Ecrit le 16 mars 2011
Ca sent mauvais à Rougé
L’annonce de la candidature d’Isabelle Melaye à l’élection cantonale de Rougé aurait-elle provoqué la fin de son contrat de travail à la mairie de Rougé ? Isabelle Melaye effectuait depuis le 16 novembre 2010 un contrat de travail à la mairie de Rougé en qualité d’auxiliaire de vie, en remplacement d’une salariée fonctionnaire absente pour arrêt maladie. Après avoir été informée oralement, par le secrétariat de la mairie, que son contrat s’arrêterait à fin février, Isabelle Melaye a reçu le 3 mars, une simple attestation de travail pour la période du 16/11/2010 au 28/02/2011. Ce courrier signé de la vice présidente du CCAS de Rougé, qui est également candidate de la droite à l’élection cantonale, n’a été précédé d’aucun entretien entre Isabelle Melaye et son employeur.
Ainsi, la candidate d’Europe Ecologie les Verts est confrontée à une rupture de contrat de travail qui ne dit pas son nom et qui reste à ce jour, sans motif. D’autant plus que l’arrêt maladie de la fonctionnaire remplacée se poursuit. D’autre part, la perte d’un emploi dans un territoire où le nombre de demandeurs d’emploi reste à un niveau élevé est fortement préjudiciable.
Le groupe Europe Écologie les Verts apporte son soutien total à la candidature d’Isabelle Melaye et souhaite vivement que la démocratie se renouvelle pour permettre l’émergence de candidatures différentes.
(communiqué)
Ca sent mauvais à l’Elysée
Nicolas Sarkozy a mis un terme vendredi 11 mars aux fonctions de son conseiller en charge de la diversité Abderrahmane Dahmane parce que celui-ci avait sévèrement critiqué la veille le débat sur la laïcité et l’islam voulu par la majorité. [Lire l’info dans grappillages, page 8]
Ca sent mauvais peut-être...
Via son agence officielle, le régime libyen a affirmé jeudi 10 mars que la révélation d’un « grave secret » allait entraîner la chute du président français Nicolas Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale. Le président-dictateur Kadhafi est fou ...
Ca sent mauvais à la télévision
déferlement de clichés anti-musulmans, le 10 mars, dans l’émission de Frédéric Taddéï sur France3, « Ce soir ou jamais ». Une opération de propagande lepéniste, avec un plateau très déséquilibré, penchant ouvertement à droite voire à l’extrême droite.
Comme dit Laurent Joffrin dans Le Nouvel Obs : « Qu’on s’entende : tous ces braves gens ont évidemment le droit de s’exprimer à la télévision. Mais l’honnêteté élémentaire eût consisté à leur opposer au moins un adversaire digne de ce nom, qui eût rappelé, par exemple, que les Français musulmans ont droit de cité en France, que les étrangers ne sont pas tous des envahisseurs, que leur présence ne s’apparente pas à une dictature, qu’ils ne sont pas tous fanatiques, que l’Islam n’est pas, par définition, une religion diabolique, que Marine Le Pen n’a pas forcément le monopole du patriotisme, que la gauche a encore deux ou trois choses à dire, que la République française, conformément à sa tradition (son identité ?) ne doit pas être culturaliste et ethnique mais tolérante et ouverte sur la différence ».
Ca sent mauvais chez Renault
Le 23 janvier 2011, sur TF1, le PDG de Renault affiche sa certitude : trois cadres sont accusés d’espionnage et de corruption au bénéfice de l’étranger. Ils se rebiffent ! Le Canard Enchaîné révèle qu’aucun document, aucun message échangé, aucun relevé bancaire ne vient étayer l’accusation. Le 3 mars, le PDG reconnaît piteusement qu’il a sans doute été victime d’une « escroquerie à l’information ». Le 9 mars le Canard Enchaïné révèle que le mystérieux accusateur a empoché 250 000 euros, qu’il doit recevoir encore 200 000 euros et qu’il demande en outre 900 000 euros pour donner des preuves.
Finalement un membre du service de sécurité de l’entreprise a été mis en garde à vue pour s’expliquer sur ce mystérieux informateur qu’il est seul à connaître et grâce auquel il a déjà fait licencier deux cadres en janvier 2009 et un autre en décembre 2009. c’est de la folie, chez Renault !
Ca sent mauvais autour de la justice
Une association du nord de la France chargée de missions pour le ministère de la Justice a été placée en liquidation et contrainte de licencier ses 30 salariés. Selon son président, Frédéric Deleporte, l’Etat n’a pas versé le demi-million d’euros qu’il devait à cette association. Et cela se produit alors que des cas de récidive ont beaucoup choqué l’opinion ces derniers mois. « Le système judiciaire est en train de s’effondrer, les interprètes, les experts, les jurés ne sont plus payés pour certains depuis plus d’un an, ce système est à bout (...) et dans le même temps on nous parle de réformes coûteuses avec l’introduction de jurés populaires », dénonce-t-il.
Créée en 1983, l’Adaj du Nord effectuait pour le compte de la Cour d’appel de Douai des tâches de service public comme le suivi des contrôles judiciaires, des enquêtes sociales dans le cadre des comparutions immédiates, ainsi que de la médiation pénale. L’association recevait aussi les victimes pour les accompagner dans leurs démarches après une décision judiciaire.
D’autres associations en France, sous convention avec le ministère de la Justice, dénoncent d’importants retards de paiement des Cours d’Appel, dont les budgets sont épuisés
Ca sent mauvais vis-Ã -vis du Web
Internet, c’est dangereux : il vaut mieux éviter de faire circuler les infos, surtout quand elles sont défavorables aux pouvoirs et puissances en place. On l’a bien vu lors des révoltes de Tunisie et d’Egypte !
« Hadopi, Loppsi, internet civilisé... La liberté d’expression est menacée », prévient RSF (Reporters sans Frontières) qui publie son rapport sur les « ennemis d’Internet ». A l’occasion de la journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters Sans Frontières publie, vendredi 11 mars, son rapport sur les pays ennemis d’Internet, dans lequel la France fait son entrée en tant que « pays sous surveillance ». Au total, dix pays sont considérés comme ennemis d’Internet et seize pays figurent parmi les pays sous surveillance. RSF s’inquiète de voir « de plus en plus de pays sous surveillance, avec un renforcement du filtrage et des blocages de sites, par crainte d’une contagion de la révolte des pays arabes »
Ca sent mauvais autour du nucléaire
Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », c’est bien un accident nucléaire majeur gravissime qui se déroule actuellement au Japon, d’une gravité comparable à celle de l’accident de Three Mile Island et de celui de Tchernobyl, qui s’est déroulé il y a tout juste 25 ans.
Après le tremblement de terre du 11 mars 2011, une explosion a eu lieu dans le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi. La structure externe du bâtiment réacteur a explosé, et le toit du bâtiment réacteur s’est effondré de l’aveu même de l’exploitant TEPCO. Des fuites de radioactivité très importantes ont lieu pendant des heures. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site égale la dose admise pour une année entière
La situation nucléaire au Japon est gravissime : 11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d’un accident nucléaire, 45 000 personnes ont été évacuées.
Voir la vidéo de l’explosion et toutes les informations au fur et à mesure sur leblog :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/