Ecrit le 22 novembre 2000
né en 1990
Le Comité de Bassin d’Emploi de la région de Châteaubriant, n’est pas mort, il s’est transformé. né en 1990, à la suite de l’élection de Martine Buron comme maire de Châteaubriant, il n’a cessé de se développer, notamment quand il a fallu coordonner les projets pouvant bénéficier des fonds européens LEADER, et harmoniser les Contrats Régionaux de développement. Il a failli mourir en 1993-94 par suite de blocages politiques mais la volonté du Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant (élu à la suite des municipales de 1995) lui a permis de se tirer de ce mauvais pas et de prendre de l’ampleur.
C’est autour du Comité de Bassin d’Emploi que se sont rencontrés les différents acteurs économiques, politiques, sociaux, associatifs, de la région de Châteaubriant, ce qui a permis d’enclencher la dynamique de préparation de la Charte de Pays. Celle-ci est actuellement dans les mains du préfet des Pays de Loire, et pourra commencer à être mise en œuvre en septembre 2001, quand auront été élues les nouvelles équipes issues des municipales de mars 2001.
D’ici là , il y a de nombreux projets à monter. C’est pourquoi le Comité de Bassin d’Emploi s’est transformé en « Conseil de développement », selon les règles fixées par la loi Voynet. La transformation a eu lieu lors de l’assemblée générale du 7 novembre 2000. « Il se trouve que le Comité de Bassin d’Emploi avait déjà les mêmes objectifs que ceux fixés par la Loi Voynet. La transformation s’est donc faite tout naturellement » a dit Christian de Grandmaison, maire de Nozay.
Petit bilan de 10 ans de CBE C’est grâce à la mise en place du Comité de Bassin d’Emploi qu’ont pu se créer à Châteaubriant : Les aides techniques à la création d’entreprises (avec relais, maintenant, par la Chambre de Commerce, et les réseaux BG Ouest, etc) Les aides financières à la création d’entreprise (avec la création de Châteaubriant-Initiative et l’intervention de l’ADIE) L’association pour le développement du Tourisme , suite au brassage d’idées autour de ce thème Les divers projets liés au programme européen Leader |
Huit, neuf, dix, ...
Le rôle du Conseil de développement sera de mobiliser et proposer. Pour cela il s’appuiera sur huit, neuf, dix commissions qui seront ouvertes à tous ceux qui s’intéressent au pays de Châteaubriant, qu’ils soient élus, experts dans un domaine, ou simples citoyens. Mais les décisions finales reviendront aux élus, par le biais des communautés de communes (1) et/ou des conseils municipaux.
Le Conseil de développement, qui sera financé par l’Etat (60 000 F par an) et par le Pays de Châteaubriant (4 F par habitant), sera un véritable pôle d’animation et d’ingénierie, espace de travail et de débats sur les enjeux du développement local, en mobilisant les habitants et les structures organisées. Il devra « promouvoir le développement économique, social, et culturel de la région de Châteaubriant en facilitant l’émergence de propositions, la recherche d’accord sur les projets proposés et leur application sur le territoire »
Sans attendre, le Conseil de développement poursuit les travaux engagés par le Comité de Bassin d’Emploi de façon à ce que des projets soient prêts, dans 6 mois, à être présentés aux élus. De ce point de vue, il a une longueur d’avance sur les autres « pays » en voie de constitution en France : cela est dû à une longue habitude de travail en commun.
La Charte de Pays
Rappelons les 12 points de la Charte de Pays :
– 1. définir un projet commun de développement durable
– 2. S’engager à le mettre en œuvre
– 3. Soutenir et développer l’activité économique
– 4. Accompagner le développement des services à la population
– 5. préserver l’environnement et le cadre de vie
– 6. Promouvoir la culture, le sport et les activités de Loisirs
– 7. Soutenir la vie associative
– 8. développer la formation et favoriser l’insertion
– 9. Etendre et renforcer les réseaux de communication
– 10. Affirmer l’identité du pays de Châteaubriant
– 11. Construire des partenariats efficaces
– 12. Affirmer la gouvernance du pays par la participation.
Si vous êtes intéressés, prendre contact au 02 40 28 36 64. Pour l’instant les commissions envisagées sont :
– 1.Industrie, artisanat, commerce
– 2.Agriculture
– 3.Tourisme
– 4.Emploi, formation, Insertion
– 5.Habitat, logement, Patrimoine
– 6.Environnement, cadre de vie
– 7.Culture, sport, loisir
– 8.Santé, action sociale
– 9.Insfrastructures, urbanisme
Ecrit le 25 avril 2001
Bilan 2000
A dire vrai, plus le temps passe et moins on comprend ce qui a pu se passer le 11 mars dernier [Elections municipales].
Que ce soit le compte-rendu des activités de l’ACLA (Centre de Loisirs), ou de l’Office de Tourisme , ou de l’ORPAC (office des retraités, dont nous reparlerons), ou de Châteaubriant-Initiative , ou du Foyer du jeune Travailleur ... partout le travail a été considérable pour le bien-être des castelbriantais. Et pourtant ceux-ci ont eu envie de changer de maire, de retrouver les blocages du passé, le barrage systématique à ceux qui pensent différemment. Incompréhensible.
La réunion du Conseil de développement, (nouveau nom du Comité de Bassin d’Emploi), le 17 avril 2001, a été une nouvelle fois l’illustration de cette formidable politique d’ouverture et d’envol du Pays de Châteaubriant, une politique dont on espère qu’elle n’est pas brisée net.
Bilan d’activités
Patrick GAUDIN, animateur du Conseil de développement, a dressé un bref bilan d’activités entre le 11 avril 2000 et le 17 avril 2001.
Le bureau du Conseil de développement s’est réuni à 7 reprises. L’année a été marquée par la transformation du Comité de Bassin d’Emploi en Conseil de développement, ceci dans le cadre de l’élaboration de la Charte de Pays et de la reconnaissance officielle du Pays de Châteaubriant, à la suite d’une mobilisation intense de quelque 200 personnes qui a duré 2 ans. Le Bureau du Conseil de développement y a consacré l’essentiel de son temps.
Cette Charte a été présentée en novembre 2000 et chacun peut se procurer le texte en s’adressant à sa mairie ou au 02 40 28 36 64
Organiser la démarche
A la suite de quoi il a fallu structurer le Conseil de développement, organiser la démarche, asseoir l’organisation et mettre l’ensemble en mouvement :
1) Concernant la structuration, les responsabilités des 4 collèges (voir à la fin), du Bureau, des 9 commissions, du comité technique et de l’équipe du Conseil de développement ont été précisées
2) La démarche d’élaboration de projets de développement a clairement identifié les sources de ces projets : les engagements de la charte, les demandes des Elus, celles des collèges et bien sûrl’actualité.
La tâche des membres du Bureau du Conseil de développement est et sera de plus en plus importante, à savoir : entendre l’ensemble des demandes, hiérarchiser les travaux et les planifier dans les commissions.
3) Concernant l’organisation, elle repose sur une définition précise des rôles de chaque instance mais aussi sur le travail de préparation des techniciens. Le Comité Technique du Conseil de développement rassemble les responsables de développement des 4 Communautés de Communes, du Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant, des Chambres Consulaires et d’associations de développement. Ce travail des 20 techniciens est important et cette union fait la force de l’appui technique apporté aux commissions et au Bureau.
L’équipe technique
L’équipe technique se compose :
1) de 2 Chargées de Missions de développement, Christelle CAILLAULT et Florence AVRIL.
Christelle est arrivée en novembre 2000. Elle s’occupe plus particulièrement de l’Observatoire Economique et Social. (lire plus loin)
Le poste de Florence AVRIL arrivée en février 2001 correspond à une création. Florence s’occupe de l’organisation du travail et du suivi dans les commissions.
2) Une Assistante de gestion, Dominique CASTELIN, assure le suivi des 91 dossiers du programme européen LEADER II. Elle gère également l’actualité du Site de Pays.
3) une secrétaire/comptable, Isabelle GUEGUEN, assure le secrétariat, la comptabilité et s’occupe également de la structure d’appui Bretagne/Pays de la Loire pour le réseau E.T.D. (Entreprises, Territoires et développement)
Concernant l’Observatoire Economique, sa mission est d’éclairer, de constituer un outil d’aide à la décision et de devenir à court terme un outil d’évaluation indispensable à toute politique de développement sur un territoire. Les productions régulières sont au nombre de quatre.
L’Observatoire économique
L’Observatoire économique et social du Conseil de développement, publie quatre types de documents :
– La Lettre du Marché du Travail. La Lettre numéro 3 sera éditée, publiée et diffusée au mois de mai. Elle décrira la population active existante sur le Pays d’après le recensement de 1999, la caractérisation du niveau de chômage, par niveau de formation et de qualification. Elle traitera de l’activité économique.
– Les données de Cadrage. Ce sont ces fiches synthétiques destinées à un large public. La démographie et l’Agriculture ont fait l’objet d’une édition en 2000. La population active et les services feront l’objet d’une publication en 2001. Les fiches Industrie et Artisanat seront mises à jour.
– L’Etude sur la relation Emploi Formation. LÃ aussi cette analyse produite par le Conseil de développement et les techniciens compétents sur le Bassin d’Emploi est actualisée tous les ans et sert de point d’appui aux différents partenaires pour définir leurs programmes d’action. L’objectif est désormais d’articuler le groupe des techniciens qui planchent depuis 5 ans sur cet outil avec la toute récente commission Emploi Formation créée.
– Quatrième et dernière production régulière : La base de données sur les établissements du Pays de Châteaubriant. Le travail est effectué en étroite collaboration avec les 4 Communautés de Communes et le Comité d’Expansion de Loire Atlantique qui travaille à la mise en place du système d’informatisation géographique à l’échelle du département.
Le programme LEADER II
En ce qui concerne le Programme Européen LEADER II (qui finance des actions locales)
Sur 99 dossiers présentés,
- 96 ont été acceptés.
- 5 ont été abandonnés en cours de route par leurs maîtres d’ouvrage.
- Il reste donc 91 dossiers
Sur ces 91 dossiers :
– 62 ressortaient des fonds FEDER ; 37 dossiers ont été transmis au Chef de Projet (la Sous-préfecture) pour paiement du solde.
– 12 dossiers dépendaient des fonds FEOGA ; 3 sont soldés et ont été transmis au Chef de Projet (la Direction départementale de l’Agriculture et de la Forêt)
– 17 dossiers dépendaient des fonds FSE : la totalité a été transmise au Chef de Projet (la Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation).
Ainsi donc, il reste 34 dossiers sur 91 à solder d’ici le 30 juin 2001, ce qui représente un travail important de suivi administratif.
Partenaires pour Agir
Dernier point dans ce compte-rendu d’activité, l’animation pour le Club « Partenaires pour Agir en Bretagne et Pays de la Loire ».
Les Clubs « Partenaires pour agir » travaillent à l’échelon interrégional. Ils sont ouverts aux représentants des collectivités territoriales, aux acteurs de l’entreprise, des réseaux associatifs, des réseaux d’expertises et de l’éducation, aux représentants de l’Etat, aux professionnels et militants du développement local... Pour ces structures, les Clubs sont un outil d’aide à la décision et à l’action.
L’action des Clubs « Partenaires pour agir » se traduit par l’organisation régulière de rencontres d’échange sur les pratiques territoriales. L’objectif de ces Clubs est de rassembler toutes les personnes pouvant concourir aux actions de développement local.
Le Club « Partenaires Pour Agir » Bretagne - Pays de la Loire créé en 1999, a organisé 3 séminaires, le premier s’est déroulé à Nantes sur le thème : « Réseaux et partenariats locaux », le second à Vannes, « Mobilisation et rôle des acteurs dans le développement local » et le troisième à Angers sur « la démocratie participative et le développement des territoires ». Un quatrième est en cours de préparation et se déroulera le 7 juin 2001 à Rennes sur le thème : « développement des entreprises, développement des territoires : y a t-il des liens ? ».
L’intérêt pour le Conseil de développement de participer à ce club est double :
– Le premier c’est celui de s’enrichir de façon forte au contact de tant d’acteurs de tous horizons et donc d’accroître notre savoir-faire ;
– Le second, c’est celui de participer au rayonnement du Pays de Châteaubriant, de son image et de sa reconnaissance.
Visite de décideurs
A cet égard, seront organisées les 14 et 21 juin prochain, deux visites de découverte du Pays de Châteaubriant à l’intention des décideurs, c’est à dire des personnes qui instruisent les dossiers du Pays que ce soit au Conseil Général, au Conseil Régional ou dans les Services de l’Etat. Les faire venir, leur faire toucher du doigt les réalités, leur faire découvrir les richesses sociales, culturelles et touristiques, leur montrer les besoins, les enjeux, les défis à relever : tel est l’objet de cette action financée par LEADER, le Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant et la Communauté de Communes de Nozay. Cette action déjà réalisée par le Comité de Bassin d’Emploi, il y a 6 ans, vaut bien sûrautant que de nombreux argumentaires écrits, répétés à tour de dossiers.
C’est sur ce point que Patrick Gaudin a conclu son compte-rendu d’activité en souhaitant vivement que le Conseil de développement puisse toujours contribuer aussi activement à la dynamique du Pays de Châteaubriant.
Quatre collèges
Les quatre collèges qui travaillent au sein du Conseil de développement comportent chacun 12 membres titulaires et 12 membres suppléants. Quatre membres de chaque collège font partie du bureau :
Collège des entrepreneurs,
– Bernard Baudot, Chambre de Commerce
– Joë l Fourny, Chambre des métiers
– Marcel Plantard, chambre d’agriculture
– Dominique Lebreton, chambre d’agriculture
Collège des salariés
– Paul Rabel, CGT
– Serge Depaigne, CFTC
– Yvan Etiembre, FSU
– Bernard Gaudin, CFDT
Collège des associations
– Jean Franco
– Jean Louis Morille
– Yves Billard
– Gilles Philippot
collège des élus
(représentants pas encore désignés)
Neuf commissions
Il y a en outre 9 commissions de travail co-présidées par un élu et un technicien.
– 1 - Industrie, artisanat, commerce
– 2 - Agriculture
– 3 - Tourisme
– 4 - Emploi, Formation, Insertion + Jeunes
– 5 - Habitat, logement, patrimoine
– 6 - Environnement, cadre de vie
– 7 - Culture, sports, loisirs + associations
– 8 - Santé, action sociale + enfance + personnes âgées
– 9 - Infrastructures, urbanisme, équipements et transports + techniques d’informations et de communication
Si vous voulez vous y inscrire :
02 40 28 36 64
En conclusion générale, le président Marcel Plantard a insisté sur le fait que le Conseil de développement ne doit pas être figé, qu’il est ouvert à tous, nouveaux élus comme anciens élus, associations et toutes les personnes qui veulent travailler au développement de notre région.
Ecrit le 27 juin 2001 :
Le départ de Patrick GAUDIN
Il a bien de la chance, Patrick GAUDIN : celle de partir en pleine gloire, regretté par tous et attendu dans une nouvelle structure.
« Quand nous avons appris ton départ, nous avons eu des regrets, mais pas de reproches » a dit le président du Conseil de développement, Marcel PLANTARD. Le départ de Patrick GAUDIN, animateur de ce Conseil de développement, est la suite logique du changement électoral qui s’est produit à Châteaubriant : la construction du Pays va changer de rythme, peut-être d’objectif. Craignant d’être bridé dans son travail, Patrick Gaudin est allé porter ailleurs l’énergie qui l’anime. Il va être suppléé notamment par Soumaya H’Daddou du Canton de Nozay, et l’équipe qui reste à Châteaubriant autour d’Isabelle Gueguen, Florence Avril, Dominique Castelllin, Christelle Caillault, et de Jean-François Le Perf.
Marcelle DURAND qui, après Martine BURON, Georges GODIOT et Bernard STRADI a dirigé le Comité de Bassin d’Emploi, a retracé le passage de Patrick Gaudin en Pays de la Mée.
Patrick GAUDIN est arrivé en 1992, pour assurer la mise en place de ce qui s’appelait à l’époque le Comité de Bassin d’Emploi. Il a su développer un partenariat avec les élus, les chefs d’entreprises, les syndicats de salariés et plus récemment les associations. Patrick Gaudin a travaillé notamment, au fur et à mesure des opportunités et des besoins, à la création d’outils de développement du pays :
Dans le domaine de l’emploi : l’association « Pays de Châteaubriant-Initiatives » (pour l’aide aux créateurs d’entreprises),
Dans le domaine de la formation : l’atelier pédagogique Personnalisé (qui va se prolonger bientôt par un atelier technique personnalisé) et bien sûrla Maison de la Formation
Dans le domaine du Tourisme : l’association pour le développement du Tourisme dans le pays de Châteaubriant
Dans le domaine des études économiques : la création d’un observatoire économique sur le pays de Châteaubriant
Toutes ces structures fonctionnent maintenant de façon autonome et concourent au développement local. Il faut espérer que la disparition de l’animateur-coordinateur ne va pas les conduire à ronronner dans leur coin et à perdre de vue la dimension globale du pays.
Leader
Patrick Gaudin, en lien avec le Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant, a travaillé aussi à la mise en place et au suivi des contrats régionaux de développement et des programmes européens LEADER II et LEADER + et ce n’est pas une petite affaire. « Tu as apporté ton sens du travail en équipe, ta capacité d’animer le travail avec les acteurs du pays » a reconnu Marcelle DURAND
Charte de Pays
Depuis 1999 Patrick Gaudin a coordonné la préparation de la Charte de Pays et la transformation du Comité de Bassin d’Emploi en Conseil de développement. « Actuellement nous connaissons une zone de turbulence, mais nous le ferons ce pays ! Travailler avec toi a été fort intéressant et même étourdissant. Bon vent et merci encore » a conclu Marcelle Durand. Le Sous-préfet rendit un hommage dans le même sens, soulignant que Patrick Gaudin a beaucoup aidé la Sous-préfecture dans la mise en œuvre des programmes structurels européens. « Je regrette de n’avoir pas pu en faire autant » a dit le Sous-préfet. Autocritique ?
Un homme heureux
Il revenait alors à Patrick Gaudin de conclure cette sympathique cérémonie qui a attiré nombre de ses amis. Cette conclusion, il l’a placée sous le signe de l’enthousiasme et du bonheur. « En 10 ans, je n’ai eu qu’une fois ou deux le sentiment de venir travailler à reculons, avec découragement. J’ai été un homme heureux »
Heureux de travailler sur des thèmes et dossiers passionnants, divers, enrichissants.
Heureux de travailler avec des élus ouverts sur les autres, des élus passionnés par leurs fonctions : celles d’améliorer en permanence le cadre de vie des habitants et le niveau d’activité.
" J’ai le plus grand respect pour le travail des élus. Il n’y a pas que les rubans à couper, c’est d’ailleurs l’exception, il y a surtout les longues et nombreuses réunions de travail dans les commissions, les structures intercommunales, les associations. Un travail considérable que ne soupçonnent pas les citoyens. Sur le pays de Châteaubriant, 500 élus travaillent le plus souvent dans l’ombre, pour la collectivité et je veux ce soir leur rendre hommage.
J’ai une place spéciale dans cet hommage pour Martine Buron et Marcelle Durand auprès desquelles j’ai beaucoup appris professionnellement et humainement « » Heureux de travailler avec les différentes équipes du Conseil de développement et du Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant " : des équipes jeunes, des personnes travailleuses, à l’état d’esprit irréprochable, au grand professionnalisme. Patrick Gaudin a eu une pensée spéciale pour Soumaya H’Daddou et Jean François Le Perf avec lesquels il s’est battu pour bâtir techniquement le pays. Mais il n’a oublié de citer aucun des autres salariés ou stagiaires qui ont travaillé avec lui.
Heureux de travailler avec une vingtaine de techniciens du Pays : « tous compétents et responsables en leur domaine. Il s’agit là évidemment d’une richesse pour le pays. Lorsqu’on me demande les recettes de la réussite de nos travaux sur le pays de Châteaubriant je réponds sans aucune démagogie et avec certitude : la force du collectif. Vingt ingénieurs en économie, en environnement, en action sociale, en culture, en formation, etc, produisent forcément beaucoup plus en échangeant, en travaillant de façon transversale que 20 ingénieurs confinés dans leur bureau. Je suis encore étonné que certains s’en étonnent voire en doutent. S’il y a une recette au développement propre du pays de Châteaubriant c’est bien sa faculté à faire travailler ensemble des acteurs de tous horizons et de tous niveaux. Lorsqu’on veut s’affranchir de cette règle, on s’expose à des revers inévitables » .
La confiance
« J’ai beaucoup appris professionnellement et humainement ici. J’ai trouvé une méthode de travail basée sur l’écoute, la compréhension, l’élaboration d’outils de développement. Je peux vous dire que le facteur n° 1 de la réussite, c’est de faire confiance à l’autre, au nouvel arrivant, à l’étranger, c’est de travailler en partenariat, dans l’acceptation des différences et des contradictions. C’est la seule méthode qui vaille dans la durée »
« La logique de partenariat ne découle pas d’une recette particulière de développement local, enseignée à l’université, mais elle résulte d’une attitude purement humaine, c’est-Ã -dire à l’acceptation de l’autre avec toutes ses différences voire la contradiction, mais, au bout du compte, l’enrichissement du projet et surtout l’adhésion du plus grand nombre. Ce n’est pas une méthode économe de temps mais c’est la seule qui vaille sur la durée » a-t-il conclu avec une pensée sur les quelques personnes qui, à Châteaubriant, sont « en situation humaine et professionnelle difficile. Il nous faut faire l’impossible pour qu’ils retrouvent dignité et plein exercice professionnel ».
Ce n’est qu’un au-revoir
Patrick Gaudin quitte donc le pays de Châteaubriant sans le quitter tout-Ã -fait : les élus de Gauche du Conseil Général, qui l’ont embauché, lui ont confié le suivi de la partie rurale du département. Bon vent donc, et à bientôt !
Ecrit le 27 juin 2001
Le départ de Patrick GAUDIN est compensé comme suit :
Soumaya H’Daddou (chargée de mission de la Communauté de Communes de Nozay) viendra suivre l’équipe de Châteaubriant et les projets européens Leader, un jour par semaine. Elle travaillera avec Jean-François Le Perf (secrétaire général du Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant)
Christelle Caillault sera l’interlocutrice officielle de Conseil de développement
Florence Avril et Dominique Castellin continueront à s’occuper des projets Leader, en lien avec Isabelle Gueguen (secrétaire comptable).
L’équipe est donc en place, elle devra être vigilante face aux tentatives de freinage des dossiers, venues de la mairie de Châteaubriant et de la Sous-préfecture
Ecrit le 27 juin 2001
Arrêté du préfet
Le préfet de la Région Pays de Loire a officiellement reconnu que le périmètre d’étude du « Pays de Châteaubriant » est composé de quatre établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre : les communautés de communes du Castelbriantais, de l’Est castelbriantais, de Nozay et de Derval. Et que le CONSEIL DE DEVELOPPEMENT est chargé de la coordination de ce projet.
Le Fonds National d’Aménagement du Territoire a accordé 400 000 F pour ça.
Projets en cours
Le Conseil de développement a réuni, mercredi 20 juin 2001, l’ensemble des 9 commissions ayant travaillé à la Charte de Pays, pour présenter le plan de développement proposé pour le programme Leader +
Pour les simples citoyens, c’est bien compliqué car il y a des procédures diverses aux niveaux européen (Leader + et Leader II) et régional (Contrat Régional de développement) et qu’il ne faut pas présenter pour Leader + ce qui relève plutôt de Leader II, sinon on court le risque d’être rejeté.
Actuellement 140 « Groupes d’action locale » sont candidats à des financements européens, il y a des critères à respecter, des sélections et pré-sélections en août 2001, puis en février 2002 et ce n’est qu’à ce moment-là qu’on saura si on est retenu. Quant aux projets concrets à financer ils doivent rentrer dans des « lignes » très générales. Heureusement qu’il y a des spécialistes au Conseil de développement pour suivre tout ça.
Retenons donc que le Pays de Châteaubriant s’est positionné sur l’amélioration de la qualité de la vie, notamment par l’accès aux services (toutes sortes de services, marchands et non marchands).
1,2,3 : Partez !
Il y a deux objectifs stratégiques de niveau 1 :
1.- Identifier les services et mieux connaître les besoins et les attentes
2.- Améliorer l’offre de services et la rendre plus accessible.
Ces deux objectifs de « niveau 1 » se déclinent en « objectifs de niveau 2 » et en « objectifs de niveau 3 » (vous voyez comme c’est simple !) que l’on peut résumer ainsi :
– Identifier le potentiel et les besoins du Pays et de ses acteurs, notamment pour renforcer la cohésion territoriale
– Enrichir les compétences humaines et techniques : notamment par la formation aux nouvelles technologies
– Favoriser la création de nouveaux services (politique d’accueil des nouveaux arrivants, faciliter l’accès à la formation et à l’emploi, développer des outils d’information, de communication et de conseil)
– Favoriser la communication et la promotion du territoire et des métiers locaux notamment auprès des « publics cibles » (femmes et jeunes).
Rendez-vous en février 2002 pour savoir si un financement « Leader + » nous sera accordé et quels seront les projets concrets réalisés dans ce cadre.