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Sommaire
- Elections départementales
- Philippe Grosvalet
- Michel ménard
- Quel est le rôle d’un Conseiller
- Une assemblée paritaire
- Une citoyenneté encouragée
- Un territoire équilibré
- Covid
- Indiscrétion
- Réunions électorales
- Dominique Deniaud
- Propositions
- Cyclables
- Des budgets participatifs
- Et si on créait un Revenu Jeune (…)
- Elections départementales
- Philippe Grosvalet
- Michel ménard
- Quel est le rôle d’un Conseiller
- Une assemblée paritaire
- Une citoyenneté encouragée
- Un territoire équilibré
- Covid
- Indiscrétion
- Réunions électorales
- Dominique Deniaud
- Propositions
- Cyclables
- Des budgets participatifs
- Et si on créait un Revenu Jeune (…)
Ecrit le 13 avril 2021
Elections départementales
En Loire-Atlantique, EELV et la majorité « Loire-Atlantique à Gauche » s’engagent ensemble.
« Face à une crise sociale qui s’annonce dramatique, une crise écologique dont plus personne ne peut douter et une crise démocratique menaçant les fondements de notre vie collective, il ne s’agit pas simplement de reconduire un bilan. Il faut inventer de nouvelles réponses aux défis qui sont devant nous. Nous devrons aller plus loin, plus vite. Nous devrons assumer une action plus radicale pour faire face à ces urgences » dit le communiqué commun.
« Nous souhaitons lancer l’expérimentation du revenu de base en Loire-Atlantique ou l’extension du RSA pour les moins de 25 ans. A la suite du territoire de Pontchâteau, nous étendrons le dispositif Territoire Zéro Chômeur de longue Durée. Nous renforcerons notre action en direction des jeunes et de l’éducation par l’instauration du quotient familial pour la restauration collective dans les collèges ou l’accompagnement à l’équipement numérique des collégiens ».
« En mettant en place un projet alimentaire départemental ou en instaurant un plan » Zéro déchet « dans les collèges, le département poursuit son action déterminée pour la transition de notre territoire et la reconquête de la biodiversité. Cela passera également par l’accompagnement des modèles agricoles en conversion biologique et en circuits courts ».
Face à la défiance démocratique, le département soutiendra l’engagement citoyen sous toutes ses formes. En mettant en place un droit « d’interpellation citoyenne », il permettra à l’assemblée départementale de se saisir de sujets portés par les habitants. En organisant, par canton, une démarche citoyenne pour rendre compte de l’action du département, il permettra aux idées « locales » de trouver un débouché par des budgets participatifs ".
Face aux défis de notre territoire et aux attentes de nos concitoyens, il n’y a pas de place pour les divisions.
Ecrit le 20 avril 2021
Finalement, sauf si ça change encore, les élections auront lieu en juin, les 20 et 27 (et non plus les 13 et 20 juin). Les grandes manœuvres et les campagnes continuent.
Philippe Grosvalet
Philippe Grosvalet, président du département depuis 2011, ne se représentera pas en 2021. Il n’a pourtant que 63 ans mais, dit-il, il souhaite contribuer au renouvellement du personnel politique et il fait confiance à Michel ménard, président du groupe Loire-Atlantique à gauche depuis 2015, pour conduire l’équipe majoritaire aux élections de juin prochain et pour prendre la suite à la présidence du département.
Nous allons regretter sa fermeté (sous un air bonhomme), son caractère chaleureux, s’intéressant à tous et à tout. Il ne jouait pas les grands personnages, il savait être abordable. Pour autant, très investi dans son poste de président, il a su jouer son rôle, intervenir sur les sujets essentiels, porter la voix du département, mener les débats au Conseil départemental sans être cassant.
Il n’hésitait pas à aborder les thèmes novateurs, s’intéressant aux jeunes, aux immigrés, aux femmes. Il a fait progresser des idées : la zéro-artificialisation des terres agricoles, le revenu de base, le schéma « zéro chômeur de longue durée », le soutien à SOS méditerranée qui sauve des personnes tentant la traversée en embarquant au péril de leur vie sur des bateaux de fortune.
Dans le contexte exceptionnel actuel, avec Philippe Grosvalet, le département continue de répondre à l’augmentation des besoins en matière d’accompagnement social de ses habitants.
Bref, ce fut un bon président, animé en permanence par le souci de l’équité et de la solidarité entre Nantes, Saint-Nazaire et les villes rurales et nous lui souhaitons encore une longue vie et un rôle de conseiller auprès de plus jeunes élus.
Michel ménard
Michel ménard est pressenti pour prendre la suite comme président. Ce n’est pas un novice. Ce qu’on apprécie c’est qu’il n’est pas d’abord un professionnel de la politique, il a eu un fort engagement de militant de terrain notamment
auprès des jeunes.
Son fil conducteur : l’éducation, l’éducation populaire, la vie associative, la défense de la laïcité. Devenu conseiller municipal, puis conseiller général et enfin député de 2007 à 2017, il a porté les préoccupation des gens, il a essayé de les aider à surmonter leurs difficultés, il a été leur porte-parole, tout en étant lui aussi très abordable.
On peut le découvrir ici : https://urlr.me/F6yRP
Ecrit le 27 avril 2021
Les prochaines élections départementales, qui permettent d’élire les conseillers départementaux, sont prévues les 20 et 27 juin 2021, après un report de trois mois pour tenir compte de l’épidémie de Covid.
Quel est le rôle d’un Conseiller départemental ?
L’élection départementale a des impacts concrets sur notre quotidien : collèges, suivi médical gratuit des enfants, accompagnement des personnes âgées, aide sociale, routes, déploiement de l’internet très haut débit Les élus du département votent des politiques publiques qui touchent directement les habitants de Loire-Atlantique et sont aussi les relais de nos préoccupations quotidiennes.
Lors de cette élection à deux tours, les habitantes et habitants de Loire-Atlantique sont appelés à élire des conseillères et conseillers départementaux qui siégeront pendant un mandat de six ans.
Une assemblée paritaire
Les candidats à l’élection départementale se présentent en binômes composés d’un homme et d’une femme (la parité s’applique également pour les remplaçants). l’assemblée départementale est donc totalement paritaire, composée de 31 hommes et 31 femmes.
Pour le nord de la Loire-Atlantique, il y a deux cantons :
– celui de Châteaubriant qui comprend les anciens cantons de Châteaubriant, Rougé, Moisdon, St Julien de Vouvantes,
– celui de Guémené-Penfao qui comprend les anciens cantons de Nozay, Derval, Guémené Penfao.
Aux côtés notamment du Parti socialiste, de l’Union démocratique bretonne, de Nouvelle donne, de Territoires44, de Trajectoires nantaises et de Place publique, Europe Écologie les Verts et Loire-Atlantique à gauche appellent toutes les forces de gauche, politiques et citoyennes, à rejoindre et soutenir le rassemblement de la gauche et des écologistes. On ne sait pas encore ce que fera le Parti Communiste mais on ne peut que souhaiter l’union à gauche.
Beaucoup a été fait ces cinq dernières années, pour développer les solidarités en Loire-Atlantique, encourager la citoyenneté notamment auprès des jeunes, et aménager le département de façon équilibrée, dans le respect de son environnement et de la diversité des territoires, urbains et ruraux.
Une société solidaire
La Loire-Atlantique est un département solidaire. Durant ces cinq dernières années, les élus ont oeuvré pour accompagner les personnes les plus fragiles, réduire les inégalités, et s’assurer que chacune et chacun dispose d’une aide adaptée à toutes les étapes de sa vie : de la prime enfance au passage à la vie adulte, en passant par l’adolescence et jusqu’au vieillissement et la prise en charge de la dépendance des personnes en situation de handicap.
Une citoyenneté encouragée
L’engagement pour la citoyenneté s’est traduit par un soutien aux forces vives de notre département, notamment envers les plus jeunes. Éducation, sport, culture, ouverture à l’international : toutes les formes d’engagement et les initiatives citoyennes et collectives, solidaires, intergénérationnelles ont été encouragées. « Nous avons continué le combat pour l’égalité entre tous et toutes, contre les discriminations » dit Philippe Grosvalet en soutenant les candidats qui se présentent dans le sillon de Loire-Atlantique-à -gauche.
Un territoire équilibré
Notre département, particulièrement dynamique, attire de nouvelles populations qu’il faut accueillir dans les meilleures conditions, tout en veillant à la protection du cadre de vie et du patrimoine environnemental. Dans ce défi planétaire, la Loire-Atlantique a joué tout son rôle pour aménager, de façon équilibrée, les espaces ruraux, périurbains et métropolitains, pour le bien-être de tous ses habitants.
Pour notre secteur, le département a réaménagé le château de Châteaubriant, il participe à l’installation du Haut-débit, il a soutenu des associations locales, et lancé des aires de co-voiturage. Il a co-financé le centre socio-culturel de Châteaubriant et l’école de musique de Derval, la nouvelle mairie de La Chapelle Blain, et l’amélioration des routes etc.
Covid
Face à la crise sanitaire qui secoue le pays, le département a pris des mesures fortes.
– 2 millions de masques : d’abord pour les aides à domicile et ceux qui travaillent dans les EHPAD. A la rentrée scolaire, 80 000 masques ont été distribués dans les collèges.
– aide au paiement des loyers : pour les locataires en difficulté.
– 2 millions pour les assos : En plus du maintien des subventions aux associations pour des manifestations annulées ou reportées, 2 millions d’euros ont été mobilisés pour les associations (sport, culture, jeunesse et vie citoyenne).
– un plan de relance pour le bâtiment : l’activité des entreprises du bâtiment et des travaux publics a bénéficié d’un plan de relance : 21 M€ d’investissements sur deux ans, en plus des budgets déjà votés.
– 1 800 ordinateurs pour les collégiens, Pour assurer la continuité pédagogique, 1800 ordinateurs ont été prêtés à des élèves n’ayant pas de matériel informatique chez eux.
– un annuaire des initiatives solidaires Très utile en temps d’isolement, un annuaire sur loire-atlantique.fr a recensé des centaines d’initiatives facilitant la mise en relation entre habitants ou professionnels d’une part, et personnes âgées ou en situation de handicap d’autre part.
Indiscrétion
Selon des bruits de couloir, le quatuor qui se présenterait dans le canton de Châteaubriant, avec Loire-Atlantique à gau-che, serait :
– Bernard Gaudin, remplaçant Daniel Rabu maire de St Aubin des Châteaux,
– Françoise Guinchard, remplaçante Marion Marchadier de Soudan.
Nous en saurons plus mardi 27 avril
Réunions électorales
Campagne électorale : en l’état actuel des choses, toutes les réunions publiques sont interdites de même que la tenue de rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique. Impossible donc, « à ce stade », de tenir des réunions électorales sur la voie publique. l’accueil du public dans des permanences électorales est interdit aussi.
Les activités de tractage, de boîtage et de porte à porte seront autorisées, « sous réserve du strict respect des consignes sanitaires ». Un dispositif spécifique est prévu pour permettre aux candidats et à leurs équipes de se déplacer librement y compris pendant le couvre-feu. Sont notamment possibles les déplacements pour des raisons administratives, ou auprès des médias, ainsi que les « visites de campagne » et plus largement les activités de tractage ou de porte à porte.
Les documents à utiliser sont les attestations de déplacement professionnel, signées par le candidat « qui se substitue à l’employeur ». Chacun (candidats et militants ou bénévoles) devra également se munir d’un justificatif démontrant la qualité de candidat du signataire (récépissé de candidature ou déclaration du mandataire financier).
Dominique Deniaud
Pour la campagne des Régionales, Guillaume Garot, chef de file de la liste « Le Printemps des Pays de Loire » a choisi ses têtes de liste en Loire-Atlantique : Dominique Deniaud, agriculteur, 48 ans, ancien président de la Confédération Paysanne (et leader de la lutte contre Notre Dame des Landes) et Mahaut Bertu, adjointe au maire de Nantes, 26 ans.
Propositions
Cyclables
Et si on reliait toutes les communes de Loire-Atlantique en itinéraires cyclables ?
Le vélo est un moyen de transport aussi utile qu’agréable. La majorité départe-mentale a ainsi élaboré en 2017 le plan d’actions « Loire-Atlantique à vélo » pour favoriser l’usage du vélo aussi bien pour les trajets domicile-travail que pour les courses, les loisirs, le sport ou le tourisme . Celui-ci prévoit 770 km d’itinéraires cyclables départementaux d’ici 2027.
L’équipe de « Loire-Atlantique à gauche, écologique et solidaire » propose d’aller plus loin. Relier les communes en itinéraires cyclables, c’est possible ! La com’com’ de la Région de Blain a ainsi initié une telle mesure à l’échelle de son intercommunalité : des axes de liaisons douces utilisés quotidiennement pour aller travailler, faire ses courses, se rendre au collège et à la piscine ou, tout simplement, pour se balader
Une nouvelle liaison entre Blain et Nozay est prévue, 19,8 km, dont 10 km à aménager sur l’ancienne voie ferrée entre Blain et Le Gâvre, permettra de relier le canal de Nantes à Brest aux itinéraires cyclables intercommunaux. La com’com’ de Nozay fait partie des quatre intercommunalités avec lesquelles le département a lancé en début d’année Vélila, un nouveau de service de location de vélos à assistance électrique.
Michel ménard et Rita Schladt
« Loire-Atlantique à gauche écologique et solidaire » est une équipe composée de femmes et d’hommes divers gauche ou issus de partis politiques qui bénéficient du soutien des formations suivantes : Parti Socialiste, Union démocratique Bretonne, Nouvelle Donne, Territoires44, Trajectoires Nantaises, Place Publique, Europe Écologie les Verts et génération Ecologie. Candidats locaux :
â–º canton de Châteaubriant : Bernard Gaudin, Françoise Guinchard.
â–º canton de Guémené : Ketty Knockaert-Guillaume, Jean-Pierre Possoz
Des budgets participatifs
Le département de Loire-Atlantique est reconnu pour consulter régulièrement les habitants (réaménagement du port de La Turballe, actions éducatives pour les collégiennes et les collégiens, partage de la route par les usagers, etc.), « nous devons aller plus loin en leur permettant d’agir directement sur une partie du budget de la collectivité et répondre à leur souhait d’être associés à la décision publique » dit le programme de Loire-Atlantique à gauche.
« Permettre aux habitants de proposer et de choisir des projets utiles à leur territoire : un engagement de Loire-Atlan-tique à Gauche, écologique et solidaire ».
Autres propositions (il y en a 108)
Assurer une participation citoyenne pendant toute la durée du mandat
- 103 Associer les citoyens et les citoyennes à la prise de décision en organisant de grandes concertations.
- 104 Mobiliser les habitants sur des budgets participatifs destinés à financer des initiatives territorialisées et théma-tisées.
- 105 Co-construire avec les jeunes les actions qui leur sont destinées, en s’adaptant à leurs réalités et en encourageant les projets qui les incitent à la prise de parole et qui développe leur capacité d’agir (collégiens, protection de l’enfance, etc.).
- 106 Créer un droit d’interpellation citoyenne en permettant aux citoyens de mettre un sujet à l’ordre du jour d’une session départementale. Ce sujet devra recueillir 20 000 signatures issues d’au moins 10 cantons.
- 107 Évaluer au plus juste les actions du département en mobilisant pour cela des partenaires et des citoyens.
- 108 Demander un référendum décisionnel à l’État sur la question de la réunification de la Bretagne avec la Loire-Atlantique.
Et si on créait un Revenu Jeune pour les 18-25 ans ?
Un jeune sur cinq vit en-dessous du seuil de pauvreté (1,5 million de jeunes en France) et ne bénéficie pas du Revenu de solidarité active (RSA ).
L’équipe de « Loire-Atlantique à gauche, écologique et solidaire » souhaite renforcer la justice sociale en inventant de nouvelles formes de protections pour les jeunes. Créer un Revenu Jeune pour les 18-25 ans permettra de tendre un filet de sécurité à celles et ceux qui sont sans ressources soit parce qu’ils ne bénéficient pas de la solidarité familiale, soit parce qu’ils sont en rupture avec leurs parents ou que ceux-ci sont eux-mêmes démunis.
Dans sa phase d’expérimen-tation, le dispositif sera ouvert à 1 000 jeunes de 18 à 25 ans (aide maximale de 3 000 € par an et par jeune), y compris les étudiants qui ont de faibles ressources d’activité et qui n’ont pas de soutien familial ni d’aides. Il sera un moyen de lutte contre le non-recours en simplifiant les démarches. Sa mise en place sera réalisée en partenariat avec les acteurs de la jeunesse et de l’insertion.