Ecrit le 12 mars 2008
8 mars 2008 - Amnesty International demande à l’État français d’identifier et de protéger les victimes de la traite.
Selon Marianne Tixier « La traite des êtres humains est un phénomène mondial qui implique recrutement, transfert et exploitation de personnes dans deux domaines particuliers : le travail et la prostitution. Les femmes et les enfants en sont les premières victimes ».
En Europe, les réseaux de traite se sont multipliés ces 15 dernières années principalement pour des raisons socio-économiques et la France représente un « Eldorado » pour ces migrants issus en majorité d’Afrique et d’Europe de l’Est.
Amnesty International France mène une action de sensibilisation auprès du grand public, des commissariats et des gendarmeries afin d’améliorer l’identification des victimes de la traite des êtres humains. Cette action s’inscrit dans le suivi du travail mené sur la France et de la publication en 2006 du rapport « Les violences faites aux femmes en France, une affaire d’Etat ».
La France ne peut se satisfaire de poursuivre et de sanctionner les trafiquants, elle doit nécessairement mettre le respect et la protection des droits fondamentaux de la personne au cœur de son action. Amnesty International France demande à l’Etat français :
– concevoir et mettre en œuvre une stratégie efficace qui permette l’identification et la protection des personnes victimes de la traite, notamment en s’assurant que les autorités et professionnels compétents sont sensibilisés, formés et qualifiés pour les identifier ;
– garantir que l’accès au séjour et aux droits qui en découlent, ne soit pas subordonné au dépôt de plainte ou au témoignage des victimes ;
– offrir assistance et protection à toute personne victime de la traite se trouvant sur le territoire français, quelle que soit sa situation administrative ;
– garantir que les victimes de la traite ne soient pas sanctionnées pour des faits, notamment le racolage et le séjour irrégulier, résultant de l’exploitation dont elles sont victimes.
Bonnes à tout faire
A Châteaubriant l’action est conçue en lien avec l’association « SOS femmes » « Nous recevons régulièrement des jeunes femmes, noires, venues en France pour épouser un homme, à la suite de petites annonces, notamment dans Le Chasseur Français » dit Mme Tachet. « Elles se retrouvent souvent isolées, déracinées, exploitées comme bonnes à tout faire, y compris certains soirs de beuverie entre copains. Elles ne peuvent même plus rentrer dans leur pays car elles y seraient des parias, coupables de n’avoir pas pu s’adapter dans le paradis occidental ».
Ecrit le 12 mars 2008
Sportif oui, victime non
Un certain nombre de sportifs, hommes et femmes, sont victimes de violences sexuelles, de la part de camarades ou d’entraîneurs. Un numéro d’écoute et d’aide est mis en place :
le 08. 842. 846. 37 (Numéro non surtaxé)
ainsi que des recommandations de base, telles que la non-mixité des vestiaires, l’interdiction de conversations sur les orientations sexuelles ou la séparation des lieux de vie des sportifs et des « encadrants ».