Ecrit le 21 mai 2014
89 ans, le bel âge
(courrier des lecteurs)
Un homme de 89 ans, M. André J., sort de l’hôpital mercredi 7 mai en soirée, il est reconduit à son domicile. Ce monsieur est veuf, pas d’enfant et sans famille proche dans les environs, il est ancien combattant.
Il fait appel, le lendemain matin, à un ami de l’association des anciens combattants, pour se procurer les médicaments qu’on lui a prescrits en sortant de l’hôpital. Mais le 8 mai c’est jour férié, il est 10 h, est ce qu’il y a une pharmacie de service à Châteaubriant ? Eh bien non, faites le 3237 pour avoir le renseignement .
On commence par vous dire que cet appel est surtaxé et la boite vocale continue en vous demandant le code postal, etc Et on apprend que la pharmacie de service est à 14 km sans vous donner le lieu d’implantation. Mais on vous demande à quelle heure vous vous y rendrez. etc
Est-il normal qu’une ville, Sous-préfecture, équipée de cinq officines de pharmacie, ayant souvent chacune deux pharmaciens, ne soit pas en mesure d’assurer une permanence de service ?
On souhaite qu’un maximum de personnes âgées restent à leur domicile. Que fait-on pour les aider dans un cas comme celui-ci ?
On appelle les pompiers ? On va aux urgences de l’hôpital ? L’hôpital pourrait peut-être fournir les médicaments d’urgence pour deux jours, avant de laisser sortir un malade âgé et isolé...
G.C.