Ecrit le 27 janvier 2021
La Vérité n’existe pas. Il n’y a que des vérités et ce n’est que par approches successives qu’on s’approche de ce qui est le plus certain … sans qu’on en soit vraiment certain ! C’est particulièrement vrai en ces temps de pandémie.
Masques : cela fait presqu’un an maintenant que nous portons des masques. Au début les fabricants manquaient, les couturières ont suppléé. On nous dit maintenant que les masques en tissu ne sont plus assez filtrants, qu’il faut acheter les masques de catégorie 1, bleus, qu’il y a en pharmacie, voire des masques chirurgicaux. Qui sait si, demain, la police ne va pas contrôler la couleur des masques que nous avons sur le nez ? En tout cas on se demande, depuis que nous sommes masqués, pourquoi le taux d’incidence ne baisse pas. Et s’il y avait autre chose ? En attendant, le ministre annonce que sept millions de masques allaient être envoyés à des Français défavorisés.
Variant : le variant britannique serait ou ne serait pas plus dangereux, mais en tout cas plus contagieux. Même chose pour le variant sud-africain. On ne sait pas si les vaccins seront appropriés.
Distanciation : voilà maintenant qu’il faut une distanciation spatiale de deux mètres. Fort bien. Pour le commerce ça va être facile. Suggérons de créer une entreprise fabriquant des bulles pour que nous nous déplacions chacun dans une bulle. Cela aurait au moins le mérite d’être rigolo ...
Vitamine D : Dès le mois d’avril 2020 le magasine Alternative santé recommandait la supplémentation en vitamine D contre le Covid-19 et se faisait l’écho de nouvelles recherches sur le sujet. Au mois de mai, différentes institutions de santé, dont l’Académie de médecine, mettaient en avant la vitamine D comme composante indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, spécialement devant l’épidémie de Covid-19. D’après l’analyse statistique de données obtenues dans des hôpitaux du monde entier, la seule normalisation du statut en vitamine D permettrait une réduction de 15 % du nombre de cas graves du Covid. Mais cette analse est contestée par d’autres autorités. Bref, on ne sait pas. Mais qui sait ?
Plus de 70 spécialistes et six associations de médecins ont appelé, mardi 19 janvier, à supplémenter toute la population en vitamine D. Cette vitamine est une hormone que l’on peut retrouver dans l’alimentation, mais qui est principalement synthétisée dans l’organisme sous l’action des rayonnements du soleil. Sa production naturelle est « quasi nulle aux latitudes françaises » pendant la période hivernale.
Un conseil scientifique indépendant
Au nord de Paris, dans un lieu dévoilé seulement quelques heures avant la conférence de presse (pourquoi ? c’est top secret ?) , se tenaient à la même tribune, samedi 16 janvier, les médecins Violaine Guérin, Claire Derval, Éric Ménat, Gérard Guillaume et le professeur Claude Escarguel. Ils représentent, entre autres, les collectifs « Laissons les médecins prescrire », « Bon sens », « Chronilyme » ou « Reinfo Covid ». Étaient présents aussi à leurs côtés, la députée Martine Wonner et le sénateur Alain Houpert.
Durant deux heures, ils ont exprimé leurs inquiétudes et leurs désaccords concernant la mise à l’écart des médecins libéraux ainsi que la gestion politique de l’épidémie, guidée par les préconisations du conseil scientifique officiel. Ils ont réaffirmé la nécessité de remettre les généralistes et soignants de proximité au cœur du dispositif de soins des malades du Sars Cov-2, mettant l’accent en particulier sur l’efficacité de traitements précoces. Des traitements qui ont fait leurs preuves, souligne le Dr Violaine Guérin : « Nous nous appuyons sur de nombreuses données scientifiques publiées au niveau international ».
Déterminés à faire entendre leurs points de vue, ces collectifs de médecins ont annoncé la création d’un conseil scientifique indépendant et autonome. Sa mission : commenter les décisions du gouvernement sur la crise sanitaire et formuler des avis. La conférence de presse de ce samedi a également fait part de la mise en place d’une cellule de veille sur les vaccins et d’une autre centralisant des informations destinées au grand public qui sera coordonnée par « Reinfo Covid ».
Enfin, les médecins présents ont tous mis longuement en avant leurs recommandations d’une prise en charge basée sur la prévention, la détection ciblée et suivie par les médecins traitants et les traitements précoces. Des recommandations développées dans leur manifeste, baptisé « La quatrième voie ».
La quatrième voie :
Lors de son allocution du 28 octobre 2020, le Président de la République a expliqué que face à cette épidémie il y avait trois voies possibles :
Ne confiner personne pour compter sur l’immunité collective, ce qui obligerait à accepter une mortalité plus importante.
Confiner uniquement les plus fragiles puisque la Covid-19 tue surtout les personnes âgées (l’âge moyen de décès est de 84 ans).
Confiner tout le monde, solution retenue par le gouvernement. Ce fut aussi la solution choisie lors de la grande peste au 18e siècle. Notre médecine n’a-t-elle fait aucun progrès depuis trois siècles ?
A aucun moment le Président n’a parlé de soins précoces par le médecin traitant. Et s’il existait un autre chemin ? Car des collectifs de médecins l’affirment : il existe une QUATRIÈME VOIE !
« Comme pour toutes les maladies infectieuses, il existe des solutions thérapeutiques qui pourraient tout changer sur le plan sanitaire, économique et social. Face à cette Covid-19, nous devons tous devenir proactifs plutôt que de rester cloîtrés chez nous avec la peur au ventre en espérant que le virus nous épargne ! ». Cette quatrième voie :
prévention : renforcer nos défenses immunitaires plutôt que fuir devant l’ennemi. C’est la première chose à faire si on veut gagner la « guerre ».
détection ciblée : Nous demandons que les tests de dépistage soient prescrits par des médecins et qu’ils ne soient plus réalisés à tout le monde et à n’importe qui. Ces tests réalisés sans l’accompagnement d’un médecin sont inefficaces sur le plan épidémiologique et hyper stressants sur le plan psychologique, contribuant à la baisse de l’immunité. Ce choix de tests gratuits sans ordonnance coûte une fortune d’environ 500 millions d’euros par mois aux frais du contribuable. Une partie de cet argent pourrait sûrement être mieux utilisée comme, par exemple, pour ouvrir de nouveaux lits de réanimation et embaucher du personnel soignant ».
un traitement précoce : « Malgré tous les combats d’égo télévisuels, nous sommes des milliers de médecins à avoir traité les patients qui en avaient besoin dans la première phase de la maladie, avant d’en arriver à la phase inflammatoire, pour leur éviter ces complications. Et nous le constatons tous les jours au quotidien : CELA FONCTIONNE ».
Source : voir le site manifestes-libertes
La parole des médecins :
Le 22 décembre 2020 était publié au Journal officiel un décret (n° 2020-1662) « portant modification du code de déontologie des médecins et relatif à leur communication professionnelle ». Ce décret comporte, entre autres, le passage suivant : « Le médecin peut, par tout moyen y compris sur un site internet, communiquer au public ou à des professionnels de santé, à des fins éducatives ou sanitaires, des informations scientifiquement étayées sur des questions relatives à sa discipline ou à des enjeux de santé publique. Il se garde de présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées ».
Certains médecins ont perçu ce décret comme une volonté des autorités d’entraver leur liberté d’expression, car le texte ne précise pas ce que sont ces « informations scientifiquement étayées » et ces hypothèses non encore confirmées. Qui décidera de ce qui est valide ou non, et sur quels critères ? Le risque est réel que le monopole de la communication légitime autour du Covid-19 ne revienne qu’aux autorités sanitaires (gouvernement, Ordre des médecins). Qu’on apprécie ou non les analyses et critiques de l’un ou l’autre de ces médecins, que l’on soit d’accord ou pas avec eux, un tel décret pose des questions majeures sur la liberté d’informer et de proposer une autre lecture de la pandémie ou d’avancer d’autres propositions.
Confinement : une seule chose est sûre : on ne parle plus que d’un troisième reconfinement. Le gouvernement prépare les esprits ...