Ecrit le 9 août 2017
Les GAFAM, c’est Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, les cinq marques les plus puissantes du monde. Ces sociétés technologiques sont omniprésentes dans nos vies quotidiennes par leurs outils et solutions numériques. En tête, Google pèse à elle-seule 245,6 milliards de dollars. Apple la talonne avec 234,6 milliards de dollars. Suivent Microsoft (143,2 milliards), Amazon (139,2 milliards) et Facebook (129,8 milliards). En 2014, selon une étude Fabernovel, leur poids économique cumulé était alors équivalent au PIB du Danemark et leur croissance annuelle supérieure à celle de la Chine !
Cependant, d’autres formes modèles existent, comme les logiciels libres, comme l’économie sociale et solidaire, permettant de diffuser des valeurs différentes, plus éthiques et plus responsables. Il nous appartient de les faire connaître. L’économie numérique n’est pas une fin, elle n’est qu’un moyen. A nous ne nous en servir sans en être esclaves.
Ecrit le 6 septembre 2017
Elève Google, au tableau !
Le Canard enchaîné du 30/08 : le 12 mai, Mathieu Jeandron, le directeur du numérique pour l’Education, a déclaré qu’il n’émettait « pas de réserve générale » sur l’arrivée de Google et compagnie dans les établissements scolaires et universitaires. Les syndicats d’enseignants, les fédérations de parents d’élèves, la ligue des droits de l’homme s’en inquiètent.
Les multinationales américaines veulent faire chez nous ce que Google vient de réussir en Suisse : tout offrir gratis aux élèves. Des applications en ligne, des « outils collaboratifs », des tablettes à prix cassé cadeau ! Certes, cette évangélisation a un but : convertir les jeunes têtes blondes à l’usage massif de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Et permettre à ces géants du Web de s’emparer, à l’occasion, de juteuses de données personnelles.
Quand Google connaîtra le parcours scolaire de chaque élève, ses bulletins, son nombre d’heures de colle, ses mauvaises notes en Maths, et qu’il vendra tout ça au Medef, ça créera quelques problèmes à l’embauche ? Mais non, voyons. Puisqu’on vous dit que l’ordinateur à l’école c’est l’avenir
Les éditeurs français sont encore en réunion à ce sujet avec la direction du numérique pour l’éducation. Pour l’instant, rien n’a encore filtré de la réunion et l’afinef communiquera la semaine prochaine.
Ecrit le 18 octobre 2017
OK Google, quelle heure est-il ?
c’est un petit boitier rond, bien joli, vous lui parlez (en commençant toutes vos phrases par : OK Google ou par un appui long sur le boitier) et il vous répond, l’heure qu’il est, le temps qu’il fera demain, la place où vous avez rangé vos clés si vous le lui avez dit. Peut-être même qu’il peut vous faire des bisous ?? Seulement voilà , une association nommée « Android Police » a remarqué que l’engin réagissait aux appuis fantômes et qu’il s’est activé plusieurs fois de lui-même pour tenter de répondre aux voix qui émanaient d’un téléviseur situé à proximité ! Et que des données étaient transmises aux serveurs de Google : elle en a retrouvé l’historique dans la rubrique « Mon activité » . Avec ces données, Google peut vous envoyer des publicités ciblées, des fois que vous vous laisseriez tenter !
Finalement Google a décidé de supprimer de manière définitive les fonctionnalités en rapport avec un appui sur le dessus de l’appareil. Mais qui sait si cet engin n’a pas d’autres outils d’espionnage ?
Ecrit le 11 juillet 2018
Google lit vos mails
Google, un géant du Web, lit vos mails et a autorisé des centaines de développeurs à en faire autant pour vous adresser des publicités ciblées que vous n’avez pas demandées.
Par exemple, supposons que vous ayez téléchargé une application permettant de planifier des séances de sport avec des amis. Cette application peut avoir demandé l’autorisation d’accéder à votre agenda et à vos contacts Google afin de suggérer des horaires et des amis à qui vous pourriez donner rendez-vous !
Lorsque vous accordez à une application l’accès complet à votre compte, celle-ci peut consulter et modifier presque toutes les infos de votre compte Google : votre nom, votre adresse e-mail et votre photo de profil. Cela figure en toutes lettres sur les sites de Google !
Face à la polémique, et pour rassurer les utilisateurs, Google a posté un message sur son blog officiel afin de rappeler quelques consignes pour préserver la confidentialité des informations personnelles. Vous pouvez aller voir, c’est en anglais : https://huit.re/secumail
En gros :
– vérifier les paramètres de sécurité
– désactiver les autorisations accordées préalablement à certaines applications, Pour cela, connectez-vous à votre compte gmail, puis tapez l’adresse :
https://myaccount.google.com/
Il suffit de cliquer sur le lien « Applications ayant accès au compte ».
et quand vous avez dépisté une application que vous avez autorisé (souvent vous ne le savez même pas), il suffit de cliquer dessus et d’annuler l’autorisation.
RGPD
Selon une récente étude du Conseil norvégien des consommateurs, les réglages proposés par Google et Facebook contreviennent au Règlement général sur la protection des données (RGPD), même après son entrée en vigueur le 25 mai 2018. Les deux géants du Web proposent des paramétrages par défaut « intrusifs », qui amènent leurs utilisateurs à partager leurs informations personnelles à leur insu.
Rien d’étonnant puisque Google et Facebook tirent une grande partie de leurs revenus de la publicité ciblée, qui nécessite de connaître dans le détail les goûts et habitudes des internautes Simplement, il faut le savoir et savoir qu’il existe d’autres moteurs de recherche, respectueux de la vie privée,
Ecosia par exemple ou StartPage pouvant remplacer Google. Quant à Facebook, on peut s’en passer !