Ecrit le 2 décembre 2020
Cinéma
Emeraude-Ciné à Châteaubriant – et le Cinéma Le Nozek à Nozay, se posent des questions. « Nous avons respecté scrupuleusement les directives du gouvernement : investissement en matériel, réduction des capacités d’accueil, adaptation de notre fonctionnement, fermeture pendant 99 jours, réouverture, couvre-feu, re-fermeture. (...) Le Président n’a pas évoqué la culture dans son discours du 28 octobre. Pourquoi notre activité est-elle présentée comme « non-essentielle » ? Est-il plus risqué d’aller dans les lieux de culture que dans le métro ? (…) Est-ce que le gouvernement a déjà oublié les programmes qui cherchent à redonner vie et attractivité à nos cœurs de ville ? (…) Nous sommes en droit de nous interroger sur l’intérêt de suivre sans débat démocratique les recommandations du Conseil Scientifique. Combien de temps pourra tenir notre pays à maintenir les commerces sous assistance économique ? Comment les générations futures pourront-elles rembourser ? Quelles seront les conséquences de l’ensemble des fractures sociales et intergénérationnelles » écrivent Benoît et Laurent Lagrée au Député.
Culture
Les Non essentielles
C’est ce sentiment d’être « non essentielles » qui a poussé les choristes du groupe « Les Mariposas » à aller faire leurs courses et pousser la chanson, ensemble, au magasin Leclerc le 21 novembre 2020. Au grand dam des agents de sécurité ! « Vous êtes venues sans demander l’autorisation ». Ah bon, pour pousser un caddie avec des amies, il faut une autorisation ? « Et si vous aviez demandé l’autorisation, je ne l’aurais pas accordée ». Et les responsables du magasin ont appelé les gendarmes qui sont venus quatre-à-quatre. On voit de temps en temps des chanteurs et musiciens interprétant un morceau, ensemble, dans une grande surface, aux quatre coins du monde. C’est très chouette ! Ça donne envie, tout le monde applaudit. Mais pas de ça à Châteaubriant ! Les sourires et la culture c’est pour les autres !
Cafés crouillés
Café crouillé, café menacé
Interdiction de rassemblement, fermeture administrative des lieux de vie et de consommation (Cafés-hôtels-restaurants, événements, salons, foires, parcs d’attraction ...), limitation des déplacements et encouragement au télétravail… les nouvelles annonces du 24 novembre plombent la filière café et l’ensemble des entreprises françaises qui la composent, quelle que soit leur taille.
On apprécie un bon café chez soi bien sûr, mais on l’aime aussi au bureau entre collègues, au restaurant en conclusion d’un bon repas ou tout simplement au comptoir, le matin, pour se donner du courage avant une longue journée…
Dans un communiqué du 1er décembre 2020, co-signé par Yves Daniel, les signataires déclarent : « Aujourd’hui, le monde de la convivialité, de l’hospitalité, nos restaurants, bars, hôtels, le monde de la culture, de l’événementiel, s’écroule et les assurances ne répondent pas au prétexte que la pandémie n’est pas prévue aux contrats signés. Pire, les résiliations arrivent à tour de bras, les primes d’assurances augmentent sans pour autant prendre en compte la pandémie, même l’arrêt temporaire d’une partie des garanties pour alléger les entreprises n’est pas possible.(…). En ces périodes répétées de confinement, en cette période de crise sanitaire impactant sévèrement les acteurs économiques, les assureurs ne peuvent déserter les efforts d’une Nation unie, engagée et solidaire.
Aussi les parlementaires appellent-ils les assurances à participer à l’effort collectif consenti pour sauver l’économie et appellent à des modifications du code des assurances touchant aux responsabilités renforcées des assurances vis-à-vis des assurés ».