Le sport c’est pas du sexe
On va manquer de femmes
Violences conjugales
Les hommes aussi
Les mateurs ne sont pas les payeurs
Foot et sexe
La Coalition Internationale Contre la Traite des Femmes (CATW) lance une pétition internationale contre l’organisation de la prostitution à l’occasion de la Coupe du Monde de Football en juin et juillet 2006.
Texte de la pétition
ACHETER DU SEXE N’EST PAS UN SPORT.
DITES NON A LA PROSTITUTION DES FEMMES
PENDANT LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL EN 2006
Du 9 juin au 9 juillet 2006, 12 villes allemandes accueilleront la coupe du monde de Football. 36 millions de spectateurs environ - majoritairement des hommes - sont attendus ; et l’on estime à 40 000 le nombre de femmes « importées » d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est vers l’Allemagne pour les « servir sexuellement ».

L’Allemagne a légalisé le proxénétisme et l’industrie du sexe en 2002. Pourtant les quartiers réservés ne pourront pas contenir les milliers de touristes sportifs/sexuels prévus. En prévision de cet afflux, l’industrie du sexe allemande a érigé un gigantesque complexe prostitutionnel pour le « boom commercial » lié à la Coupe du Monde.
« Le football et le sexe vont étonnament bien ensemble » a déclaré Norman Jakob, avocat du groupe d’investisseurs qui va construire une partie des nouveaux bordels prévus (Journal Dagens Nyheter du 11 novembre 2005). Un établissement de 3000 m2, pouvant accueillir 650 clients masculins, construit à côté du principal stade de la Coupe du Monde à Berlin . Sur des zones clôturées de la taille d’un terrain de football, on a construit des « cabanes du sexe » ressemblant à des toilettes, appelées « cabines de pres-tation ». Capotes, douches et parking sont à la disposition des acheteurs avec un souci particulier de protéger leur « anonymat ». Le « brothel » (=maison-close) portera le nom de « Artémis temple ». Artémis, la déesse de la chasse. On a de la culture ou on n’en a pas ! (Sauf que ... Artémis était vierge, enfin bon, ne chipotons pas)
Des organisations déclarent :
Acheter du sexe n’est pas un sport. C’est une exploitation sexuelle qui porte physiquement et psychologiquement atteinte aux femmes, et qui considère leur corps comme une marchandise pouvant être achetée et vendue.
Traiter le corps des femmes comme une marchandise viole les standards internationaux du sport qui promeuvent l’égalité, le respect mutuel et la non-discrimination. Le président de la FIFA J.S. Blatter reconnaît « le rôle prépondérant du sport, et notamment du football comme porteur de messages clairs contre les fléaux qui rongent la société du monde entier. » Comment la Coupe du Monde de Football contribuera-t-elle à éradiquer le fléau de la traite et de l’exploitation sexuelle ?
Elles demandent
Que les 32 pays participant à la Coupe du Monde de Football, s’opposent à la promotion de la prostitution par l’Allemagne, et dissocient publiquement leur équipe de l’industrie de la prostitution.
Et que les membres des équipes de football rendent publique leur opposition à l’exploitation sexuelle des femmes.
http://catwepetition.ouvaton.org/telechar/WorldCupStatement-fr.pdf
On va manquer de femmes
Le futur ne sera pas l’image du passé, ni même du présent : l’incroyable accroissement de la population qu’a connu la Terre au XXe siècle aura été transitoire, et nous ne devrions pas dépasser les 8 milliards d’individus à la fin du siècle prochain.
Et si cela faisait moins encore ... par manque de femmes ?
La planète vient de franchir le cap des 6 milliards d’hommes. Le XXe siècle aura été celui du quadruplement : en 1900, la planète ne comptait encore que 1,6 milliard de terriens ; aujourd’hui, deux pays sont milliardaires en termes de nombre d’habitants. Ce sont la Chine et l’Inde avec 1,3 et 1 milliard d’individus respectivement.
Globalement, il y a eu accélération de la croissance de la population mondiale jusque vers 1970, avec un record de 2,1 % de croissance par an ; depuis cette époque, il y a au contraire, décélération.
L’horizon ultime pour la population du monde n’est pas de 10 à 15 milliards pour la fin du prochain siècle, mais de l’ordre de 8 milliards, car non seulement la baisse de la fécondité se généralise et s’accélère sur tous les continents, mais, une fois entamée, elle se prolonge vers des valeurs extrêmement basses, parfois même très inférieures au seuil de remplacement des générations (1,1 enfant par femme en Bulgarie, Italie et Espagne).
Des situations contrastées
Le taux de croissance de la population mondiale pourrait être de 1,3 %, mais ce chiffre est une moyenne qui dissimule de profonds contrastes. Le contraste le plus fort est celui de deux régions voisines : l’Europe, d’une part, et l’Afrique et le Proche-Orient, d’autre part.
En Europe, la croissance démographique est nulle ; de nombreux pays (Allemagne, Italie, Russie, Ukraine, etc.) ont même une population qui diminue ; le taux de fécondité du « vieux continent » est tombé à 1,4 enfant en moyenne par femme (alors que le seuil de remplacement est de 2,1 enfants par femme).
A l’opposé, au sud de la mer méditerranée, l’accroissement est encore très rapide, voisin de 3 % par an. L’évolution démographique correspond donc à des cas de figure différents, voire opposés.
Mais on peut dire, pour se rassurer, que dans ces pays il reste des femmes. Et si, demain, celles-ci venaient à manquer ? Selon Jean-Claude Chesnais, démographe et économiste, « le déficit de femmes pourra atteindre 200 millions en 2025 ».
Jusqu’à maintenant les femmes sont un peu plus nombreuses que les hommes, Mais en Chine et en Inde c’est le contraire : des stations d’échographie portables permettent, dans les villages, de sélectionner les fÅ“tus garçons et d’éliminer les fÅ“tus filles. Pour diverses raisons culturelles (les hommes ont le pouvoir), religieuses (les hommes sont chargés du culte des ancêtres) ou économiques (pour marier une fille il faut que ses parents versent une importante dot).
Dans ces pays il manque déjà 50 millions de femmes. Quand il n’y aura plus assez de femmes pour faire des enfants, la planète vieillira inéluc-tablement. Les plus jeunes ne pourront plus faire face à l’entretien des personnes âgées. La pénurie de main d’œuvre se fera sentir dans de nombreux secteurs. L’économie tournera au ralenti, précipitant davantage les êtres humains dans les difficultés économiques.
Plus que jamais la femme est l’avenir de l’homme.
Un avenir qui, dans l’immédiat, se révèle plutôt sombre.
Le huitième péché
La femme battue
Monsieur Marie est un bourgeois, parvenu sans scrupule. Au quotidien, c’est un véritable monstre, alcoolique, bagarreur, trousseur de jupons, il ne cesse d’intriguer et de malmener son monde. Monsieur Marie n’est pas à un crime près, fréquentant certains réseaux, tout lui est bon pour arriver à ses fins, calmer sa soif d’orgueil et de vanité.
Pourtant un jour, voulant accentuer ses performances nocturnes, il se rend chez un Chaman, il absorbe une drogue étonnante. Pour lui alors, commence une autre vie, celle d’un homme doux, calme, et humaniste. Seulement le traitement est irrégulier, et il ne peut maîtriser ses fréquentes métamorphoses.
Tel est le thème de la pièce
« Le huitième péché » que jouera
la Compagnie Chatplume
le 21 mars à Châteaubriant
Cette pièce originale de Patrice Bastard sera jouée une dizaine de fois, au bénéfice d’associations luttant contre la violence et la maltraitance des femmes.
Ce sera aussi un moyen, pour l’association SOS Femmes de Châteaubriant, de mieux faire connaître son action.
SOS Femmes , créée à Châteaubriant en 1991, est logée désormais au 2, rue de la gare.
S’appuyant sur un réseau de 6 personnes (3 salariées et 6 bénévoles), elle est un lieu d’accueil et d’écoute téléphonique.
Elle offre aussi des hébergements d’urgence, ou des hébergements temporaires, aux femmes et enfants victimes de maltraitance.
C’est une des rares associations implantées dans le milieu rural et au carrefour de trois départements. En 2005 l’association a reçu 683 appels. « Nous remarquons que les appels sont en augmentation » dit la salariée Florence Villedieu.
« Peut-être sommes-nous mieux connus ».
« Peut-être aussi que les femmes osent davantage se manifester ».
Les femmes victimes de violence conjugale sont révélées prioritairement par elles-mêmes ou par leur entourage. Mais il n’est pas rare que d’autres structures comme la gendarmerie ou les urgences fassent appel à l’association.
Le local associatif, 2 rue de la Gare est ouvert les mardis et jeudi de 14 à 16 heures et le mercredi de 9 h à 11h30. Il offre des moyens matériels (appels téléphoniques, courrier, photocopie) mais surtout il permet des entretiens de soutien psychologique pour les femmes et les enfants.
Pour se faire connaître l’association SOS Femmes édite une plaquette, 300 affiches et 2000 tracts qui vont être distribués sur le marché de Châteaubriant.
Une journée portes ouvertes est prévue le mercredi 8 mars de 10 h à 17 h, au 2, rue de la Gare à Châteaubriant (en face du local de la CGT).
L’écoute téléphonique
est disponible :
Lundi-mardi-jeudi : de 14 à 17 h
Jeudi-vendredi : de 09 à 12 h
au : 02 40 28 07 11
Permanences d’accueil :
– Mardi-jeudi : de 14 à 16 h
– Mercredi : de 9h à 11h30
théâtre mardi 21 mars 2006 à 20h30 au théâtre de Verre :
« Le huitième péché »
L’association « CHATPLUME » qui propose la pièce est un groupe de passionnés de théâtre qui se font plaisir en soutenant des associations (Le téléthon, Enfance et Partage et maintenant SOS Femmes ).
C’est une Association régie par la loi du 1" Juillet 1901 :
3, rue Edouard Turquet- 35000 RENNES
tél : 02 99 30 98 37

Les femmes maltraitées n’ont pas de profil type : elles peuvent être mariées, ou en union libre (voire célibataires). Elles peuvent être « à la maison » ou disposer d’un travail à l’extérieur.
Le fait de ne pas travailler est un facteur de risque aggravant dans la problématique des violences conjugales parce que, dans ce cas, les femmes sont totalement dépendantes de leur conjoint.
Une enquête nationale sur les violences conjugales, montre qu’une femme sur dix en a été victime. Ce qui fait en France près de 1.5 million de femmes, et le silence est la règle puisque 69% de celles ci n’en parlent jamais...
L’homme battu, mais oui
Mais le crime le plus sous-estimé n’est pas la femme battue, mais...
... l’homme battu (1)
« Quand on parle de violence conjugale, il s’agit aussi bien des violences morales ou verbales que des violences physiques » disent les bénévoles de SOS Femmes . C’est un fait que les femmes sont souvent l’objet de violences physiques de la part de leur conjoint.
Mais le phénomène de l’homme maltraité n’est pas rare : c’est un sujet tabou. « Il ressort quasiment d’un impensable social » dans un monde qui perpétue l’image de l’homme détenteur du pouvoir et de force. Il importe de dépasser la lecture sexiste, selon laquelle l’homme est forcément l’agresseur et la femme, la victime. C’est globalement la violence entre les êtres humains qui pose problème, surtout quand le drame se joue dans le confinement d’un domicile conjugal.
lire : http://2parents.net/article.php3?id_article=43
Les mateurs ne sont pas les payeurs
On connaissait les bordels à la sauce hollandaise où des filles en vitrine aguichent le client comme un camelot le chaland, On savait que là où les pouvoirs publics légitiment la prostitution et se mêlent de l’organiser, le commerce du corps se banalise comme celui de la baguette quatre céréales : on ne parle plus de réseau, de mafia ou de délinquance. Business est Ie mot qui convient. En République tchèque, des maisons closes poussent la délicatesse encore plus loin, qui inventent la passe sans argent. Ainsi, chez Big Sister. Plus besoin de « vider sa bourse » pour se payer une fille.
[ Pour vider ses bourses ] il suffit de poser, et surtout de s’exposer ; devant l’une des 60 caméras installées dans les chambres, chargées de filmer les ébats. Ils seront retransmis en direct sur le Web. Pour mater, les internautes, eux, doivent s’abonner. Quoique le choix final des pratiques soit laissé au client de chair, le client virtuel ne se contente pas de regarder. Il peut demander à ce que soit réalisé tel ou tel de ses fantasmes. Passé les joyeusetés, il peut rester branché et suivre les filles au sauna, dans leur chambre ou à la piscine. Un catalogue, stylisé rouge et noir, promet toutes ces merveilles aux futurs abonnés : « A travers l’Å“il des 60 caméras. vous serez autorisés à tout voir : l’érotisme, l’imprévisible. l’amusant et le triste. »
Surtout le triste.
Marie Noelle Bertrand, L’Humanité du 28 février 2006
Aucune femme au Koweit
Pour la première fois les femmes ont pu être électrices et candidates aux élections législatives au Koweit (le vote a eu lieu le 29 juin 2006 dans des bureaux différents de ceux des hommes). Représentant 57 % du corps électoral, les femmes n’ont eu aucune élue sur les 28 candidates qui se présentaient.
Dans un pays soumis à une monarchie pétrolière, où la plupart des membres du gouvernement, issus de la famille royale, ne sont pas élus mais désignés, l’opposition, dominée par les islamistes, a remporté au total 33 des 50 sièges du nouveau parlement, contre 29 dans l’assemblée précédente. Les partis politiques sont interdits au Koweit.
La place des femmes
Les femmes et les prises de décision
Femmes battues :
SOS femmes battues. Voir aussi articles page 1577, et pages 1592 et suivantes