Gilbert Declercq | Marcel Guibert | Félix et Roger lévêque |
René Philippot - Histoire : GAEC de la Cordée à Treffieux
Gilbert Declercq
Au moment où se multiplient les atteintes au Droit Social, meurt un homme qui a beaucoup fait pour le syndicalisme en Loire-Atlantique.
L’histoire du mouvement ouvrier nantais d’après-guerre reste à faire. On connaît les dates marquantes des grandes grèves dans la métallurgie des années 1950, le déclenchement national de mai 1968 à partir de l’usine de la SNIAs à Bouguenais près de Nantes, l’unité d¹action avec la CGT, mais aussi les premières actions communes avec les syndicalistes agricoles qui devaient donner naissance à la Confédération paysanne d’aujourd¹hui.
On connaît moins le génie militant spécifique de ces animateurs ouvriers de la Basse-Loire, souvent nourris à l’école de la JOC et de l’action catholique ouvrière, sur un vieux fond d’anarcho-syndicalisme nantais.
Qui dira l’émulation amicale qui s¹était instaurée comme un rite saisonnier entre les Unions locales de Nantes et de Saint-Nazaire, afin que chacune déclenche le mouvement social le plus offensif de l¹année ?
Qui dira l’humour profond, la gouaille de ces animateurs ? Je me souviens encore de Gilbert Declercq racontant comment il faisait se gondoler une foule de métallos grévistes en bleus de travail, en leur annonçant au micro qu¹ils avaient reçu simultanément le soutien de l’évêque de Nantes et du Parti communiste stalinien de l’époque.
Il racontait aussi comment une autre foule de milliers de métallos avait débordé par surprise la cérémonie de l’inauguration de la foire de Nantes, obligeant le préfet dépité à demander au micro à ses CRS de se retirer sous les quolibets des ouvriers. C’était une époque où il faisait bon vivre en luttant.
Mais ce syndicalisme de lutte n’était pas que « mouvementiste », il fut également le fait d’une génération de gestionnaires et de négociateurs avisés, qui ont mis en place les institutions sociales issues des conquêtes sociales de la Libération, prévues par le programme du Conseil national de la Résistance : sécurité sociale, santé, retraites (c¹est-Ã -dire l’ensemble des acquis aujourd’hui menacés).
Gilbert Declercq faisait partie de cette génération qui avait obtenu la déconfessionnalisation de la CFTC au sein de la minorité « Reconstruction », puis l’évolution de la nouvelle CFDT vers le thème du socialisme autogestionnaire, s’inscrivant à la fois dans une culture libertaire et de refus de tous les totalitarismes. Ces dernières années, il ne reconnaissait plus « sa » CFDT.
L’histoire des dernières années de la CFDT devra être explorée au plus près, car elle est emblématique de la crise de la démocratie représentative en France. Il faudra probablement étudier la mutation imposée de force au mouvement ouvrier lorsque la fonction de permanent syndical, qui était auparavant un engagement et un honneur, est devenue un métier comme un autre et une carrière. De là devait découler une série de dérives, de compromissions en compromissions, qui semble désormais sans limites, et qui ne touche d’ailleurs pas que la CFDT.
Le mouvement ouvrier nantais peut s’honorer d¹avoir compté un animateur tel que Gilbert Declercq, qui sera mort sans jamais avoir trahi ses convictions. Il reste un exemple pour les mouvements sociaux à venir et à reconstruire.
Luc Douillard
Ecrit en janvier 2003 :
Henri Krasucki
Au matin du 14 juillet 1939, à Paris, au lycée Voltaire, l’élève Henri Krasucki est appelé 5 fois sur l’estrade, pour la distribution des prix. Brillant élève de quatrième, option « arts et métiers », il entend bien poursuivre ses études. Mais en cet été 1939, Staline liquide le PC polonais et licencie ses permanents, dont Isaac et léa, les parents du jeune Henri Krasucki. Le jeune garçon se fait alors embaucher comme apprenti et rejoint les Jeunesses Communistes. Quand « Fabien » donne enfin le signal, en 1941, Krasucki entre dans l’action armée. déporté à Auschwitz, il survit à la « marche de la mort » et reprend le travail à l’usine après son retour. Il commence alors son ascension au sein du PC et de la CGT. Au prix de concessions douloureuses, devant supporter notamment Georges Marchais, lui, l’ancien FTP dont le groupe a fait sauter les bureaux du STO. Sa mère, rentrée en Pologne pour construire le communisme, est victime des purges antisémites de Gomulka....Henri Krasucki est mort à 78 ans le 24 janvier 2003 (extrait d’un portrait de G. Konopticki)
Des médailles bien méritées
De temps en temps, des citoyens « de base » sont distingués pour un travail militant s’échelonnant sur de longues années.
Pierre Mainguet
fondateur de l’Association de promotion de la viande du Pays de Châteaubriant et de l’Académie du Châteaubriant vient d’être nommé Chevalier du mérite agricole pour son action en faveur de la viande bovine. (Jean-Marie Nicol vétérinaire membre de l’académie du Châteaubriant a également reçu le mérite agricole, il y a quelques années, pour ses travaux sur l’élevage bovin.)
Ecrit le 30 juin 2004 :
mérite « Agricol » pour Pierre Mainguet
Emotion : vendredi 25 juin 2004, Henri BARON a remis à Pierre MAINGUET la médaille du mérite Agricole « qui reconnaît la qualité et l’intérêt de la démarche de celui qui a montré que l’élevage bovin fait partie de l’excellence de Châteaubriant »
Fils d’un tout petit fermier de Derval, Pierre Mainguet rate le certificat d’études à 14 ans mais le réussit comme candidat libre à 15 ans. Il échoue au CAP à 18 ans mais obtient le titre de « meilleur apprenti de France » l’année suivante. Il intègre alors l’Union Compagnonnique avec laquelle il fera son « Tour de France » . En 1982 il crée une « cayenne » à Rennes, lieu d’accueil des Compagnons. Il lui donne le nom d’Agricol Perdiguier, compagnon du Tour de France (1805-1875), autodidacte, aussi habile à manier la plume que le rabot, qui travaillera toute sa vie, malgré les épreuves et l’hostilité souvent vive, à l’amélioration matérielle, intellectuelle et morale des Compagnons, en particulier, et de la classe ouvrière, en général.
Par la suite Pierre Mainguet crée une entreprise de 20 personnes à Rennes, s’engage avec les Prud’hommes d’Ille et Vilaine (où il sera alternativement président, Vice-président et juge des référés). Il a été nommé Conseiller technologique de l’Académie de Rennes, et membre du jury de validation des acquis.
Conseiller Municipal à Châteaubriant, il a lancé les Journées Gastronomiques en 1992, créé l’association pour la promotion de la viande, l’année suivante, puis l’Académie du Châteaubriant .
Il a été enfin à l’origine de l’association « Les Maîtres-Herbagers de Châteaubriant » qui a obtenu une certification pour la viande de cette région. « Il reste à souhaiter qu’on arrive à une pleine valorisation de cette production » a conclu Henri Baron.
Pierre Mainguet aurait souhaité que la médaille soit remise à l’Académie du Châteaubriant ... mais ce n’est pas possible. Il a associé à cette distinction tous ceux qui ont travaillé avec lui et notamment son épouse Yvette qui était « Mère des Compagnons » à Rennes.
Roger GROS
président de l’antenne de l’Université Permanente du Pays de Châteaubriant (service de la formation continue de l’Université de Nantes) a été élevé au grade de Chevalier des Palmes académiques pour son travail d’animateur de l’antenne (conférences, voyages culturels, etc)
Ecrit en septembre 2000
Michel de Pontbriand
Michel de Pontbriand est mort en cette fin d’août 2000. né le 30 mars 1911, il était sollicité, le 20 avril 1941, par M. LENEIL, pour l’aider dans sa tâche de Maire d’Erbray. Et c’est tout naturellement qu’il prit sa succession le 19 octobre 1941, à la demande du Conseil Municipal de cette ville.
Cet homme était un Résistant, membre du réseau Buckmaster-Oscar, n’hésitant pas à cacher un émetteur de radio sous l’autel de la chapelle de son château à La Haie-Besnou. Après la loi vichyste du 4 septembre 1942 (qui autorisait le gouvernement à contraindre les hommes de 18 à 50 ans, et les femmes célibataires de 21 à 35 ans à effectuer tous travaux « jugés utiles dans l’intérêt supérieur de la Nation ») et après l’instauration du STO (service du Travail obligatoire en Allemagne) le 16 février 1943, les réquisitions d’hommes et de femmes se multipliaient y compris dans les campagnes. Michel de Pontbriand, en tant que Maire, était tenu de faire porter ces réquisitions par le garde-champêtre mais, à chaque fois, il se débrouillait pour faire prévenir les intéressés au préalable, leur permettant ainsi de s’échapper et, souvent, de rejoindre les maquis.
Michel de Pontbriand savait ce qu’il encourait. Il fut arrêté le 21 janvier 1944, en même temps que l’abbé Hervouë t à St Julien de Vouvantes et un certain nombre d’autres Résistants à Châteaubriant . Il fut ensuite déporté, notamment aux camps de Auschwitz, Buchenwald et
Flossenbürg où il fit partie du Kommando Floha dont seuls 50 déportés survécurent jusqu’à la Libération en 1945.
A son retour, atteint de tuberculose, nul ne lui donnait longtemps à vivre. Mais il fut bien soigné par le Docteur Bernou à l’Hôpital des Fougerays à Châteaubriant . Il fut élu conseiller municipal d’Erbray le 26 avril 1945, et maire le 20 mai 1945. Il le restera jusqu’en 1983.
Il fut en même temps Conseiller Général du Canton de Châteaubriant de 1945 à 1964 et sénateur de 1948 à 1965.
Homme de Droite, apprécié à Gauche, c’était un élu compétent et affable, bienveillant et discret, plein d’humour, ouvert à tous, homme de bon conseil, à l’écoute de ses concitoyens y compris des plus démunis.
Ecrit le 20 octobre 2004 :
Louis Lizé
Louis Lizé, d’Issé, a été enterré le 24 septembre 2004. Lors de la cérémonie religieuse, André Roul, au nom des camarades de l’usine Huard, lui a rendu hommage :
« Louis, tu es entré dans les Forges après ton service militaire, tu n’as pas mis longtemps à t’adapter à la vie collective en atelier. Ton sens du contact, ta sensibilité, ta passion pour le respect de l’homme, ton charisme ... sans parler de ta compétence professionnelle, te permirent de gagner rapidement la confiance de tous les ouvriers des Forges. Tu compris vite que l’action syndicale était le terrain privilégié pour la défense collective des salariés et c’est tout naturellement que tu as été élu délégué du personnel et du comité d’entreprise, et ce jusqu’Ã ta retraite »
« Représentant du personnel, militant ouvrier, tu le fus pleinement. Tu cristallisais complètement les aspirations de tes camarades d’atelier pour de meilleures conditions de vie et de juste reconnaissance de la dignité de l’homme au travail. Tu étais » le sage « des Forges, respecté, consulté, écouté. Tu entraînais dans ton sillage d’autres copains : Jules, Georges, Gilbert et bien d’autres. Le syndicalisme peut être fier de toi »
« Les conditions de travail était dures, il fallait être solide pour tenir physiquement et moralement. Le bruit, la chaleur, la production à tenir, l’horaire d’équipe .... Les réactions et les conflits étaient aussi naturellement durs, parfois brutaux. A tout ce qui vous apparaissait une injustice ou un non-respect de l’homme, la réaction unanime ne se faisait pas attendre. Certains chefs de production ou d’atelier ont souvent pu le constater. réactions vives mais qui n’excluaient pas le respect de la personne »
« Ce qui m’a le plus marqué dans les nombreuses actions que j’ai pu accompagner, c’est le niveau élevé de solidarité, l’esprit d’équipe. Les Forges c’était une grande famille fraternelle. Bien sûril y avait de grands coups de gueule, mais aussi de grands coups de cœur. Deux exemples : Un gars avait été sanctionné de trois jours de mise à pied pour un petit problème de discipline : vous vous êtes tous cotisés pour assurer son salaire complet afin que sa famille ne soit pas pénalisée. Et cette fameuse journée du 18 juin 1968 où les Forges, tôt le matin, ont démarré l’action qui dura jusqu’au soir pour une répartition uniforme et non hiérarchisée des bénéfices : pour vous un manœuvre valait un cadre ».
Dans les Forges vous fabriquiez des pièces de charrue. Toi , tout au long de ta vie chez Huard, tu as creusé un très beau sillon. Nous te disons merci pour tous les copains que tu as aidés à vivre debout.
Ecrit le 30 mars 2005 :
Au revoir, Roland
Il avait toujours
Le nez en avant,
Les yeux pétillants,
La sympathie active,
Une curiosité intellectuelle,
Qui l’incitait à délaisser les sentiers battus
Pour cheminer sur les routes nouvelles.
Jamais à court d’idées
Toujours plein d’allant
Il savait entraîner les autres
A la découverte de nouveaux horizons.
En tant que Conseiller agricole,
Roland Drouard était plutôt « hors normes », ayant vite compris où menait la logique productiviste qui, alors, était la règle dans les organismes agricoles. En quelque sorte, il a été écologiste avant l’heure. Il a également mené des recherches sur l’histoire des comices agricoles dans la région de Derval, et sur les caractéristiques de l’agriculture dans la région de Châteaubriant. A son départ en retraite, il a pris des responsabilités difficiles comme celles de « conseiller du salarié » (assistance lors des licenciements).
Il s’est également beaucoup investi dans « Echanges et solidarité 44 » où il était, notamment, responsable de la partie culturelle de la fête de Gruellau dont, chaque année, il proposait le thème, les animations et les débats. Salut Roland
Jeanine ....
(ce n’est pas souvent que La Mée évoque des femmes. Alors, pour une fois qu’un témoignage nous est envoyé ...)
Nos familles sont proches depuis longtemps : nous étions voisins dans ma jeunesse et nous allions chercher le beurre et le lait de beurre par les viettes de Couaveix. Mon frère Pierre, l’aîné, était valet de ferme chez toi mais tu as choisi Roland, le puîné, pour mari car vous vous connaissiez par la JAC.
Je me souviens de votre mariage dans les granges du Père Placide, comme c’était la coutume, à ce moment-là . Vos engagements de jeunes, vous les avez tenus, l’un et l’autre, l’un par l’autre car tu l’as toujours soutenu, encouragé, accompagné : L’association « Echange et solidarité », le voyage au Nicaragua, la création de La Mée, journal de notre petite région, l’entrée au PS, l’ADMR, militants et acteurs dans les fêtes, l’accueil des étrangers de toute nationalité et bien sûrde la famille, enfants, petits enfants, frères et soeurs, cousins, cousines.
Tu avais gardé une foi d’adulte, refusant une église moyenâgeuse, coupée du peuple et des réalités modernes. Tu as connu des moments de souffrance, de dépression, de deuils intimes, la perte d’un fils chéri et de ton mari, d’incompréhension mais d’acceptation des évolutions.
Comme la plupart des enfants de militants, les enfants changent de militance, s’éloignent des anciennes croyances et en trouvent ou en créent de nouvelles mais dans le respect de toutes les opinions et en gardant les valeurs essentielles : l’amour, la solidarité, la générosité, l’hospitalité ; c’est à vous qu’ils le doivent et ils vous en savent gré. A Dieu donc et Merci pour ta vie donnée.
Signé : Hervé Drouard, en hommage à Jeanine Perrigot-Drouard
Photo : Jeanine avec son époux Roland
Marie Louise Buron
On ne verra plus sa longue silhouette arpenter les rues de Châteaubriant : Mme Marie-Louise Buron, mère de Martine Buron, est décédée le 1er mars 2006. Elle venait d’avoir 95 ans.
Droite jusqu’au bout, se tenant au courant de l’actualité nationale et locale, Mme Buron était un soutien fidèle de La Mée. Epouse de Robert Buron (qui fut député, maire de Villaines-la-Juhel et de Laval, et plusieurs fois ministre et négociateur des Accords d’Evian), elle fut, après le décès de son mari, Première Adjointe au maire et Conseillère Générale (la seule dans l’opposition). Catholique pratiquante, elle fut l’une des initiatrices de la construction de la première mosquée de Laval et du premier terrain pour les Gens du Voyage.
Révoltée par les injustices, elle se montra particulièrement sensible aux problèmes liés à la colonisation et au Sous-développement. Elle impulsa le jumelage de la ville de Laval avec Garango (Burkina Faso). Son cœur, son esprit et sa maison étaient toujours ouverts. Une grande dame.
Armand Ajdari, petit-fils de Mme Buron
Martin Ajdari à l’Opéra
Martin Ajdari, second fils de Martine Buron, a été nommé directeur adjoint de l’Opéra national de Paris, où il secondera Nicolas Joë l, a annoncé l’établissement public dans un communiqué du 27 mai 2009.
Enarque de 40 ans, Martin Ajdari sera « chargé de seconder le directeur pour toute question ne relevant pas du domaine de la décision artistique », selon le communiqué. Par délégation du directeur, il aura « autorité sur l’ensemble des services pour toute décision engageant les ressources, les moyens et l’équilibre financier » de l’Opéra.
Martin Ajdari est ancien élève de l’école Claude Monet, du collège de la Ville aux Roses et du lycée Guy Môquet de Châteaubriant !
Ecrit le 19 février 2014 :
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a retenu six candidats, sur 12 au départ, pour briguer la présidence de Radio France à partir de mai. Ce sont :
- Jean-Luc Hees, candidat à sa propre succession,
- Martin Ajdari, le secrétaire général de France télévisions,
- Mathieu Gallet, président de l’Ina,
- Anne Durupty, directrice générale d’Arte France,
- Anne Brucy, ex-directrice de France bleu, - et Philippe Gault, président du Sirti (Syndicat des radios et télévisions indépendantes).
Martin Ajdari, ancien élève du lycée Guy Môquet de Châteaubriant, est l’un des fils de Martine Buron. Il n’a finalement pas été retenu. Mathieu Gallet lui a été préféré.
Fanch le Bœuf
Il ne faisait pas beaucoup de bruit mais il travaillait efficacement : Fanch le Bœuf est mort à 56 ans, en ce mois de juin 2006. Castelbriantais d’adoption, il a sculpté un bel arbre qui surprend toujours les visiteurs de l’Hostellerie de la Ferrière. On lui doit surtout un recensement systématique des richesses de la commune de Châteaubriant : rue par rue, maison par maison, 1318 fermes, manoirs, édifices publics, établissements industriels, il a établi une base de données avec notice historique et descriptive, relevés photographiques, plans, etc.
Cette étude a débouché sur un livre, paru en 1997 : « Images du Patrimoine » qui met bien en valeur la ville de Châteaubriant.
Sculpteur par passion, Fanch n’avait pas son pareil pour faire découvrir les caractéristiques du château de Jean de Laval. Adieu Fanch et merci
Ecrit le 17 janvier 2007
Jean Paul Peltier
Entré à la mairie de Châteaubriant en 1970, Jean Paul Peltier a pris sa retraite au 1er janvier 2007. Il connaissait la ville, à fond, les rues, les édifices, les terrains ... et même les canalisations souterraines (eau, gaz, électricité) : une vraie mémoire technique doublée d’une bonne pratique des lois et règlements. Il va falloir apprendre à se passer de lui.
Il est remplacé, comme Directeur des Services Techniques, par Dominique Egret qui connaît bien la ville pour y avoir passé quelques années à la fin du mandat de X. Hunault.
Ecrit le 30 avril 2008
Jean Seroux
Jean Seroux est décédé le 21 avril 2008. Ceux qui l’ont connu se souviendront d’un homme affable, s’intéressant vraiment à la situation des Castelbriantais, personnes âgées, ou handicapées, malades, jeunes, personnes en insertion, etc. Les épreuves qu’il a dû affronter, dès son jeune âge (orphelin, chargé de famille), et jusqu’Ã la fin de sa vie (disparition de son fils), lui avaient donné le sens de l’écoute, et une réelle capacité d’empathie. Les derniers mois, affecté par la maladie, il a su attirer l’attention de tous sur la situation faite aux malades.
Elu Conseiller Général en 1994 (jusqu’en 2008) il s’est révélé peu à peu dans ce poste, n’hésitant pas à faire les déplacements nécessaires, suivant bien les dossiers sociaux, y compris de ceux qui ne pensaient pas comme lui. Il savait travailler en bonne intelligence avec les élus de gauche comme de droite et ne dédaignait pas l’humour. Il était de droite, par tradition, sans trop se poser de question, d’une droite paisible, ouverte, non sectaire.
Ecrit le 4 avril 2018
Tifenn
Tifenn Lorcy, rédactrice en chef de l’Eclaireur a quitté Châteaubriant pour d’autres horizons. Elle sera désormais rédactrice en chef du journal Le Courrier Vendéen, hebdomadaire paraissant le jeudi et appartenant, comme l’Eclaireur, au groupe PubliHebdos. Pour 32 000 lecteurs/semaine, il traite de l’information locale du secteur nord-ouest de la Vendée de Saint-Gilles à Bouin, et d’Aizenay à Montaigu. Il a pris le tournant numérique depuis longtemps puisqu’il propose, pour chaque numéro, un achat en version numérique, et, en outre, toute la collection depuis plusieurs années. Possibilité d’abonnement 100 % numérique, ou en formule « duo » pour la version papier et numérique.
Arrivée à
Châteaubriant
il y a une dizaine d’années,
comme jeune journaliste,
Tifenn est
devenue
rédactrice en chef ce qui n’est pas une petite responsabilité quand il faut, chaque semaine,
trouver à remplir 50 à 60 pages en coordonnant avec doigté, et efficacité, un ensemble de journalistes et de correspondants locaux, en trouvant un thème d’enquête chaque semaine, en gardant une vision d’ensemble du journal, en assurant un certain nombre de réunions importantes et chronophages, en réussissant aussi à garder une indépendance d’esprit vis-Ã -vis, notamment, des politiques locaux. Tifenn a su faire cela, avec le sourire en plus. A Châteaubriant elle personnifiait l’Eclaireur !
Bon vent, Tifenn, et merci.
Pierre Lefeuvre
Germaine Tillion
Aimé césaire
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