Ecrit le 28 mai 2014
Réseaux sociaux et accès à internet
Intéressante soirée, le 20 mai 2014 à Châteaubriant, sur les ’’réseaux sociaux’’ et l’accès à internet pour les enfants. Dommage, il y avait très peu de parents mais un petit peu plus que l’an dernier. Espérons donc que, dans les années à venir ...
Une règle générale a été donnée : « Restez vigilants ». Il faut donc bien choisir où on met l’ordinateur : le salon, la cuisine, la chambre de l’enfant ou des parents ? « Gardez un oeil sur ce que font vos enfants sur l’ordinateur ».
3-6-9-12
Les pédiatres et les psychologues se sont accordés sur le principe 3-6-9-12 :
- - pas de télévision avant 3 ans
- - Pas de console de jeux avant 6 ans
- - Pas d’internet avant 9 ans
- - Pas de ’’réseaux sociaux’’ avant 12 ans
Limiter les écrans, choisir les programmes, inviter l’enfant à parler de ce qu’il a vu ou fait, encourager ses créations, favoriser la socialisation, les jeux que l’on pratique à plusieurs. " Rappelez les particularités d’Internet :
- 1. Tout ce que l’on y met peut tomber dans le domaine public ;
- 2. Tout ce que l’on y met y restera éternellement ;
- 3. Tout ce que l’on y trouve est sujet à caution : certaines données sont vraies et d’autres fausses ".
téléphones portables
Il importe aussi de prendre des précautions avec les téléphones portables.
[1]
Jeux vidéos
« La moyenne d’âge des joueurs est de ... 33 ans. Et le jeu vidéo n’est pas pire que la télévision » ont dit les intervenantes au cours de la soirée. Et pour les enfants ? De nombreux parents s’inquiètent de l’impact des jeux vidéo sur leurs enfants. Ils ont peur que se crée une véritable confusion entre réel et virtuel, que le jeu provoque chez l’enfant le besoin de commettre des actes agressifs ou encore qu’il ne « tue » l’imaginaire du jeune joueur. Ils craignent que cela n’entraîne un manque de concentration. C’est en effet un risque.
Mais le jeu vidéo a aussi ses avantages.
Selon la revue pedagojeux.fr, durant plus de 15 ans, Patricia Marks Greenfield, professeur de psychologie à l’université de Californie - Los Angeles, a travaillé sur les effets du jeu vidéo sur le cerveau du joueur. Parmi ses découvertes, il est intéressant de noter que :
- - Le fait de jouer à un jeu vidéo améliore la capacité à se représenter l’espace tridimensionnel.
- - Cela a également un apport conséquent sur l’amélioration de l’intelligence déductive. Les processus permettant, à partir d’une observation, de formuler des hypothèses et de définir des stratégies adéquates sont ainsi renforcés.
- - Enfin, le jeu vidéo est perçu comme un moyen de développer chez le joueur une capacité de gestion de tâches multiples et simultanées.
De manière plus générale, le jeu rompt avec les mécanismes de pédagogie classique en permettant d’expérimenter et d’apprendre justement en faisant des erreurs. On constate également que de par la répétition des épreuves et des tableaux, le jeu exige une certaine persévérance et force le joueur à une contrainte nécessaire s’il veut obtenir une victoire et la valorisation qui l’accompagne.
Cette valorisation est particulièrement recherchée chez les enfants en situation d’échec scolaire. Le jeu leur permet de se rassurer en leur permettant de se battre contre ces « incompétences supposées » et d’obtenir des réussites qui leur font défaut dans la vie quotidienne.
Mais tout est affaire de dosage (jouer beaucoup peut être dangereux) et surtout de l’âge du joueur ! Pour un enfant trop jeune, il y a risque d’énervement, de diminution du temps de sommeil. Or le sommeil est le temps de récupération du corps, et aussi le temps de construction du cerveau ! Et toujours la même règle : discuter avec l’enfant et/ou l’adolescent .
Des références utiles :
– jeunes.cnil
– pedagojeux
La signalétique PEGI
’’PEGI’’ est une classification des jeux vidéo par âge et par type de contenu. Apposée sur les pochettes de jeux, elle permet aux consommateurs de choisir un jeu en toute connaissance de cause. Par exemple, l’indication ’’7’’ signale que le jeu est conseillé aux plus de 7 ans. Un jeu de pictogrammes précise le contenu :
Ci-dessus : 1) le jeu contient des expressions grossières : 2) et des scènes violentes : 3) il risque de faire peur aux jeunes enfants.
Ecrit le 28 mai 2014
Ombres noires
« Blackshades », littéralement « les ombres noires », est un logiciel malveillant capable de prendre le contrôle d’un ordinateur et de dérober des données sensibles. Il aurait infecté plus de 500.000 ordinateurs à travers le monde, pour :
- - copier les numéros de cartes bancaires saisis (et les revendre entre 18 et 35 dollars chacun à d’autres pirates)
- - dérober le carnet de contacts
- - récupérer des fichiers personnels (photos, vidéos, documents...)
- - enclencher discrètement votre webcam pour vous filmer dans votre intimité...
- - bloquer la machine contre une rançon
- - et autres plaisirs.
La particularité de Blackshades est d’être un logiciel peu cher (70 € environ), totalement illégal mais livré clefs en main, à l’image d’un simple logiciel de traitement de texte, avec même des modes d’emploi qu’on trouve sur internet et des mises à jour régulières pour lui permettre de faire face aux antivirus ! Un adolescent hollandais de 18 ans aurait à lui seul jeté son « ombre » sur au moins 2 000 ordinateurs de femmes et jeunes filles pour les filmer nues à leur insu.
Inde, Angleterre, Pays-Bas, France... les achats se multiplient . Selon europol.europa, qui l’a annoncé le 19 mai 2014, une vaste opération policière a été menée, coordonnée dans seize pays :
- - 359 appartements perquisitionnés ;
- - 1 100 disques durs saisis ;
- - 97 personnes interpellées.
La France compte à elle seule pas moins de 50 perquisitions et près de 30 interpellations. La plupart de ces individus, soupçonnés de faire partie de ce réseau de ’’créateurs, vendeurs et utilisateurs’’ de Blackshades, était des adolescents....
Ecrit le 11 juin 2014
Notre ami, le Herveu Deulouard de Conqu’reu, est en vacances (cépa normal !) dans un trou perdu où il n’a pu trouver un ordinateur pour envoyer sa chronique hebdomadaire ! Voici donc des infos, en complément, à propos d’ordinateur, justement ...
Droit à l’oubli : Vous avez recherché votre nom sur un moteur de recherche et vous vous rendez compte que les informations qui ressortent en ligne nuisent à votre réputation ? Comment les faire disparaître ? La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) vous explique ce qu’il faut faire en deux étapes : d’abord auprès du responsable du site, puis auprès de l’exploitant du moteur.
Voir ici
Au secours : il y a plein de gens qui font des malaises tous les jours et, jamais loin, des médecins ou des secouristes qui, s’ils le savaient, iraient les aider. C’est ainsi qu’est née l’application MySOS pour smartphone : l’utilisateur choisit d’être soit un « ange gardien », c’est à dire une personne disposée à aider, soit quelqu’un qui pourrait avoir besoin d’aide, une personne âgée ou quelqu’un en difficulté. Il peut aussi choisir d’être les deux. l’alerte mySOS permet d’effectuer instantanément une multitude de tâches qui pourront vous sauver la vie :
- Contacter les services compétents (SAMU, Police ou Pompiers selon les cas)
- prévenir tous les proches que vous aurez pré-enregistrés
- Avertir votre médecin (si l’urgence est médicale)
- Alerter toutes les personnes à proximité susceptibles de vous porter secours
- Afficher vos informations vitales (groupe sanguin, n° sécurité sociale, etc)
Evidemment, faut avoir un smartphone ....... mais l’outil se généralise.