Ecrit le 19 octobre 2016
Le petit bourg du Grand Auverné, avec ses 840 habitants, ne manque pas d’ambition. Un café-restaurant a réouvert l’été dernier, après plusieurs années de fermeture. Un artisan-menuisier s’est installé dans les anciens locaux de Terena et deux autres artisans frappent à la porte (couvreur et chaudronnier). Les travaux de sécurisation des entrées du bourg sont en cours, ainsi que la réhabilitation d’une partie du réseau d’eaux pluviales. La réhabilitation de la bibliothèque par la Com’Com’ ne saurait tarder.
Le plus gros projet, en cours, est celui de la boulangerie-pâtisserie-épicerie. Après étude de marché et enquête auprès de la population, la commune a lancé un recrutement par l’intermédiaire du BonCoin. Sur quatre candidatures, celle de Jérémy et Christelle VERHELST a été retenue à l’unanimité. Agés de 29 et 30 ans, ils cherchaient depuis longtemps à s’implanter dans un village « Pour servir, pour participer à la vie de la commune, pour sauver un commerce » disent-ils. Et ils sont heureux d’avoir trouvé un commerce qui se crée. Les travaux de déblayage en juin dernier ont mobilisé les élus et notamment trois jours de conseillers agriculteurs qui, avec leur matériel, ont évacué les gravats. Leur implication a permis de diviser le coût de cette opération par 4.
C’est le boulanger lui-même qui a procédé à l’achat de son matériel : de bonnes occasions qui, là encore, ont fait économiser 20 000 € à la commune. « Nous serons tout à fait aux normes applicables en 2018, y compris pour l’hygiène et les personnes handicapées : l’architecte Gilbert Masson y veille ». La commune a acheté un four à pellets, ce qui lui permet de bénéficier de subventions dans le cadre du programme « Territoire à énergie positive ».
Le maire S.Crossouard
Jérémy et Christelle
Le couple résidera au-dessus de la boulangerie pour 460 €/mois : trois chambres ! Cela lui laisse espérer avoir un deuxième enfant. La location de la boulangerie coûtera 600 €/mois avec, espérons-le, une prise en charge de 50 % pendant 3 ans, par la Com’Com’.
Le maire Sébastien Crossouard explique qu’il a demandé un rendez-vous au Trésorier Payeur Général pour faire le point. « Notre taux d’endettement est de 426 €, inférieur à la moyenne de la strate. Notre emprunt va augmenter ce taux d’endettement mais trois emprunts de 100 000 € chacun vont se terminer en 2018. Nous allons donc pouvoir faire face » dit-il, d’autant plus que la dépense pour la boulangerie s’équilibrera au bout de 15 ans.
Les travaux se poursuivent. M. et Mme Verhelst terminent leur contrat de travail à Armentières en fin d’année 2016. Ils ont déjà commencé les stages de formation nécessaires pour bien gérer un commerce… et pour apprendre à manier la caisse enregistreuse anti-fraude qui sera obligatoire en 2018. L’ouverture aurait lieu en fin février 2017. « Nous serons ouverts en semaine tous les jours sauf le mercredi et sauf le dimanche après-midi ». Jérémy Verhelst, qui a déjà 15 ans d’expérience, a hâte de prouver son savoir-faire. La partie épicerie se précisera au fil du temps, surtout quand le magasin Vival du bourg fermera (fin janvier 2017).
Le maire est heureux de la bonne conclusion de ce projet. Il est fier d’annoncer qu’il ne reste plus quère que 4-5 maisons à réhabiliter dans la campagne autour du bourg. Et il annonce un autre projet d’envergure : la mise en place d’une mutuelle communale. Nous en reparlerons.
Vie Communale :
L’association des Jeunes Alvernes (AJA) compte une quinzaine des membres. La municipalité a accepté de mettre à sa disposition le premier étage de la mairie. « Le foyer a pour but d’accueillir les jeunes alvernes pour se retrouver autour d’un billard, d’un baby-foot, d’un jeu de société ou juste autour d’une table »
Un concours photos « Grand Auverné en automne » est lancé jusqu’au 15 novembre 2016. Clichés à remettre à la mairie. Proclamation des résultats en janvier lors des vœux du maire.