Ecrit le 14 octobre 2020
Béguinage, maison partagée, EHPAD, résidence seniors, résidence autonomie, domicile collectif, village retraite, logements bleus, hébergement temporaire, EHPAD à domicile, rester à domicile … les formules sont diverses et variées,
Un exemple : la maison partagée :
voir le site maison-partagee
La réflexion est engagée dans diverses communes de notre région. C’est ainsi qu’un groupe de personnes s’est réuni avec les élus de St-Aubin-des-Châteaux et l’association Hacoopa d’Orvault qui propose des habitats inclusifs pour personnes âgées, s’inscrivant dans le cadre de leur parcours résidentiel.
A St-Aubin les participants à la réunion se sont partagés en quatre groupes : Le lieu se situerait pour l’unanimité des participants, en centre bourg en raison de la proximité des services de santé, médecin, pharmacie et infirmières qui sont bien évidemment l’un des premiers souhaits pour pouvoir rester le plus longtemps autonome. Le logement senior devra aussi se situer proche des commerces pour pouvoir faire les courses à la supérette, aller au bureau de tabac qui abrite la poste ou acheter le journal et le pain. De plus, l’implantation de ce logement doit aussi permettre de bénéficier d’une visibilité afin de maintenir le lien social, d’éviter l’isolement des habitants de cette future maison. Les résidents auront besoin d’être intégrés à la vie du bourg et des associations.
Les notions de services au cas par cas, de sécurisation, de convivialité et de solidarité ont émergé dans chacun des groupes. Une maison avec appartement individuel et des espaces communs a reçu la faveur de la majorité des participants.
Un élément est revenu dans chacun des groupes avec cette demande très forte : la maison devra être adaptée afin de pouvoir recevoir sa famille et accueillir ses enfants et petits-enfants. Deux groupes ont également posé la question des animaux de compagnie qui sont une présence indispensable pour certaines personnes.
Concernant le prix du loyer, les participants avaient un avis différent. Certains groupes envisageaient un prix de 1000 € d’autres ne voulant pas dépasser 500 € par mois, argumentant les faibles revenus des retraités en milieu agricole