Ecrit le 5 septembre 2017
Une école publique à Treffieux
Le bulletin municipal de Treffieux a entrepris de raconter l’histoire de l’école dans cette commune. Selon les archives communales, tout commence sous le règne de Louis-Philippe, avec la loi Guizot de 1833. Ainsi est créé le « Comité d’instruction primaire communal de la commune de Treffieuc » qui se réunit une première fois le 9 février 1834. A l’époque les dames du château de la Fleuriais consacraient bénévolement leur temps à l’éducation des filles.
Pour l’école des garçons et pour le premier trimestre 1842, c’est le curé qui est désigné pour faire l’inspection. l’année suivante, en mars 1843, le comité et le conseil municipal sont d’accord pour que l’instituteur Nicolas Desgrés, qui avait créé une école privée, soit nommé instituteur communal. La commune avait la charge des bâtiments, mais pas de la rémunération de l’instituteur. Celui-ci était payé par les parents qui en avaient les moyens. La gratuité était cependant accordée à quatre ou cinq enfants dont la scolarité était prise en charge par la commune.
Une école neuve pour les garçons est construite en 1879. Elle ferme en 1981 ! Et en 2017, c’est une école publique mixte qui ouvre à Treffieux. La pré-rentrée des parents a eu lieu le 30 août 2017 : beaucoup de présents, pères-mères-enfants, venus voir comment vont se faire l’enseignement, l’accueil péri-scolaire et la cantine.
c’est que, en effet, le bâtiment neuf s’organise autour d’un large couloir : d’un côté l’école publique de deux classes pour l’instant et, de l’autre côté, l’accueil, le périscolaire, le restaurant scolaire et la salle de motricité, qui, eux, sont communs aux deux écoles, publique et catholique sous contrat, ce qui n’est pas sans difficultés puisque les deux écoles ont des horaires différents, l’école catholique fonctionnant sur 4 jours et l’école publique sur 4,5 jours.
Le midi, il y aura deux services de restauration entre 12h et 13h15. Les enfants des deux écoles sont mélangés, du personnel communal va chercher les enfants de l’école catholique pour les amener à la cantine par un chemin piétonner sécurisé.
Les élèves de l’école catholique pourront quitter l’école à 16h45. Ceux qui resteront seront pris en charge à l’accueil périscolaire. Les élèves du public pourront quitter l’école entre 16 h et 16h15 ou bien rester à l’accueil périscolaire. Dans les deux cas, Il est demandé aux familles de ne pas venir chercher les enfants avant 17h15 pour leur laisser le temps de goûter tranquillement.
A l’école publique, les APC, activités pédagogiques complémentaires, seront organisées en groupes restreints d’élèves par les enseignants. Les TAP, Temps d’Activités péri-Educatives, seront pris en charge par l’équipe d’animation communale, ils seront gratuits et facultatifs.
Un accueil périscolaire est proposé le matin à partir de 7h30 et le soir jusqu’Ã 18h45. Tarif inconnu des parents.
coût du repas : 3,80 € (nourriture et surveillance), fourni en liaison chaude par Nozay.
Dans l’école publique, la classe maternelle ouvre directement sur la salle de repos et sur des toilettes adaptées à la taille des enfants. La classe élémentaire est vaste et bien éclairée, les enfants pourront voir les moutons chargés de l’entretien des espaces verts. Une autre salle est prête pour une troisième classe. La cour de récréation sera bien sécurisée, ouvrant sur un vieux hangar, rénové, pour permettre des activités extérieures protégées des intempéries.
Du côté des parents de l’école publique, il y a une certaine déception. « Nous avions constitué en 2013 l’association EPAT, association pour une Ecole Publique A Treffieux, nous avons porté le dossier pendant longtemps, y compris pour la recherche de subventions, nous avons participé à la réalisation des briques de terre crue qui décorent le hall du nouveau bâtiment, mais nous regrettons le manque de concertation, du fait de la municipalité. Même au choix des couleurs, nous n’avons pas été associés. Nous ne savons pas ce qu’il y aura comme jeux dans la cour. Une démarche citoyenne, c’est pourtant bien, non ? »
Un souhait : naguère, en 2013, cet espace s’est appelé : Espace Wangari Maathaï du nom d’une femme noire, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la Paix, pour son approche globale du développement durable, les droits de l’homme en général et les droits des femmes en particulier. Cette appellation serait un signe d’ouverture d’esprit.