Ecrit le 22 octobre 2003 :
Aéroport de Notre Dame des Landes
La décision de principe a été prise par l’Etat le 11 octobre 2003 : « mettre à l’étude le projet d’aéroport pour le Grand Ouest, ainsi que ses impacts, en vue de les soumettre aux enquêtes publiques préalables à la réalisation » à l’horizon 2010.
Cette décision suscite des inquiétudes légitimes chez les riverains proches, et des espoirs de développement dans des régions un peu plus lointaines. Ainsi en est-il de la région de Châteaubriant qui espère en récolter des retombées positives en matière d’accroissement de la population et de création d’emplois. Il devrait être en effet plus facile d’implanter des entreprises, liées à l’aéroport, dans une zone comme la nôtre, proche de l’aéroport, et exempte des nuisances et en particulier des difficultés de déplacement de Nantes et Rennes.
... A condition que la région de Châteaubriant ne soit pas oubliée. Or Michel Hunault, vice-président du Conseil Régional, chargé entre autres des transports, dans une interview à Ouest-France du 15 octobre 2003, évoque les raccordements aux routes Nantes-Rennes, et Nantes-Vannes (mais n’a pas mentionné la nationale 171, Laval/St Nazaire par Châteaubriant). Il évoque une liaison ferroviaire Nantes-Rennes en parlant de Redon et Nort sur Erdre, mais il n’a pas fait mention de Châteaubriant.
Dans un courrier des lecteurs Liam Fauchard, responsable de FuturOuest rappelle que cet aéroport s’accorderait parfaitement avec le projet de TGV passant par Châteaubriant qui permettrait de « raccorder le chemin de fer sur l’aéroport, de poursuivre une ligne TGV vers Quimper ou Brest) et de créer un barreau Nantes-Rennes qui rapproche les deux villes au lieu de les opposer (...). Les ligériens ont su anticiper pour ND des Landes. Souhaitons qu’ils nous entraînent dans cette dynamique ».
Ce projet de ligne TGV est en effet un projet cohérent et moins onéreux (car moins de kilomètres) ... mais personne ne veut le prendre en compte.
Ecrit le 24 mars 2004 :
Aéroport
A la suite d’une émission de télévision diffusée sur France 3 le samedi 6 mars dernier, Les Verts de Loire-Atlantique rappelent que leur position sur le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes n’a pas changé : « Un deuxième aéroport pour Nantes est inutile car la capacité de l’aéroport actuel et des autres aéroports de l’Ouest est largement suffisante pour faire face à une forte croissance du trafic passagers, par ailleurs fort improbable (baisse en 2002, hausse de 1,5 % seulement en 2003 mais baisse du nombre d’atterrissages et de décollages). »
« Un nouvel aéroport pour Nantes serait aussi très nuisible car, en plus des nuisances qu’il créerait, il détruirait des milliers d’hectares de terres agricoles et entraînerait de nombreuses infrastructures routières (deuxième périphérique, nouveaux ponts sur la Loire...) qui génèrent à leur tour de nombreuses nuisances (pollution de l’air, bruit...) »
Les Verts rappellent que l’Etat n’a pris qu’une décision de lancement d’études et qu’il n’a pas avancé le moindre financement. Les élus Verts s’opposeront à ce que les budgets des collectivités locales soient accaparés par un tel projet au détriment des équipements utiles à la population. Les candidats Verts aux élections cantonales et régionales défendent cette position et la défendront s’ils sont élus. Dans le cadre des compétences de la région, la gauche et les écologistes entendent œuvrer ensemble dans trois directions :
" - Mettre en réseau et coordonner l’activité des aéroports existants dans l’Ouest de la France et améliorer leur desserte en transports collectifs pour répartir le trafic et limiter les nuisances
– Lancer les études complémentaires qui ont manqué lors du débat public et suivre les évolutions du trafic aérien
– défendre les intérêts et les conditions de vie de toutes les populations concernées.« Cette question fera l’objet d’un débat au sein du conseil régional à chaque étape significative de son évolution, où chaque parti gardera son autonomie d’expression et de vote. » Le fait qu’il y ait des élus Verts au Conseil Régional et au Conseil Général est la seule garantie pour que la parole des opposants à ce projet soit entendue "
Maurice Pucel
Ecrit le 6 octobre 2004 :
Deux lignes ferroviaires pour Notre-Dame-des-Landes
Selon la Lettre de l’API, en date du 25 septembre 2004, le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes bénéficiera de deux dessertes ferroviaires. Les études complémentaires qui vont être lancées en octobre par le comité de pilotage travailleront en tout cas sur cette hypothèse. Première ligne dont la mise en œuvre est la plus facile à réaliser : une bretelle d’accès à partir de la ligne Nantes-Châteaubriant qui sera réouverte jusqu’Ã Nort sur Erdre à l’horizon 2008-2009. Sa connexion se fera probablement entre Nort-sur-Erdre et Sucé-sur-Erdre. A vocation périurbaine, elle permettra aussi aux élus de tenir le pari d’une ouverture concomitante (vers 2012) de l’aéroport avec un mode de transport sur rail.
Mais, à plus long terme, se profile une nouvelle liaison rapide entre Nantes et Rennes par Notre-Dame-des-Landes, seul moyen d’attirer les usagers rennais. Deux variantes sont possibles : par l’ouest de Nantes, en utilisant en partie la voie qui passe par Redon. Un barreau, sorte de diagonale, serait alors à créer, comme d¹ailleurs pour l’autre scénario qui repose à nouveau sur la ligne Nantes-Châteaubriant. Dans les deux cas de figure, le problème le plus délicat porte sur l’entrée dans l’agglomération de Nantes.
Finalement, les manifestants qui ont protesté en 1980, contre la fermeture de la liaison voyageurs Nantes-Châteaubriant, avaient raison ... 25 ans trop tôt. A l’époque M. Hunault (Xavier) était favorable à cette fermeture
Ecrit le 2 juillet 2008
Non à l’aéroport,
Non à la suppression de l’activité économique agricole !
Suite au vote du Conseil Général concernant le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le Confédération Paysanne communique : « nous constatons qu’une majorité s’est dégagée, mais que tout le monde a sa part d’incertitude sur ce projet. Gageons que la raison et le bon sens l’emporteront à un moment donné ! ».
La Confédération Paysanne considère que le seul bouleversement économique de ce projet est de supprimer l’activité agricole sur 2 000 hectares. « En conséquence, nous continuons à nous opposer à ce projet » et à participer aux actions organisées.
Contact : Patrick BARON 06 85 55 17 90
Historique du projet de Notre-Dame-des-Landes