Ecrit le 9 septembre 2020
Achetez votre château...
LeJDD.fr du 02/09 : Si la vie de châtelain vous fait rêver, le site Seloger.com peut vous aider. En comparant ses annonces immobilières de luxe, le spécialiste de l’immobilier a calculé le prix de vente moyen d’un château en France. Première conclusion : il vous faudra bien choisir votre lieu d’acquisition en fonction de votre budget. La région Provence-Alpes-Côte-d’Azur est la plus chère, avec un prix de vente moyen de 3.853.130 €, devant l’Ile-de-France (3.431.827 €) et le Languedoc-Roussillon (2.544.297 €). Un château en Auvergne ne coûtera « que » 1.132.152 € en moyenne.
Les disparités entre départements sont encore plus grandes. Dans les Vosges par exemple, le prix moyen d’un château est de 328.530 €, alors qu’en Haute-Savoie, le prix moyen de la vie de château est quinze fois plus élevé. Le Var (4.826.150 € en moyenne) et le Val-d’Oise (4.429.118 €) viennent compléter le podium des départements les plus chers.
A l’inverse, un château en Charente-Maritime, dans la Nièvre ou dans la Drôme vous coûtera moins de 800.000 €. Mais il faudra ajouter au prix d’achat les frais d’entretien, entre 20.000 et 150.000 € par an selon la taille du bâtiment.
Hamburger de 24 ans
Ouest-France du 02/09 : aly.sherb, une utilisatrice de TikTok, a mis en ligne, jeudi 27 août une vidéo de sa grand-mère sortant un hamburger et des frites d’un sac en papier où ils étaient restés pendant… 24 ans.
Les images des aliments quasiment intacts achetés chez McDonald’s en 1996 ont été commentées plus de 12 000 fois et visionnées 518 000 fois, mercredi 2 septembre.
Il faut dire que l’état de préservation de la nourriture a tout pour surprendre. La grand-mère de la titulaire du compte manipule le sandwich devant la caméra en expliquant que « le pain n’a jamais moisi, la viande n’a jamais pourri » et que le produit « est complètement intact ».
Quant aux frites que l’Américaine sort de leur sac pour les mettre dans sa main, elle estime qu’« on dirait qu’elles sont tombées sous un siège il y a à peu près un mois ».
Pour prouver que cette « junk food » à peine desséchée a bel et bien été achetée il y a 24 ans, la femme montre le sac en papier aux couleurs de la multinationale et de la saison 1996 des courses automobiles NASCAR.
Elle avait auparavant pris soin de préciser qu’elle avait conservé les produits dans une boîte à chaussures rangée dans un placard pendant tout ce temps.
Les adeptes de TikTok ont répondu à l’appel d’aly.sherb. En commentaire de son clip, celle-ci demandait en effet aux internautes de « faire en sorte que ça devienne viral ».
Journaliste rabroué
Le HuffPost du 02/09 : En voyage au Liban, un mois après l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth, Emmanuel Macron s’en est pris à un jour-naliste du Figaro, Georges Malbrunot.
Particulièrement remonté, le chef de l’État accuse le reporter de manquement déontologique. “Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, compte tenu de ce que vous savez de l’Histoire de ce pays, est irresponsable. Irresponsable pour la France, irresponsable pour les intéressés ici, et grave d’un point de vue déontologique”, tonne le chef de l’État sur les images. Avant d’ajouter : “Vous m’avez toujours entendu défendre les journalistes. Je le ferai toujours. Mais je vous parle avec franchise. Ce que vous avez fait est grave, non professionnel. Et mesquin.”
Ce qui a provoqué l’ire d’Emmanuel Macron, c’est un article paru le 31 août dans Le Figaro sous la plume de Georges Malbrunot, dans lequel il évoque une indiscrétion confiée par le président lui-même : ”À la fin de sa visite éclair, le 6 août dernier, le président français a brandi la menace d’imposer des sanctions aux leaders politiques, réfractaires aux réformes et au ‘nouveau contrat’ qu’il appelle de ses vœux au Liban”. […]
Georges Malbrunot se dit surpris par “la virulence de cette attaque, qui est inacceptable et à laquelle j’ai répondu”. Pour la présidence, ce qui est reproché au reporter, c’est de ne pas avoir donné à l’Élysée la possibilité de réagir à des informations qui la mettaient en cause.
Pendant sa conférence de presse, Emmanuel Macron avait déjà épinglé l’article, sans le nommer explicitement, en critiquant ceux qui ”écrivent les pires bêtises sur le sujet sans vérification aucune” et en les invitant à “lui poser directement la question”. Interrogé sur l’hypothèse de sanctions individuelles contre les leaders libanais, il a ensuite démenti cette hypothèse, sans écarter complètement, à plus long terme, “un mécanisme de sanctions plus large”.
La volée de bois vert présidentielle a suscité une vague de soutiens, plusieurs collègues de Georges Malbrunot et personnalités politiques prenant sa défense, à l’instar d’Albert Zenou, rédacteur en chef du service politique du Figaro, et du journaliste indépendant Gaspard Glanz.
Panneaux sexistes
Le HuffPost du 03/09 : ce papa faisait ses courses au Casino d’Izon, en Gironde, avant d’être agacé par ce qu’il voyait au rayon dédié aux petits. Partout autour de ce rayon sont disposés des panneaux indiquant “Casino avec les mamans”.
“Je décide de faire un tour au rayon couches/hygiène du bébé/petits pots et autres joyeusetés de puériculture afin d’y acheter quelques couches. Et là... C’est le drame. Me voilà doté d’un chromosome problématique m’interdisant l’entrée dans ce rayon”, écrit Bruno Lamothe sur Facebook dimanche 30 août. “Un grand merci à Casino d’être ″avec les mamans” pour changer les couches pendant que les papas trinquent au Ricard devant ‘Téléfoot’”, poursuit-il, non sans ironie.
Son récit et ses photos sont diffusés le lendemain sur la page Facebook du papa blogueur “Papa Plume”, qui compte près de 14.000 abonnés.
“Ma page n’a pas pour vocation à devenir une galerie de toutes les absurdités sexistes qui pullulent encore en France, mais celle-ci m’a fait bondir de mon siège.[…] “Si je comprends bien, pour Casino, c’est donc à la maman de changer les couches, de donner le bain, d’habiller bébé ou encore de préparer le biberon. C’est, en 2020, leur vision de la parentalité et de la répartition des tâches au sein du foyer. À maman les couches, les tétines et les pyjamas, et à papa… à papa quoi, exactement ? (...) Casino, par ces affichages rétrogrades, vous entretenez des clichés qui clivent, blessent et insupportent. Peut-être l’intention était-elle bonne. Un message de solidarité envers ces mamans si courageuses qui ne comptent pas leurs heures. Mais, dans la France de 2020, il y a également beaucoup de papas courageux qui ne comptent pas leurs heures. Comme Bruno, qui change autant les couches que sa conjointe”, s’indigne-t-il.
Le surlendemain, le post est partagé par “Pépite Sexiste”, association de sensibilisation au sexisme et aux stéréotypes diffusés par le marketing.
Devant l’afflux de commentaires et de partages (plus de 150 pour Papa Plume), Casino a affirmé que les affiches allaient être retirées.
“Cet affichage n’est pas à jour et sera retiré dans les plus brefs délais”, a répondu le 31 août Casino à Papa Plume. “Sachez que nos équipes sont quotidiennement engagées pour lutter contre les stéréotypes, qui sont à la racine des discriminations”.
Le blogueur s’est réjoui de la réponse de l’enseigne de grande distribution, expliquant que ce genre d’affiches est loin d’être un détail dans la lutte contre le sexisme et les discriminations. “Ce sont des messages, des symboles qui imprègnent subrepticement les consciences, et qui, empilés les uns aux autres, dessinent un certain chemin de valeurs pour notre pays”, affirme le papa.