Accueil > Thèmes généraux > humour > Au cul d’la tonne, chronique en gallo > Chronique en gallo : Viticul tristes et Sans Papieu
Ecrit le 4 décembre 2009
Viticul tristes et Sans Papieu trompeu
Après le lait qui tourneu sans faire de beurre (sauf pour les 6 compères des grandes surfaces), les queux de cochon qui tirebouchonneu, les fruits et légumes qui nourisseu pu leurs producteurs, v’là le vin qui aigrisseu les vignerons de cheu nous. Ca chauffeu dans le midi !
Les sans-papieu, en crève, qui espéreu l’identiteu nationale retournereu se torcheu dans leur pays où y a pas teurjous du papieu. Les chomous, yeu, avec les cochons grippeu A, éteu sûrs d’auwgmenteu pisqueu tout le monde le diseu. C’éteu le reuprisedes bulles et des faillites. Doubaïlle se naïyeu et feuzeu plongeu les bourses mal accrocheu.
Mon Sarko se démeneu comme un diable pour sauwveu la pianète à Copenhague, deuveunir plus granwd et plus fort que notre Obama, et faire gaingneu l’hUMour Peu aux reugionales. Comme il arriveu pas à faire rentreu le Granwd Albert dans le Pantéyion, le père Le Peine (Ã jouir) sereu contenwt de le rempiaceu par Jeane d’Arc, la Pucelle qu’elle éteu.
Ecrit le 9 décembre 2009
L’esbrouffe des zins et la mafia des aauwt’s
L’empereur Sarko Preumieu penseu et dizeu partout (là , à la Seyne sur Mer) qu’il éteu le meuyieure, qu’il aveut sauwveu not’ paiyi et leu monde de la finance, deu la crise et du carbone.
La baronne Atchoum penseu et dizeu qu’elle éteu très intelligente, très diplomate et qu’elle sauwvereu la Siti de Londres et le capitalisme britiche comdamneu par Sarko.
Le Preuzident de la Sembleu, tout accoigné par les envahisseurs de Grine qu’éteu veunu pisseu en rappel, alleu porteu plainte pour troubleu des deuputeu en votation pour Copeune vague où tout le monde veut alleu pour pas toucheu au grisbi.
Mon Berlusco ne compreneu pas qu’on l’accuseu d’être un mafieu et a promis d’étrangleu le père de « la pieuvre » qui teneu en haleine les accrocs de la teuleu italien-ne.
Les colons israéliens y zeumeut pas un p’tit gel, meime provisoire, de leurs colonies sises en Jordanieet les Pas très laisse tiniens éteu pas contenwts qu’on leur preuneu leurs maisons de Jérusalem-Est qui deveu êtes leur future capitale du futur Etat encore moins lestinien.
On vit dans un monde grippeu où même les gamions pouveu attrappeu la crève et pas nous apporteu les cadeaux de Noë l et les chapons petits patapons ou la farce des dindons.
Ecrit le 16 décembre 2009
Le plus beau vers
" Le geai gélatineux geignait dans le jasmin " Voici mes zinfants sans en avoir l'air Le plus beau vers de la langue française Ai, eu, ai, in Le geai gélatineux geignait dans le jasmin Le poète aurait pu dire tout à son aise Le geai gélatineux picorait des pois fins Eh ben non mes zinfants ! Le poète qui a du génie jusque dans son délire d'une main moite a écrit : C'était l'heure divine où sous le ciel gamin LE GEAI GELATINEUX GEIGNAIT DANS LE JASMIN gé, gé, gé, les gé expirent dans le ji LÃ , le gé est agi par le génie du poète Du poète qui s'identifie à l'oiseau sorti de son nid Sorti de sa ouate. Quel galop, quel train dans le soupir ! Quel élan souterrain ! Quand vous serez grands, mes zinfants Et que vous aurez une petite amie anglaise Vous pourrez murmurer à son oreille dénaturée Ce vers le plus beau de la langue française Et qui vient tout droit du gallo-romain Le geai gélatineux geignait dans le jasmin Admirez comme voyelles et consonnes sont étroitement liées, Les zunes appuyant les zuns de leurs zailes Admirez aussi mes zinfants Ce gé à vif, ce gé sans fin Tous les gé zingénues qui sonnent comme un glas Le geai gélaBalise ! trois zeures de retenue Motif : tape le rythme avec son soulier froid Sur la tête de son voisin Me copierez cent fois : Le geai gélatineux geignait dans le jasmin "
Ecrit le 23 décembre 2009
Joyeux Noiyel et Bon-anneu !
Les fêtes de Noïyel et du preumieu de l’anwDans not’ paiyi gallo éteu de granwdes zafféres !Même si y aveu pas teurjous de la neige sur nos sentieuxAlleu à la messe de main-neu feuzeut reuveu tous les keuniauwsOn saveu qu’au reutour, dans nos sabots fêleuxOn trouvereu hein-ne orange et un jeu de quille en boisDevanwt la grosse bûche fumanwte de notre cheumineu.Quand on découvreu que leu peutit Jésus, c’éteu nos parentsOn ne vouleu pas êt’ en reste mais rendre la paraïlleJe me souviens que mon preumieu cadeauDans les sabots de ma mére fut une burette d’huilePour huileu les ressorts de notre vieille horlogeEt les serrures de nos portes mal krouilleux.Les rites sont reusteu et nos reuves nous bercentqu’importe le climat et la crise ajouteuqu’importe le Djonny et son ami Sarko !Noïyel sera belle et l’an-neu ben nouvelle !Joyeux Noïyel et bon-ne anneu à nos fidèles gallos