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Ecrit le 13 janvier 2021
En ces temps de pandémie où on ne sait rien sur le coronavirus, sauf qu’il nous emm en cassant toute vie sociale, en mettant en péril de nombreux artisans, commerçants, salariés il y a d’autres maladies qui menacent l’espère humaine.
La nomophobie
Le mot « nomophobie » a été fabriqué à partir de no mobile phone phobia. c’est la peur d’être séparé de son téléphone portable.
Publiée dans la revue International Journal of Environmental Research and Public Health, l’étude a interrogé 2.838 participants sur leurs habitudes d’utilisation, mais également sur leur attachement à leur smartphone. Conduits en Australie, pays dans lequel on compte 109,6 abonnements à la téléphonie mobile pour 100 habitants (contre 103,5 pour 100 habitants à l’échelle mondiale), ces travaux révèlent que 99,2 % des participants ont signalé une forme de nomophobie, craignant notamment de ne pas avoir leur téléphone avec eux. En détail, si plus de huit volontaires sur dix étaient atteints d’un niveau de nomophobie léger à modéré, il s’agissait d’un niveau sévère pour pas moins de 13,2 % du panel.
Sans surprise, les jeunes âgés de 18 à 25 ans présentaient les niveaux les plus élevés de nomophobie, tandis que les hommes étaient environ deux fois plus susceptibles d’adopter une utilisation dangereuse de leur téléphone que leurs homologues féminins. L’étude montre également que les personnes atteintes de nomophobie étaient dix fois plus susceptibles d’utiliser leur téléphone dans un lieu interdit, et quatorze fois plus susceptibles d’adopter un comportement dangereux avec leur smartphone comme le fait de l’utiliser en conduisant une voiture.
On constate que cette névrose s’impose partout puisque le nomophobe a recours à son portable au travail, en réunion, en cours, pendant un repas en famille ou entre amis, ou encore chez le médecin par exemple. Aucune situation n’y échappe. Les nomophobes les plus atteints mettent un terme à toute activité extérieure, d’autres peuvent même utiliser leur téléphone mobile dans les moments les plus intimes.
Un nomophobe est susceptible de s’enfermer peu à peu dans la solitude et rompt toute communication lorsqu’il est en société.
Source : futura-sciences.com
Particules
La découverte de microplastiques dans le placenta de fÅ“tus inquiète les scientifiques. Il s’agit de la première détection de ces minuscules particules dans l’organisme des futurs bébés. Les effets de ces particules demeurent pour l’instant inconnus, tempère cependant l’étude publiée dans le dernier numéro de la revue scientifique Environment International.
Les chercheurs craignent pourtant que les microparticules mises au jour contiennent des substances chimiques susceptibles de créer des troubles de la santé à long terme. Ils redoutent notamment des dérèglements du système immunitaire ou de la croissance des fÅ“tus affectés. Les auteurs de l’étude évoquent « un important sujet d’inquiétude » dû entre autres au rôle joué par le placenta.
Ce dernier « permet le développement du fÅ“tus et sert d’interface avec l’environnement extérieur », rappellent les spécialistes. Le gynécologue obstétricien italien Antonio Ragusa, principal responsable de l’étude, a utilisé une image frappante. « c’est comme avoir un bébé cyborg qui n’est plus uniquement formé de cellules humaines mais d’un mélange d’entités biologiques et non-organiques », regrette-t-il, cité par The Guardian.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié le placenta de six femmes ayant vécu une grossesse et un accouchement sans problème particulier. Ils ont détecté la présence de microplastiques chez quatre d’entre elles, à la fois dans la partie fÅ“tale du placenta et dans sa partie maternelle. Les particules observées mesuraient 10 microns, soit 0,01 millimètre, et sont donc suffisamment petites pour s’infiltrer dans les vaisseaux sanguins.
Les experts estiment que ces corps étrangers ont pu se retrouver dans le corps du bébé mais ils n’ont pu le prouver. Ils pensent également que les microplastiques sont arrivés dans le placenta après avoir été ingérés ou inhalés par la mère.
Mais d’où vient-il ce plastique ? Les chercheurs ont exposé chacun des modèles les plus vendus de biberons en polypropylène à la procédure de préparation recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé : stérilisation du biberon, puis préparation du lait maternisé avec une eau chauffée à 70°C, pour éliminer d’éventuelles bactéries dangereuses.
résultat : certains biberons libèrent jusqu’Ã 16 millions de microplastiques par litre. Et la température joue un rôle important dans ce phénomène. Si l’eau pour préparer le lait est chauffée à 95°C, la quantité peut monter jusqu’Ã 55 millions par litre. Elle peut descendre à un peu plus d’un demi-million avec une eau à 25°C.
Les chercheurs conseillent de rincer les biberons trois fois à l’eau stérilisée froide après stérilisation, de préparer la poudre de lait dans un récipient qui n’est pas en plastique avant de verser le liquide refroidi dans le biberon, de ne pas trop secouer le biberon et de ne pas le mettre au micro-ondes. Et pour faire chauffer l’eau, il est recommandé de ne pas utiliser de bouilloire électrique en plastique qui libère « un nombre similaire de microplastiques ».
Ecrit le 13 janvier 2021
Pesticides : trois jugements plus un
Rennes, le 22 décembre 2020, le pôle social du Tribunal a confirmé le bien-fondé de leurs demandes pour :
*- Jean Claude, technicien semences, obtient la reconnaissance de la faute inexcusable de son employeur, la coopérative AGRIAL ; Jean Claude souffre de la maladie de Parkinson et a été reconnu en maladie professionnelle en octobre 2016.
*- Edith, salariée dans des serres à tomates à AMANLIS (35), est reconnue en maladie professionnelle pour Parkinson, reconnaissance que lui avait refusée la MSA Portes de Bretagne. Elle souffre de cette maladie depuis l’âge de 50 ans.
*- Christophe, paysan, est reconnu en maladie professionnelle pour un glioblastome (tumeur cérébrale), maladie hors-tableau du régime agricole des maladies professionnelles. Christophe est décédé le 23 mars 2020 à l’âge de 43 ans. Cette reconnaissance ouvre la voie, aux trois autres demandes de reconnaissance en cours pour des paysans et paysannes décédés de tumeurs cérébrales.
Ce mercredi 6 janvier 2021, la Cour d’Appel de RENNES a rendu son arrêt : « l’accident de travail de Gwenaë l LE GOFFIC du 21 mars 2014 est dû à la faute inexcusable de son employeur, la société Nutréa Nutrition Animale ».
Il fixe le préjudice moral à 40 000 € chacun pour Edith et ses 2 enfants. Ces sommes sont évidemment insuffisantes et ne compenseront jamais la perte d’un mari et d’un père.
Source : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/
Cyber-attaques
Les attaques de cybersécurité ciblant les organisations médicales, en pleine pandémie de coronavirus, ont augmenté dans le monde entier et, depuis le début du mois de novembre, elles sont en hausse de 45%. Les pirates cherchent à récupérer des données personnelles, à propager des logiciels malveillants et à dérober des fonds.