St Aubin, propriété Poppe et PLU.

Ecrit le 22 janvier 2020

c’est encore la période des voeux, voici ceux de St Aubin des Châteaux.

Le maire Daniel Rabu, a d’abord salué son prédécesseur, Michel RETIF, décédé brutalement début septembre 2019 et demandé, non pas une minute de silence, mais des applaudissements pour son action pendant quatre mandats . Mais la vie continue.

dépassant le cadre de la commune, D.Rabu a parlé de la montée des égoïsmes, de la tentation du repli sur soi et des dangers d’une Europe plus divisée que jamais. «  Comment non plus ne pas évoquer cette terrible dérive de nombreux pays à travers le monde qui font le choix des extrêmes pour diriger leurs destinées ? ».

La pression migratoire d’aujourd’hui est sans commune mesure avec celle qui nous attend dans quelques décennies. On pourra mettre, tout le long de nos frontières, de gros bras fussent-ils habillés de noir, voire le crâne rasé. Même eux n’y pourront rien face au désespoir de ces millions de gens qui fuiront leur pays, leur continent, pour les raisons entre autres :
« ¢ De changement climatique, »¢ De pillage des ressources de leur pays par les pays développés ou en voie de développement,
"¢ Des politiques totalitaires de leurs dirigeants.

Au niveau national, les colères que l’on entend disent souvent le sentiment d’abandon des citoyens. Le sentiment de ne pas être traité à égalité ; par exemple quand on vit en campagne, ou quand on est résident d’une grande ville ou d’une grande métropole. Mais dans l’immédiat, au niveau national, il nous faut coûte que coûte reprendre le dialogue, renforcer ce qui fonde notre démocratie : la participation, la médiation et la négociation.

Pourtant je suis de ceux qui pensent que notre pays doit se réformer, sans pour autant remettre en cause l’efficacité de notre système social basé sur la solidarité.

J’arrête làmon petit couplet politique, mes analyses de petit maire, mais vous en avez l’habitude et, je vous rassure, vous n’êtes pas obligés évidemment de tout partager.

Juste un dernier petit mot sur notre environnement, notre planète et la nécessaire prise en compte du dérèglement climatique qui s’installe de plus en plus et qui génère de terribles catastrophes. On ne peut plus dire : ça n’arrive qu’aux autres !

A ce titre, nous devons tous par notre action quotidienne, relever ce défi de l’environnement. Des comportements, des petits gestes, de nouvelles formes de consommation, des méthodes de déplacements et de productions repensées apporteront leur pierre à l’édifice et permettront de laisser à nos enfants une planète vivable. Pour gagner cette bataille, l’écologie doit être une façon de vivre et non pas un parti politique en tant que tel.

Revenons à Saint-Aubin-des-Châteaux.

« ¢ Ceux qui défendent avec conviction l’intérêt général, je les écoute, je les entends. »¢ Ceux qui défendent avec sincérité leur propre intérêt, je les écoute, je les respecte.
"¢ Ceux qui défendent leur propre et unique intérêt au détriment d’un intérêt général ne font que renforcer notre envie de nous battre pour l’intérêt général.

l’affaire POPPE

A la lecture de ces phrases le rapprochement avec une affaire nous concernant, la vente de la propriété POPPE, fut instantané. Certes l’intérêt général peut avoir une signification différente d’un individu à l’autre, mais quand elle est soutenue par 750 concitoyens, quand elle est le fil d’Ariane de l’esprit des élus dans leur fonction, quand elle est la conviction première de tous les employés communaux, sa signification ne peut être que celle définie dans le Larousse qui dit «  conception de ce qui est bénéfique à l’ensemble des membres d’une communauté   ». Le recours judiciaire contre notre volonté de préempter est la parfaite contradiction de cette définition.

Etre à la une des journaux à plusieurs reprises pour cette affaire ne donne pas forcément une bonne image des acteurs de ce différend. Afin d’y remédier, le porteur du recours a été invité récemment à deux reprises, par la commission qui élabore le P.L.U. afin qu’il puisse présenter son ou ses projets. Sa non-venue motivée par des excuses, tardives, que je qualifierais de fallacieuses, démontre les difficultés de communication entre les parties.

La création du collectif et la mobilisation qu’elle a entrainée est bien plus qu’un soutien à ce projet porté par les élus, mais une véritable prise de possession des lieux et c’est tant mieux. Les multiples projets pouvant être réalisés sur cette propriété seraient une occasion unique de rajeunir, de booster notre centre bourg.

La révision générale du plan local de l’urbanisme est en cours depuis juin 2017. Le P.L.U. actuel permettait la réalisation d’environ 110 constructions hors agglomération. Seulement 65 ont été réalisées sur des terrains en campagne. Reste donc une quarantaine de terrains non utilisés pour différentes raisons, et qui ne sont plus constructibles aujourd’hui car le sursis à statuer a été instauré.

Dans le P.L.U. en cours d’élaboration qui devrait être validé au cours du troisième trimestre 2020, il n’y aura plus aucun terrain constructible hors du centre de l’agglomération et la zone de Mauny -qui est sous maitrise foncière communale- conformément au plan d’aménagement élaboré.

Avec un peu d’humour, on pourra dire que l’on a résolu la moitié du problème. Avec l’ancien P.L.U. on avait des mécontents et des jaloux et avec le nouveau on n’aura plus de jaloux. (seulement des mécontents !).

La réussite ou non de ce nouveau P.L.U.ne sera visible que dans plusieurs années. Souhaitons qu’il soit aussi efficace que celui en place actuellement car il a permis une évolution régulière de la population aubinoise dont le chiffre officiel retenu pour 2020 est de 1795, contre 1777 l’an dernier et 1510 en 2006.

Parallèlement à l’élaboration du P.L.U., nous avons réalisé l’inventaire bocager avec le concours des techniciens du défunt Syndicat de la Chère. Le diagnostic de l’inventaire présenté à la commission ad hoc montre un linéaire de haies équivalent à 500 km. Celui-ci va être joint au P.L.U. et sera suivi par une commission constituée de 10 membres venant de différents milieux socio-économiques de la commune qui a lui-même rédigé le règlement.

A l’heure de faire le bilan, je crois que l’équipe municipale n’a pas à rougir de ce qu’elle a fait. Sans vouloir et surtout sans pouvoir vous démontrer que les engagements développés par les programmes respectifs sont réalisés. L’essentiel pour une collectivité comme la nôtre est que les élus soient prompts à répondre avec pertinence aux besoins de ses habitants.

Le conseil en place actuellement aura le budget 2020 à voter avant la mi-mars. Ce budget devra tenir compte des projets déjà en partie financés à savoir l’aménagement de l’arrière de l’Espace Castella  , la construction de vestiaires au terrain des sports, la réfection des réseaux eaux usées et pluviales de la rue de Vigne. Par ailleurs, le chantier éolien au sud de la commune va être livré de ses premières machines courant mars.

J’ai toujours pensé que le temps donné aux autres était de l’épanouissement donné à soi. s’impliquer dans la vie locale et dans l’action publique, au risque d’y sacrifier un peu de vie personnelle, est une chose exigeante mais passionnante. Il est de notre rôle de maire d’encourager les vocations de toute génération, de toute femme et de tout homme représentant la diversité de notre société. c’est pour cela que, dès ma décision prise de re-postuler, je l’ai annoncée pour lever toute ambiguïté et donner le temps aux futurs candidats de se préparer.

L’équipe municipale et moi-même, ainsi que tous les employés municipaux, nous sommes làpour vous épauler, vous entendre, pour entreprendre les actions, décider des équipements et des services à mettre à votre disposition pour bien vivre ensemble à SAINT AUBIN DES CHÂTEAUX.

Si tout le bonheur du monde est dans l’inattendu, je vous souhaite chers Aubinoises, chers Aubinois une multitude de petites et grandes surprises, ainsi que la santé et l’optimisme pour en profiter en 2020.