Rivières
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Sommaire
- La Chère
- Pour la bonne qualité de l’eau
- Syndicat de la Chère
- Enquête publique
- Les travaux envisagés
- Quel aménagement ?
- En complément
- Calcul
- Faune et flore
- Chère : diagnostic
- Le DON EST BAS ET LA Chère est (…)
- Situation hydrologique
- désherbage
- Drôles de dames, ma Chère !
- Plan d’eau en amont de la Chère
- La Chère
- Pour la bonne qualité de l’eau
- Syndicat de la Chère
- Enquête publique
- Les travaux envisagés
- Quel aménagement ?
- En complément
- Calcul
- Faune et flore
- Chère : diagnostic
- Le DON EST BAS ET LA Chère est (…)
- Situation hydrologique
- désherbage
- Drôles de dames, ma Chère !
- Plan d’eau en amont de la Chère
Enquête publique octobre 2002
Inondations : discipliner la Chère
Plan de désherbage
Qualité de l’eau de la Chère
Projet de travaux
Diagnostic
La Chère
Écrit le 30 octobre 2002
Une enquête publique a eu lieu en cette fin d’octobre 2002 au sujet de l’aménagement hydraulique nécessaire pour réguler les crues en amont de la Chère. Ce sont des travaux envisagés par le Syndicat d’Aménagement du Bassin Versant de la Chère, que dirige Yves DANIEL Maire de Mouais et Conseiller Général, et à la définition desquels a beaucoup travaillé Georges GALIVEL adjoint aux travaux de l’ancienne municipalité de Châteaubriant .Comme cela s’était fait de façon empirique en 1997, il s’agit de mettre en place des sites représentant une capacité de stockage de 303 000 m3 d’eau (un m3 c’est 1000 litres), soit 303 millions de litres d’eau.
Six sites
Six sites ont été retenus : 4 sur la Chère et 2 sur l’affluent : le ruisseau de l’Anjuais.Les sites sur la Chère se situent à « La Leue » ; au lieu-dit « La Planches des Roches » (où arrive un petit affluent de la Chère) ; au lieu-dit « La Cour d’en Haut » et au lieu-dit « La Ville Auger ». Ces quatre sites se situent au sud de Soudan, pas loin de la route qui va de Soudan à St Julien de Vouvantes.Les sites retenus sur le ruisseau de l’Anjuais sont : la Chaussée et « La pépinière » (en amont du Nid Coquet).
Bas les masques
Pour retenir l’eau, il y a un bon moyen : la mise en place de vannes automatisées, régulées par des capteurs contrôlant en permanence le niveau des eaux et commandant automatiquement l’abaissement des vannes après une pluie importante. L’inconvénient c’est que c’est cher, et que cela nécessite un entretien régulier : contrôle du niveau d’huile, contrôle des circuits électriques et des automates, entretien des capteurs de niveau. Cette solution, avantageuse sur le plan technique, n’a pas paru adaptée au Syndicat de la Chère qui a plutôt choisi une méthode « rustique » et peu coûteuse : deux barres de fer en U sur les ponts ; et des panneaux de bois qui coulissent dans ces barres, pour diminuer le volume des eaux qui passent et provoquer la formation de retenues temporaires. C’est le système des « barres d’eau » que nos grands mères utilisaient pour faire monter les eaux de la Chère et du Rollard quand elles voulaient laver. Ici on ne les appellera pas des « barres d’eau » mais des « masques » mais c’est pareil.Sauf que, si les masques sont peu coûteux, ils exigent la présence humaine pour aller les mettre en place et les retirer une fois que la crue est passée, afin de vidanger la retenue pour qu’elle soit en état de laminer la crue suivante.Mais ceci n’est encore rien : les hommes sont courageux. Ce qui est plus compliqué c’est de résoudre les dégâts que provoque toute accumulation des eaux aux abords d’une voie routière.
La monteras-tu la digue, la digue ...
Dans deux cas, (Ã La Leue et à la pépinière) il est question de rehausser la chaussée routière et de protéger les remblais routiers par des digues de 200 à 300 mètres de large sur des hauteurs de 2,10 à 2,50 mètres ! Dans les autres cas, il ne sera pas nécessaire de rehausser la chaussée mais il faudra mettre en place des « masques » (encore !) constitués de terre contre le talus de la route, du côté de la retenue d’eau.La largeur du « masque protecteur » pourrait aller de 35 mètres à 200 mètres, sur une hauteur d’un mètre (sauf au lieu-dit La Chaussée où il faudra un talus de 2,20 m de haut). Ces talus nécessiteront des mètres-cubes de terre : environ 7500 m3 et des surfaces d’engazonnement pour que ça fasse plus joli et pour fixer la terre.Le coût global de tous ces travaux varie de 7 200 000 F à 7 970 000 F . Les sites à aménager en priorité, parce qu’ils cumulent à eux trois 70 % des capacités de stockage, sont : la Leue, la Ville Auger et la pépinière.
En même temps des aménagements sont envisagés à Châteaubriant .
– 1.- l’étang de la Torche serait aménagé (coût 300 000 F) en créant dans l’étang un déversoir de 10 m de long permettant d’accroître le débit de fuite des vannages existants tout en limitant le rehaussement du plan d’eau et les inondations des habitants du côté de Chécheux.
– 2.- le déversoir de Choisel pourrait être modifié (coût 30 000 F) : un rehaussement de 50 cm permettrait de stocker 25 000 m3 supplémentaires (0,5 m x 5 hectares), sans pour autant que le chemin piétonnier longeant l’étang en rive gauche soit inondé.
– 3.- le bras nord de la Chère, entre la rue Duguesclin et la rue du Boispéan devrait être modifié pour retrouver une largeur d’écoulement de 2,20 m à 3,20 m (coût 950 000 F).
– 4.- au Pont du Moulin Neuf il devrait y avoir réfection des maçonneries et aménagement hydraulique et écologique (coût 300 000 F).
Enfin il est question, sans qu’un chiffrage ait été fait, d’une retenue d’eau en amont de l’étang de la Torche avec des digues de 2,30 m de haut sur 110 mètres de long pour pouvoir stocker 20 000 m3 d’eau, ce qui n’est pas sans inquiéter les riverains de la rue Eugène Rivière qui se demandent si cette digue ne risquerait pas de servir de « boulevard » aux jeunes de Châteaubriant qui se rendent à la cité scolaire et qui souhaiteraient ainsi éviter la rue des déportés Résistants.Si d’autres détails vous intéressent, et bien que l’enquête publique soit finie, vous pouvez toujours vous adresser au syndicat d’aménagement du bassin versant des eaux de la Chère.- 02 40 07 75 37
![](local/cache-vignettes/L500xH353/Vallee_de_la_Chere-59f4a.jpg?1728739565)
Inondations, Discipliner la Chère
Une réunion publique de présentation du projet de lutte contre les inondations a eu lieu à Soudan le mardi 20 avril 2004
Le territoire des communes de Soudan et Châteaubriant présente un risque d’inondation. Depuis plusieurs années, le Syndicat d’Aménagement du Bassin versant de la Chère (que dirige Yves DANIEL maire de Mouais et conseiller général) travaille à l’élaboration d’un projet de maîtrise des crues pour assurer la protection des personnes et des biens. Pour des raisons financières, le Syndicat a demandé à l’Institut d’Aménagement de la Vilaine d’assurer la maîtrise d’œuvre de ces travaux.
Avant l’enquête publique prévue pour septembre-octobre 2004, le Syndicat de la Chère et l’Institut d’Aménagement de la Vilaine ont souhaité présenter le projet à la population. Un état des lieux de l’ensemble du bassin versant de la Chère a été réalisé, tant sous l’aspect de l’étude hydraulique que sous l’aspect paysager et bocager.
A Soudan, le projet consiste à ralentir l’eau en utilisant des retenues temporaires : un obstacle (pont d’un talus routier) permet de réguler le débit. Les champs naturels d’expansion de crue déjà existants seront utilisés sans créer de nouvelles zones inondables. Le temps de submersion des terrains en cas de forte crue ne dépassera pas 48 h.
Six retenues sont prévues sur Soudan :
la Leue, la Planche des Roches, la Cour d’en Haut, la Ville Auger, la Chaussée et la RD 14.
Plan de désherbage communal
Depuis le 1er avril 2003, dans le cadre du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) du bassin versant de la Vilaine, les communes doivent réaliser des plans de désherbage communaux, afin de limiter la pollution des eaux par les pesticides. « La plupart des pesticides responsables de pollutions sont des herbicides » dit Nicolas Douchin, médiateur de l’eau au Syndicat de la Chère.
C’est pourquoi le président Yves DANIEL provoque une réunion des élus et techniciens des 15 communes adhérentes au Syndicat de la Chère, le mardi 25 mai, 14 h au Foyer Rural de Sion-les-Mines. Le but est de réaliser un diagnostic des pratiques (matériel, produits, stockage, méthodes de traitement) et des contraintes liées aux zones traitées (trottoirs, caniveaux, espaces verts, plans d’eau, etc..).
Les traitements communaux ont une importante différence avec les traitements agricoles : les surfaces imperméables (trottoirs, parkings), entraînent un ruissellement important des polluants. La réflexion menée au niveau des communes permettra aux autres usagers de découvrir la nocivité de certaines pratiques et permettra une évolution des mentalités quant à l’emploi des produits phytosanitaires.
Contact : Nicolas Douchin - 02 40 07 75 37
Pour la bonne qualité de l’eau
Le Syndicat de la Chère s’est réuni récemment à Ercé en La Mée sous la direction d’Yves Daniel, maire de Mouais. Vingt-cinq communes sont concernées par ce cours d’eau, 15 sont adhérentes au syndicat. Celui-ci s’efforce de réaliser les aménagements nécessaires à la bonne qualité de l’eau en prenant en compte la vallée de la Chère et de ses affluents (notamment l’Aron et le néguerry) , les zones humides, les 23 moulins, les barrages, les activités agricoles et les loisirs (pêche, tourisme lié à l’eau). L’ACPM (actions pour les chômeurs) vient de terminer le travail de nettoyage des berges de la Chère. Un entretien régulier sera fait à raison d’un cinquième des rives par an.
Une étude complémentaire est à mener, d’un coût de 90 000 €, financée à 60 % par l’Agence de l’eau et à 20 % par le Conseil Régional des Pays de Loire et celui de Bretagne.
Jussie
Un point particulier : la lutte contre la Jussie, cette plante amphibie qui se développe aussi bien sur les berges que sous la surface de l’eau dans les eaux calmes et peu profondes. Elle fleurit de mai à septembre et se reproduit naturellement par germination, mais c’est surtout grâce au bouturage qu’elle prolifère rapidement : un bout de feuille peut redonner un individu entier.
Elle double sa biomasse en 20 jours !!!
Sur les berges, la jussie forme un tapis dense et homogène en empêchant d’autres espèces de se développer. Le milieu, trop homogène, n’est pas propice à la faune en général, aux oiseaux en particulier.
Dans l’eau la jussie produit beaucoup de matière (par dégradation) qui s’accumule au fond. L’envasement ferme ainsi progressivement le milieu. L’oxygène dissous, présent dans l’eau, nécessaire à la dégradation, se raréfie : le milieu devient anoxique et privé de lumière donc inapte au développement de toute vie végétale et animale. 720 m3 ont été retirés l’an dernier sur la Chère, et seulement 17 m3 cette année. Peut-on espérer que la prolifération est maîtrisée ? « Il nous faut être prudent » dit Yves Daniel
Ecrit le 13 avril 2005 :
Syndicat de la Chère
« Je vous laisse juge de l’efficacité de ce syndicat » a déclaré, méprisant, le maire de Châteaubriant, lors d’une réunion du secteur de Béré, en mars 2005.
« Ce syndicat » est celui de l’aménagement du bassin Versant de la Chère. Il s’est réuni le 30 mars à Rougé mais .... les délégués de Châteaubriant n’étaient pas présents, comme trop souvent pourrait-on dire !
Le syndicat regroupe 18 communes sur les 25 concernées, pas seulement les communes traversées par la Chère, mais aussi celles de son bassin versant, c’est-Ã -dire celles qui collectent les eaux de pluie qui vont grossir la rivière et y apportent, éventuellement, des polluants. Celles aussi qui sont traversées par l’Aron et le néguerry, affluents de la Chère.
![](local/cache-vignettes/L500xH298/Yves_Daniel_Nicolas_Douchin-14a16.jpg?1728739565)
Les années précédentes, le syndicat a mené plusieurs actions
– l’arrachage des plantes envahissantes (comme la jussie)
– le nettoyage approfondi des berges
– la prévention des inondations par des barrages provisoires
Pour 2005, il va engager une étude qui débouchera sur un CRE : contrat restauration entretien à signer avec l’Agence de l’eau, la Région Pays de Loire et le Conseil Général d’Ille et Vilaine. Cette étude examinera :
– . Les cours d’eau (Chère, Aron, néguerry)
– . Les ouvrages hydrauliques (barrages, moulins, seuils, etc)
Inondations
Les riverains peuvent considérer que le syndicat de la Chère ne fait pas assez vite les travaux nécessaires pour éviter les inondations. A cela, le syndicat répond :
– 1)- qu’il n’a pas les finances nécessaires
– 2)- que l’Etat peut verser 100 % de subventions
– 3)- mais qu’il a d’abord fallu que l’Etat mette en place un groupe de travail pour étudier les inondations
Apparemment, c’est fait. Mais il faut maintenant que l’Etat finance et c’est là que ça bloque. « Les travaux coûtent très cher, explique le président Yves Daniel, et même si on multipliait par 10 la participation des communes, on ne pourrait y faire face »
Vingt-quatre ouvrages sont à aménager sur le bassin versant de la Chère. Par exemple 11 % de la rivière est envasé. Il faut envisager de refaire fonctionner les moulins existants, et de remplacer les seuils existants par des micro-seuils permettant de créer un courant suffisant pour évacuer la vase et oxygéner l’eau. Il faut aussi garder les marais tels qu’il sont (sans jussie !) et sauver la flore.
D’autres travaux sont à effectuer par les communes. Par exemple la mise en place de plans de désherbage, sans pesticides ! Et aussi la suppression des ragondins : la seule commune de Pierric en a tué 500 l’an dernier (il paraît que le pâté de ragondin est excellent !)
déficit
Le syndicat de la Chère est en déficit pour l’année 2004 : il manque 20 980 €. Parce que les subventions attendues n’ont pas été versées. Celles du Conseil Général ont été versées en début 2005, donc tout va bien de ce côté. Mais il reste les subventions de l’Etat :
12 553 € en fonctionnement
3 844 € en investissement
Ces subventions sont promises depuis 2003, mais toujours pas versées. Dans l’immédiat et compte tenu de la future étude, le syndicat de la Chère négocie un emprunt de 30 000 € sur 5 ans.
Double langage
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Enquête publique
![](local/cache-vignettes/L500xH355/La_Chere_1-36854.jpg?1728739565)
L’institution d’aménagement de la Vilaine mène actuellement une enquête publique [du 10 mai au 10 juin 2005 ]au sujet des travaux qu’elle doit réaliser sur la Chère et son affluent l’Aujuais.
Il s’agit de travaux, d’un montant total de 2 000 000 € TTC, destinés à limiter les crues sur le bassin amont de la Chère, c’est-Ã -dire sur le territoire des communes de Châteaubriant et Soudan :
– d’abord en limitant le débit d’eau passant sous les ouvrages d’art (ponts).
– ensuite, plus tard : en réduisant les ruissellements avec des bandes enherbées, la reconstitution d’un bocage, et l’aménagement de fossés.
Deux principes
1.- il ne s’agit pas d’accélérer l’évacuation des eaux en crue, (ce qui provoquerait des inondations plus fortes en aval, à Redon par exemple), mais au contraire de retenir les eaux pour écrêter les débits de pointe.
2.- il ne s’agit pas d’artificialiser le cours d’eau par la construction de bassins de retenue, en dur, ni de remblayer le lit majeur de la Chère. Mais au contraire de renforcer les champs naturels d’expansion des crues.
Le modèle mathématique qui a servi aux études, s’est référé à la pluie du 24-25 février 1997 : 25 heures de pluie pour une pluviométrie totale de 45,2 mm.
Ce n’est pas la plus forte : le 19 janvier 1995, en 24 heures, il était tombé 52,7 mm d’eau. (sachant qu’il tombe environ 770 mm d’eau en un an)
La Chère prend sa source du côté de Soudan, au nord de la forêt de Juigné. Son bassin versant représente 450 km2.
– Elle s’écoule sur 60 km avant sa confluence avec la Vilaine.
– Le débit de la rivière est de 10 m3 par seconde à Châteaubriant. (lors des périodes de crue)
La rivière paresse pour descendre à 1,98 m3/s à Derval (avec un maxi de 7,67 m3/s et un mini de 0,10 m3/s)
Le bassin versant amont de la Chère est situé sur des roches imperméables, ce qui entraîne un coefficient de ruissellement élevé et un temps de réponse assez court en cas de crue.
Les travaux envisagés
Six retenues sur Soudan :
Sur la Chère :
– La Leue (a)
– La Cour d’En Haut
– La Ville Auger
– La Planche des Roches
Sur l’Aujuais :
– La Rivière Caramborgne
– Amont du Nid Coquet (a)
(a) de plus il faudra rehausser la chaussée dans ces deux endroits
Une digue à Châteaubriant (Chécheux)
Des travaux sur les étangs de la Torche et de Choisel à Châteaubriant , et le recalibrage d’une partie de la Chère
Les stockages proposés représentent 320 000 m3 d’eau ;
![](local/cache-vignettes/L500xH362/masque_riviere-aa1da.jpg?1728739565)
Sur Soudan, il s’agira de rendre définitives des retenues temporaires par la mise en place de « masques fixes » qui diminuent la section hydraulique. Ces masques fixes ont déjà été placés à l’hiver 1996/97. Il s’agit de deux barres de fer en U, plantées verticalement en amont d’un pont. Un panneau de bois muni de madriers coulisse dans ce dispositif. C’est un procédé peu onéreux, qui a fait ses preuves depuis 7 ans, mais qui a l’inconvénient de nécessiter du personnel pour retirer les masques à bon escient.
Sur l’Aujuais, il sera construit une digue de 50 mètres de large et de 2 mètres de haut.
Sur Châteaubriant, au lieu-dit « Chécheux » il sera construit une digue de 80 m de long, sur une hauteur de 2,10 m avec des vannes électriques automatisées. (voir schéma ci-dessous)
Quel aménagement ?
![](local/cache-vignettes/L500xH206/amenagement_Chere_Checheux-6b079.jpg?1728739565)
Entre le pont de Chécheux (en amont de l’étang de la Torche) et la déviation Est de Châteaubriant, la Chère s’étale largement et peut inonder jusqu’Ã 7 hectares.
La ville est propriétaire de 11 hectares. Le projet est de faire deux bassins, l’un de 0,77 ha, l’autre de 2,17 ha. Ce ne seraient pas des bassins en dur.
Tout autour des deux bassins et des zones humides restantes, il serait fait un chemin piétonnier.
Quatre ponts permettraient de passer d’un côté à l’autre, donnant ainsi accès aux pêcheurs et aux promeneurs aux 800 mètres de rives. (voir plan).
Ces aménagements ne feraient pas partie de l’enveloppe de 2 000 000 €.
Le bassin de décantation, situé en amont, sera déplacé. Il faudra construire une nouvelle installation qui permettra de limiter les nuisances de son actuelle utilisation par Récup’44 qui y envoie ses huiles de vidange !
En complément
En complément, trois mesures seraient prises :
1.- aménagement d’un déversoir de 10 mètres de long de La Torche afin de limiter l’augmentation du plan d’eau en crue.
2.- recalibrage de la Chère entre la Rue Duguesclin et la Rue du Boispéan, le lit de la rivière passant de 2,20 m à 3,20 m (évitant ainsi un goulet d’étranglement)
3.- abaissement préventif, l’hiver, du niveau de l’étang de Choisel : 50 cm de moins, de façon à augmenter de 25 000 m3 le volume d’eau stockable.
Calcul
Le bassin versant en amont de la Chère fait 47 km2.
S’il tombe 52,7 mm d’eau en 24 heures, cela fait combien à la minute ?
réponse :
47 km2 = 47 000 000 m2
52,7 mm = 0,0527 m
47 000 000 x 0,0527 = 2 476 900 m3
Si toute cette eau ruisselait vers la Chère, en très peu de temps, on voit la catastrophe !
Sachant qu’il y a 86400 secondes dans une journée, cela ferait un débit d’eau de presque 29 m3 par seconde (trois fois son débit habituel en temps de crue)
Pratiquement, l’eau est en partie absorbée par les terres et en partie arrêtée. L’étude estime qu’en cas de très forte pluie (comme en 1995), le volume ruisselé est compris entre 525 000 et 1 215 000 m3.
En cas de pluie beaucoup plus forte, le volume ruisselé pourrait se situer dans la fourchette 710 000 - 1 360 000 m3
Imaginons 800 000 m3 en 24 heures, cela ferait presque 10 m3 à la seconde.
Si l’on suppose qu’il y a un mètre de hauteur d’eau dans la Chère, en temps ordinaire, cet afflux massif d’eau ferait monter le niveau à 2 mètres. On comprend les inondations !
On voit ainsi que les 300 000 m3 retenus ne pourraient suffire en cas d’énorme pluie.
Faune et flore
La Chère constitue une zone humide en amont du Pont de Chécheux. Le cours d’eau s’envase progressivement, la boue putride pouvant atteindre plus d’un mètre.
Le site se caractérise par deux dynamiques :
– la dynamique herbacée composée de joncs, de carex, s’adapte aux terrains gorgés d’eau. Ces plantes sont si abondantes qu’elles pourront servir de réservoir quand il faudra replanter le site.
– la dynamique de la saulaie : le saule roux est une plante pionnière qui a tendance à dominer l’espace herbagé autour.
La Faune comporte trois espèces d’odonates et cinq espèces d’amphibiens.
– Les odonates, ce sont les libellules. On trouve à Chécheux l’agrion jouvencelle, la libellule déprimée et la calopteryx vierge.
(pour voir ces libellules :
http://pagesperso-orange.fr/ramieres/libellules/cadre.html)
– Les amphibiens de Chécheux font partie des espèces rigoureusement protégées : la grenouille agile, la grande grenouille verte, la grenouille rieuse, le triton palmé et le triton marbré.
(un site sur les grenouilles :
http://batrachos.free.fr/index.htm)
Les oiseaux de Chécheux sont assez communs dans nos régions. A noter quand même une forte densité d’hypolaïs polyglottes, sortes de grandes fauvettes à dessous jaune et dessus verdâtre. Espèce protégée.
La « mammifaune » (comme disent les spécialistes !!) est dominée par la forte présence du ragondin et du sumulot (rattus norvegicus).
Enfin on trouve des traces de passage du putois et du renard, mais pas de la loutre (alors que celle-ci se trouve en aval, au confluent de la Chère et de la Vilaine)
Le Conseil municipal de Châteaubriant, le 7 juin 2005, a donné son avis favorable à cette enquête publique.
![](local/cache-vignettes/L500xH429/La_Chere_3-2-41ed2.jpg?1728739565)
Chère : diagnostic
L’opération de restauration et d’entretien des milieux aquatique, sur la rivière de Chère, nécessite un diagnostic précis du bassin versant. Elle doit poursuivre les opérations engagées entre 1996 et 2004, en s’intéressant en particulier aux étangs (comme La Hunaudière), aux marais et aux nombreux moulins : élagage de la végétation, aménagement de seuils, remplacement de vannes, création de frayères, etc.. Les relevés du bureau d’étude Fish-Pass commenceront à partir du 30 mai et se poursuivront tout l’été sur la Chère, l’Aron et le néguerry. Pour cela l’équipe passera sur les parcelles riveraines des cours d’eau.
Renseignements : 02 40 07 75 37
Le DON EST BAS ET LA Chère est faible
![](local/cache-vignettes/L500xH342/Une_Eliby_22.06.2005_copie-f8096.jpg?1728739565)
Les pluies que nous avons connues en avril 2005 ont été apportées par des orages localisés dont l’impact sur la ressource en eau est quasi nul. Globalement ces précipitations sont extrêmement faibles.
Situation hydrologique
Eaux superficielles
débits des cours d’eau
Les petits cours d’eau de Loire-Atlantique commencent à souffrir fortement du déficit pluviométrique. En particulier on note un déficit toujours très important sur le Don, la Chère. Les débits sur le Don et la Chère atteignent à peine 50 à 60 litres par seconde.
Eaux souterraines
(Situation au 30 mai 2005)
Après une pluviométrie 2004 déjà déficitaire, les très faibles précipitations observées au cours de l’hiver 2004-2005 (160 mm de novembre 2004 à mars 2005, représentant seulement 40% de la pluviométrie normale de cette période) ont généré une recharge hivernale très discrète ainsi qu’une vidange précoce (début février) pour la globalité des nappes suivies.
Malgré une légère recharge tardive de certaines nappes en avril, liée à une pluviométrie normale de ce mois (60 mm environ) la majorité des nappes suivies atteint au 31 mai 2005 des niveaux inférieurs aux minima ordinaires.
Au-delà de cette tendance générale, on observe la situation suivante :
La nappe « supérieure » du bassin sédimentaire de Nort-sur-Erdre n’a enregistré aucune recharge hivernale et se vidange depuis le printemps 2004. Au 31 mai 2005, le niveau reste légèrement au dessus des minima des années 1996 et 1997 ;
La nappe « inférieure » du bassin de Nort-sur-Erdre, mesurée dans sa zone d’affleurement, n’a connu qu’une faible recharge hivernale, d’intensité inférieure à celle des huit derniers hivers. Si le niveau de la nappe est légèrement au dessus des minima des années 1996 et 1997, la vidange printanière de la nappe semble avoir débuté plus fort que les années passées
La nappe du bassin sédimentaire de Saffré est actuellement à un niveau nettement inférieur à celui des dix dernières années, Malgré une légère recharge tardive liée aux précipitations du mois d’avril, le très net déficit global de recharge hivernale confère à la nappe un niveau au 31 mai 2005 correspondant à un niveau habituel de fin août
Les nappes de socle présentent toutes un déficit de recharge hivernale. La situation est cependant plus marquée sur les sites de Derval et Soulvache que sur les sites de Mouzillon et Saint Père en Retz.
Conclusion- Recommandations
Ce constat doit conduire les exploitants des nappes à poursuivre avec attention l’évolution estivale du niveau d’eau de leurs ouvrages pour prévoir et anticiper les éventuels dysfonctionnements d’exploi-tation et répondre au mieux aux besoins des usagers.
Etat de la distribution en eau potable
Pas de difficulté particulière de distribution d’eau potable pour le moment. Voici quelques précisions sur la situation locale des SIAEP (syndicat intercommunal d’ali-mentation en eau potable)
SIAEP de Nort sur Erdre :
Construction de la station de traitement au charbon actif en grain en cours.
SIAEP de Guéméné Penfao :
Les essais de pompage des nouveaux forages ont donné des résultats partagés (un forage productif 40 m3/h, l’autre non) mais la qualité de l’eau extraite nécessite un traitement (présence de fer et de manganèse). Les études sont en cours pour évaluer les conditions de traitement de cette eau.
Etat des cultures
Le déficit pluviométrique important associé à la relative fraîcheur entraîne une production de matière sèche assez faible aussi bien sur le maïs que sur les fourrages sans que la situation soit particulièrement critique à ce stade.
Limitation des prélèvements en cours
Limitations ou interdictions en cours sur plusieurs bassins : Don, Chère, Isac, Erdre, Grand Lieu (arrêté préfectoral du 10 juin). A noter une expérimentation de gestion hebdomadaire des restrictions sur les bassins versant du Don et de la Chère.
désherbage
Soudan, Châteaubriant, Rougé, Saint-Aubin des Châteaux, Sion les Mines, Ruffigné, Derval, Mouais : des équipes municipales de communes du Syndicat de la Chère se sont déplacées le 7 juin 2005 pour prendre connaissance des techniques permettant de limiter la pollution par les pesticides d’origine urbaine, issus principalement des désherbants utilisés dans les espaces publics et privés.
Cette démarche fait partie de l’obligation des communes à réaliser des plans de désherbages communaux avant Avril 2008 (ou Avril 2005 pour les communes de plus de 5 000 habitants) comme le prévoit le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau du bassin de la Vilaine. Ces plans donneront les techniques à employer suivant le risque de transfert des polluants, qui est déterminé en fonction des caractéristiques des surfaces traitées. Il doit aussi garantir la sécurité des agents applicateurs vis-Ã -vis de leur exposition à ces produits dangereux : emploi d’une combinaison adaptée, masque à filtre, gants...
En effet, les produits phytosanitaires d’origine non agricole représentent une partie non négligeable de la pollution par les pesticides : souvent surdosés et employés sur des surfaces imperméables ils sont directement entraînés vers les cours d’eau, via les réseaux pluviaux. Au vu des résultats inquiétants de la qualité de l’eau concernant ces molécules, dont le glyphosate, matière active du Round-Up© couramment employé, il est indispensable d’agir.
L’action « Zéro phytos » sur le quartier de la Touche à Rennes a montré la possibilité d’entretenir les espaces publics sans pesticides, tout en préservant le cadre urbain et en communiquant avec la population. Une visite dans la commune de Saint-Thurial a permis d’illustrer les méthodes et les moyens à mettre en œuvre pour une petite commune rurale pour limiter la pollution par les pesticides. Les solutions passent par l’utilisation d’un matériel différent tels que des systèmes de brûleur à gaz ou de brosses rotatives, la mise en place de paillages, plantes couvre-sol...
Cependant, cette lutte contre les pollutions ne peut se limiter à une simple évolution technique, mais s’inscrit plus globalement dans la remise en question de la nécessité même de traiter et de la notion de propreté.
Cela ne passera pas seulement par une modification des techniques des communes, mais par une évolution de la perception de la végétation spontanée dans les zones urbanisées. Ce travail s’établit donc dans la durée avec la nécessaire implication de l’ensemble de la population. (source ; Syndicat de la Chère)
Voir aussi : désherbageVoir plus haut : plan de désherbage
Drôles de dames, ma Chère !
A Mouais, des femmes, vues du pont, font la causette au bord de l’eau, dans un cadre de verdure. Insolite. Que font-elles ?
![](local/cache-vignettes/L346xH351/Droles_de_dames-2fdda.jpg?1728739566)
L’exposition présentée à la Maison du Meunier par Guy LORGERET interpelle. Son travail d’artiste, sculpteur, peintre, photographe se polarise depuis quelques années sur l’installation de ses grandes femmes dans le paysage.
Danielle et Jean-René Lalloué ont restauré « la Maison du Meunier », ils y accueillent dans un parc et un site que l’on peut qualifier d’extraordinaire, (longère du Pays de Châteaubriant, rénovée avec matériaux traditionnels, parc paysager bordant « la Chère », jardin bio) des hôtes venus de partout, des quatre coins du monde.
L’idée leur est venue d’animer ce lieu par des manifestations culturelles souvent peu présentes en milieu rural. Des spectacles de chansons françaises devant la cheminée sont organisés depuis plusieurs hivers. Pourquoi pas l’été avec une exposition de plein air, dont tout le monde pourra profiter, les habitants, les touristes, les amateurs d’arts...?
Le site de Mouais entre Nantes et Rennes est immédiatement apparu à Guy Lorgeret comme le cadre idéal de son exposition : « Depuis longtemps, je cherchais un lieu en bordure de rivière. Le jardin de » la Maison du Meunier « me permet de jouer sur les perspectives et les profondeurs ». Vu de la route, en rentrant dans le bourg, vous apercevrez, vous communiquerez avec ses personnages féminins de 3 mètres de haut. « Elles sont drapées dans des tissus pour lesquels j’ai utilisé la technique de teinture des voiles des vieux gréements. La couleur vient des extraits de cachou que je dilue dans de l’eau de mer et de l’huile de lin. Avec cette technique, plus les femmes vont dehors, plus elles durcissent et gardent leur forme ».
Le drap, le voile mais aussi les dentelles ont toujours occupé une place particulière dans l’univers de l’artiste. Il rassemble plusieurs dizaine de kilos de linge qu’il recycle, afin de mimer les étapes marquantes de la vie : le lavoir, le dortoir, l’hôpital, le fil à linge, le jardin, l’entrepôt, l’appartement. Aujourd’hui ces grandes femmes qui discutent au bord de l’eau flottent au vent et bougent dans l’espace en suggérant une communauté nouvelle et passée, moderne et traditionnelle, échangeant et conversant dans une apparente douceur.
Cette exposition de plein air, complétée par une présentation de tableaux et photos à l’intérieur de « la Maison du Meunier » est ouverte, les mois de juillet, août et ce jusqu’au 7 septembre 2005, tous les jours de 14 h à 18 h. - tél 02 40 07 08 07
Plan d’eau en amont de la Chère
Enquête publique
Une enquête publique, qui se déroule jusqu’au 9 juin 2006, porte sur les travaux d’aménagement de la Chère et de l’Aujuais, en vue de prévenir les inondations. Elle est présentée par l’Institut d’Aménagement de la Vilaine.
Il est notamment prévu à Châteaubriant une retenue d’eau au lieu-dit Chécheux, en amont de la Chère. Il y aurait une digue de 2,10 m de haut sur une longueur de 80 mètres, permettant de retenir 40 000 m3 d’eau, avec un déversoir de sécurité d’une largeur de 5 m qui servirait dès que la hauteur d’eau serait trop importante.
Le principe est de restaurer une zone humide sub-urbaine avec création de deux bassins à macrophytes de 0,77 ha et de 2,17 ha, et de deux zones humides secondaires. Chaque bassin sera connecté en amant et en aval au plan d’eau, et entouré d’un chemin piétonnier.
La réalisation se fera par un décapage de la surface pour récupérer la tourbe indispensable à l’aménagement des hélophytes (plantes des marais qui bourgeonnent dans la vase, comme les roseaux). Les plans d’eau auront des rives en micro-dépressions aléatoires permettant une plantation en escalier. Le volume du remblai est estimé à 3280 m3, la surface d’engazonnement devrait être de 5 hectares (c’est-Ã -dire 11 ha moins les 5 ha de bassins et aménagements divers). coût des travaux : 400 000 € HT .
Le bassin de décantation en amont du site sera déplacé : un bassin étanche, muni d’un clapet anti-retour, permettra de limiter les nuisances de son actuelle utilisation par Récup’44 qui y envoie ses huiles de vidange.
L’enquête publique se déroule jusqu’au 9 juin, en particulier sur les parcelles concernées. Le sujet a déjà été détaillé dans La Mée. Voir ici