements climatiques. Alors que nous développons les circuits courts, l’économie circulaire mais aussi sociale et solidaire. Alors que nous devons soutenir une agriculture saine, proche et vitale pour la santé de nos concitoyens, nous abandonnerions toute politique ambitieuse pour soutenir l’économie locale ? Les temps qui viennent nous imposent d’accroître nos outils de soutien à la revalorisation économique de nos campagnes, de nos petites cités au sein de nos territoires ruraux.