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Ecrit le 27 mai 2020
Dans cette crise, des députés
interrogent les spécialistes
de l’homéopathie
En juillet 2019, à l’initiative du député Paul MOLAC, une tribune transpartisane demandant au Gouvernement de renoncer au déremboursement de l’homéopathie, a été cosignée par 45 parlementaires sensibilisés à l’intérêt des traitements homéopathiques en complément de la médecine conventionnelle.
Forts de cette mobilisation, deux députés (Paul MOLAC et Yves DANIEL) ont organisé un colloque intitulé « l’Homéopathie, une solution en santé publique » après le choix de déremboursement de l’homéopathie par le Gouvernement. Il était animé par les docteurs ERAUD et SCIMECA, eux-mêmes médecins homéopathes. Ce temps fort a réuni plus de 250 participants, spécialistes des médecines alternatives et complémentaires, et autant de participants ont dû être refusés.
Le 25 mars dernier, le président MACRON, en direct de l’hôpital de Mulhouse, a réaffirmé sa volonté d’augmenter les moyens alloués à la recherche via un plan de 5 Mds€ supplémentaires en 10 ans. En lien avec cette annonce responsable, nous souhaitons que dans ce cadre soit menées des études cliniques permettant d’affirmer ou infirmer l’intérêt réel de l’homéopathie en complément de l’allopathie.
c’est la raison pour laquelle nous avons sollicité l’avis de ces spécialistes animateurs du colloque sur les bienfaits de l’homéopathie en santé publique humaine et animale. Dans ce contexte grave de l’épidémie que nous connaissons, nous pensons qu’une attention toute particulière doit être apportée à cette médecine alternative, en complémentarité avec la médecine conventionnelle. Ne pourrait-elle pas apporter des réponses à la lutte contre le COVID-19, en plus des mesures barrières, sanitaires et de confinement ?
Voici la réponse qu’ils nous ont apportée.
°°°
" L’essor du coronavirus qui se propage désormais dans le monde et dans notre pays, nous montre et nous dévoile notre fragilité face aux épidémies virales qui peuvent survenir à n’importe quel moment et n’importe où.
De nouvelles mutations virales apparaissent à intervalles réguliers : des moyens de déplacement, en train, avion, de plus en plus accessibles à tous, ont fait de la planète un village. Celui qui éternue à un antipode peut en quelques jours atteindre l’autre antipode par le chainage des contaminations successives.
Les systèmes de santé ne seront jamais prémunis totalement contre tous les virus et même si les mesures qu’ils prennent sont adaptées, la meilleure défense reste la prévention.
Cette prévention passe par des mesures extérieures, particulièrement les mesures barrières et la distanciation spatiale mais suppose un élément essentiel intérieur : la capacité pour chacun d’optimiser son immunité face aux virus et ceci, quel que soit l’âge.
Les médecines alternatives
ont ici toute leur place.
Les recommandations faites en ce moment par les autorités françaises sous l’impulsion du président de la République doivent être respectées scrupuleusement car elles sont parfaitement légitimes et efficaces.
Mais elles ne répondent que trop peu à l’optimisation des défenses immunitaires de chaque citoyen.
L’épidémie de coronavirus que traverse l’humanité et notre pays en particulier est vraiment spéciale puisque nos organismes sont dits « naïfs » à ce nouveau virus. Ce terme « naïf » désigne en médecine le fait qu’une personne ne possède pas d’anticorps ni de défense immunitaire face à un agent infectieux.
Les personnes qui ont l’habitude d’utiliser l’homéopathie, la phytothérapie ou l’aromathérapie peuvent donc se demander si, comme c’est le cas pour d’autres infections saisonnières, elles peuvent compter sur ces outils qu’elles ont l’habitude d’utiliser avec succès ?
La réponse tient en une phrase :
Oui en plus,
mais jamais... à la place de... !
Le recours à ces traitements ne doit et ne devra JAMAIS se substituer aux traitements et aux recommandations officielles actuelles ou à venir.
Le traitement officiel du Covid 19 consiste à soigner de façon symptomatique (c’est à dire sans antibiotique ni anti viral à l’heure actuelle) les cas bénins heureusement les plus fréquents et à soigner les cas graves par des manœuvres de réanimation ;
S’agissant des cas bénins, le recours à des outils alternatifs tels qu’homéopathie, phytothérapie et aromathérapie n’est ni incongru ni inutile.
(NB : dans plusieurs publications, on a parlé de l’homéopathie lors de plusieurs épidémies dont par exemple la grippe espagnole en 1918 : ces documents attestent de l’efficacité de l’homéopathie dans cette redoutable épidémie)
Dans la mesure où toutes les recommandations officielles sont respectées, en termes de mesures barrières en particulier et en termes de conduite à tenir face à un cas avéré ou suspecté, il serait judicieux d’utiliser l’homéopathie et les plantes pour se soigner :
– En prévention : pour doper leurs défenses immunitaires.
– En traitement complémentaire : lorsque des symptômes existent.
d’autant que ces thérapies sont :
« ¢ Sans effets secondaires. »¢ En accompagnement du patient dans sa globalité apportant aussi apaisement et sérénité qui sont indispensables dans cette période stressante que nous sommes amenés à vivre.
"¢ Associées à des conseils alimentaires et d’hygiène de vie simples naturels (exercice physique, aliments à privilégier, entretenir la flore intestinale etc.)
Quelques réflexions :
Rappelons que les scientifiques qui ont l’écoute du gouvernement, ne proposent aucun traitement spécifique contre le virus : cela peut changer et nous recommanderons comme toujours de se plier aux conclusions des scientifiques en la matière.
Rappelons que certains traitements allopathiques sont dangereux comme par exemple le traitement de la fièvre : si elle est un élément de surveillance de la gravité d’une infection, elle est aussi un allié incontournable des défenses immunitaires.
Dans les infections du Covid 19, pour les formes non graves et dans la mesure où la fièvre est correctement tolérée :
« ¢ Le recours aux anti inflammatoires tels que l’ibuprofène est contre-indiqué (on le sait depuis des années) et le gouvernement a eu raison de diffuser cette information. »¢ Le recours au paracétamol pour faire baisser la fièvre est totalement illogique et contre performant ; le paracétamol de plus est toxique de façon cumulative sur le foie.
Laissons agir la fièvre pour son action anti virale chaque fois que cela est possible !!
Il est donc URGENT, dans l’état actuel sanitaire de notre pays :
« ¢ De cesser de dénigrer et de faire obstruction aux approches alternatives dès lors qu’elles ne contredisent pas les recommandations officielles. »¢ De promouvoir les initiatives, les recherches et les études permettant de reconfirmer l’apport de l’homéopathie et des autres disciplines alternatives dans cette pandémie sans précèdent de Covid19.
« Nos thérapeutiques sont légitimes ! Il est de notre devoir de ne pas négliger cette piste ! »