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Ecrit le 4 mai 2011
Plein de Mai 68
qu’est’ce qui arriveu à ces zarabes de vouloir la deumocratie, de se faire tueu pour ça et en même temps de vouloir venir cheu nous profiteu de nos camps de transit, de nos flics sourcilleux, de nos juges incorruptibles, de nos avions gratuits pour les retours, de nos politiques xénophobes et fourbes ?Nous, on vouleu pu alleu en vacanwces chez yeu pasqueu c’éteu pas asseu chér et que les dictatous éteu pu là pour empêcheu les zattentats comme à Marrakèche et dissuadeu leurs esclaves de fuir vers la liberteu. Nous, on défendeu les droits de l’hon-me et de la fon-me à condition qu’y resteu chez yeu.
En Syrie, le Vachard et la Sad y tueu tant qu’y pouveu et ça arrangeu ben ses vaïzins et surtout Israë l qui préféreu les zarabes morts et ben divizeux . Y l’éteu pas contenwt de vaïye le Hamas et le Fatah se réconcilieu pour arriveu à deuveunir un Etat reuconnu par tout le monde.
Chantons donc partout le mois de mai et bon-ne chanwce aux candidats aux primaires socialisses qui donneu de la voix et prometteu des jours meuyieures .
" Je suis le franc roy de l’anneuJe suis le may par qui pareuEst mainte belle damoyselleEt en mon temps fut approuveuDes docteurs toute la queurelle "
Et comme dizeu les Beurtons « Pour frire de la pauvreteu, il ne faut pas de beurre »
Ecrit le 11 mai 2011
Bilanw des quatre anws
Y a queuque chouze qu’on ne compreneu point. Pendanwt que le preumieu minisse feuzeu la lisse de toutes les belles promesses que mon Sarko aveu promis et aveu teunu et que les bons français vouleu très fort : supprimeu les fonctionnaires (qui dépenseu nos sous), supprimeu les impôts (pour les riches si malheureux), supprimeu les reutraites (et les vieux), supprimeu les naïyes et les zarabess (surtout dans le foot black, blanc, beur qui gaingneu les coupes), supprimeu les terrorrisses, la Belle Ladenne, le Cada Fi (Ã peutit feu). Tous les minisses et les zélus de l’hUMeuPeu applaudisseu mais d’après les sondages mentous, y aveu que 20 % des frankaoui-non qui éteu contenwts de not’bon prési sans dents et de son action si demandeu alors qu’y se jeuteu dans les bras de la Marine à la pelle. C’éteu un sale cascas ; avec des fermieux, des postieux, des syndiqueux qui se suicideu à tire larigot.
A gauwche, ça se bousculeu au portillon : not’ jeune Chevène Ment qu’aveut fait perdre Jospin, reuveuneu faire perdre la « Porche Tranquille » qu’a pas encore rouleu (dans le net, on la vaïye qu’arrêtteu). Heureusement y aveu des candidats qui ne rouleu qu’Ã scouteur ou en tracteur tranquille.
« c’est pas aux pirons (jeunes oies) à meneu les oies au champ »
« Mai est arriveu, nous sommes en éteu et ya pu de pieu »
Ecrit le 18 mai 2011
La belle humaniteu
J’aveu tout fauw ! je croivais jusqu’Ã c’t’heure que c’éteu le système à Sarko, ses conseillous, ses payous, ses meudias qui nous obligeu à penseu con-me yeu, à vaire le monde et les gens con-me ils les vaïyent, qu’on éteu endoctrineu par quéquezuns. Eh ben non ! La vériteu c’éteu que c’éteu nous qui pensions tout bas et vivions con-me des bétes méchanwtes, jalouses, en guére contre tout le monde, nos vaïzins du RSA , nos vieux qui profiteu de la vie, nos Roms qui feuzeu ren de leurs dix daïyes, nos zémigreux qui mangeu le pain des bons français.
Nos politiciens con-me Vauquieu et son UMeuPeu, y ne feuzeu que dire tout hauwt la vériteu sur not’ bestialiteu dévoreuse. C’éteu clair comme de l’iauw de roche pour le Figaro qui donneu les résultats d’un sondage plus vraïÿe que vraïye ; c’éteu donc nous les braves gens qui obligeu ceux de la hauwte à dire et faire ce qu’y feuzeu avec courage et détermination : diminueu et surveilleu les minimas sociaux, dimineu les impôts des riches pasqueu on rêveu tous d’êtes riches à gogo, supprimeu les fonctionnaires surtout dans les zhôpitaux et la police pour laisseu mourir les avortons et se tueu les gangsters, les zados en concurrence et les zenfants sans père et sans profs. Hein-ne drôle d’humaniteu quand meinme mais c’éteu celle qu’on vouleu et qu’on aimeu ! Les socialisses qui croivent à la bonteu, la justice et l’égaliteu n’ont pu qu’à alleu se rhabilleu.
« Chauwd mai, tout vient à souhait ! »